C D P A
Convention Démocratique des Peuples Africains
2, rue des Cheminots, BP 8634,
Lomé, TOGO
Tél/Fax 2217175
Secrétaire Général Lomé le 21 octobre 2009
à Excellence Monseigneur Nicodème BARRIGAH
Président de la Commission Vérité Justice et Réconciliation
LOME
Monseigneur,
Je voudrais vous renouveler les félicitations et les encouragements de mon parti, fa Convention démocratique des peuples africains (CDPA), pour la lourde mission que vous a confiée le peuple togolais et qui est d’oeuvrer pour la réconciliation des Togolaises et Togolais.
Je n’ai aucun doute que la Commission Vérité Justice et Réconciliation, pour laquelle mon parti a activement milité, fera tout ce qui est en son pouvoir afin que le peuple togolais meurtri par des années de déchirements, se réconcilie enfin avec lui-même.
Les événements du 25 janvier 1993 font l’objet, ces derniers temps, d’une vive polémique lancée par les propos de M. Agbéyomé KODJO, Ministre de l’intérieur à l’époque des faits.
Mais ces massacres perpétrés à Jardin Fréau (actuellement Place Anani SANTOS) juste avant la manifestation d’accueil prévue par le COD2 pour se tenir au Palais des Congrès, ont été trop douloureux pour faire l’objet de simples polémiques de nature à remuer le couteau dans la plaie des victimes et de leurs proches.
Aussi voudrais-je vous prier de bien vouloir vous saisir dès maintenant de ce dossier afin que toute la lumière soit faite sur le contexte, les faits et les responsabilités.
Pendant que de nombreux témoins et acteurs sont encore présents, une telle démarche permettrait de couper court aux craintes qui hantent les Togolais à l’approche de cette échéance de 2010.
En temps que Président du Collectif de l’opposition démocratique (COD 2), ayant appelé à l’époque à cette manifestation de soutien au HCR, je me tiens à la disposition de la Commission Vérité Justice et Réconciliation pour apporter sans passion et en toute objectivité toutes les informations en ma possession susceptibles de contribuer à faire la lumière sur ce tragique évènement.
Veuillez agréer, Monseigneur, l’expression de mes sentiments distingués
Prof. Léopold Messan GNININVI
Ampliation : medias publics et privés.