Voici plus de 15 ans que dure l’imposture. Ses soutiens ont toujours crié que cet homme est si exceptionnel qu’il pourrait remporter toute sorte d’élection en Côte d’Ivoire. Ils sont allés jusqu’à applaudir son coup d’état contre Bédié qu’on accusa d’avoir empêché Ouattara (car c’est de lui qu’il s’agit) de se présenter à des élections parce que Bédié avait peur de lui.
Ouattara, le champion, pouvait remporter toutes les élections en Côte d’Ivoire. Il ne pouvait en être autrement. Alors lorsque Laurent Gbagbo fut proclamé vainqueur de l’élections de 2010, ce fut un tollé indescriptible. Ce n’était pas possible devant Ouattara qui avait tout le Nord dans sa poche disaient-ils.
Et lorsque ses adversaires ont donné de la voix pour dénoncer les conditions excécrables qui présidaient aux consultations de 2015, personne n’a voulu les écouter, l’ONU avec son représentant local en premier. Peut-être pensaient-on encore que en l’absence de Laurent Gbagbo, personne ne pouvait s’opposer à Ouattara et que c’est par pure peur de la victoire écrasante de ce dernier à ces élections que ses adversaires faisaient de la mauvaise fois.
La sentence est assénée sur le ton de l’évidence navrée. En effet, “pour des élection menées de bout en bout par le régime sans partage de Ouattara, le taux de participation enrégistré se situe entre 11 % et 13%.” C’est un véritable record. Car de mémoire d’ivoirien, aucune autre élection n’a enrégistré un taux de participation aussi bas. Toutefois, l’observateur averti remarquera les taux de participation aux différentes élections organisées par Ouattara depuis qu’il fut brutalement installé au pouvoir en 2011 ne sont guère réluisants. Ci-dessous quelques chiffres qui témoignent de la difficile quête de légitimité de celui que des mauvaises langues surnomment “le candidat de l’étranger”.
Salif Coulibaly EburnieNews
{fcomment}
