C’est au cours d’une vraisemblable opération de police que le drame s’est produit. Six policiers, onze éléments de Boko Haram et un agent national pour la sécurité ont été tués dans le quartier de Djari, au nord de la capitale.
L’intervention a été menée dans une cache d’armes de la secte islamiste afin de retrouver un suspect du double attentat du 15 juin qui avait fait 33 victimes.
Au moment de son interpellation, l’homme aurait alors actionné sa ceinture d’explosifs provoquant la mort de onze personnes, dont cinq de ses propres complices et cinq policiers, selon les informations données par les autorités tchadiennes.
La police « a saisi plusieurs ceintures bourrées d’explosifs » a expliqué Paul Manga, le porte-parole de la police nationale.
Très impliqué dans la lutte contre Boko Haram, Le Tchad était déterminé à prévenir tout risque de récidive, le parquet avait annoncé l’arrestation d’une soixantaine de personnes notamment des ressortissants maliens, camerounais et nigérians.
Ces attaques n’ont pas été revendiquées, mais des rumeurs suspecteraient une tentative de coup d’État ou carrément une mise en scène afin de justifier une répression au sein des premiers cercles dans l’optique des élections présidentielles de 2016.
El hadji COLY