Robert Dussey : Il finira par nommer un ambassadeur du Togo à Sotouboua ! [ Camus Ali ]

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Guia Dussey ! L’homme est tellement sûr d’être le meilleur ministre des Affaires Etrangères de tous les temps qu’il met son « Savoir-faire » dans des choses bidonnes, sans objets pour les Togolais mais avec une plus-value pour la clique dirigeante. Il ne se passe plus un seul jour où un Togolais ne débarque dans une présidence ou palais royal sur les cinq coins du globe pour présenter ses lettres de créances. Tenue exigée pour le spectacle : Bazin pour les musulmans et veste cravate achetés chez « Smalto » pour ceux qui boivent du champagne et mangent la viande de porc. Le décor est souvent surréaliste mais à mettre à l’actif de la bonne gouvernance, d’un projet de société…dans les Vingt Plus, véritable catalogue d’un banditisme d’Etat conçu en 2005 pour narguer les Togolais. Pour Robert Dussey, ouvrir les ambassades dans n’importe quels hameaux du globe est le signe que, le Togo est de retour sur la place internationale après une dictature féroce de trente-huit ans de celui dont le fils dirige actuellement le Togo. Les frais liés aux hébergements, déplacements, loyers, retour sur investissement et autres souffrances que payera le contribuable togolais sont le dernier souci du preux. Dernier chef d’œuvre de l’artiste : Nomination d’un ambassadeur togolais à Douchanbé, capitale du Tadjikistan. Raison donnée aux Togolais pour ouvrir grandement les portes de leur pays à ce pays d’Asie centrale : « Le Tadjikistan est resté proche de Moscou tout en élargissant le cercle de ses partenaires à d’autres pays comme la Chine, désormais premier investisseur. Frontalier de l’Afghanistan, Douchanbé est confronté à la violence de groupes islamistes et au trafic de drogue ». Vous l’avez bien compris chers Lynxionautes. Qui veut aller loin ménage sa monture. « Douchanbé est confronté aux groupes islamistes et au trafic de drogue ». La belle phrase vient des journalistes de Faure Gnassingbé qui gèrent le site republicoftogo.com. Qui se rappelle encore du bateau « Pitea » rempli de drogue et battant pavillon sur les côtes togolaises sait de quoi nous voulons parler ici. Bien constater que, ce trafic était bien resté dans les escarcelles de la fratrie Gnassingbé. D’ailleurs, le commandant François Boko alors ministre de l’intérieur et premier flic de la république reconnaitra qu’un fils Gnassingbé voulait lui bouler le blé à hauteur de 7 milliards de Francs CFA pour qu’il la ferme. En vain ! Convenez avec nous que, si Robert Dussey apprenait que la ville de Sotouboua au Togo devenait une plaque tournante de la drogue, il nommera aussi un Togolais comme ambassadeur dans ce coin……leur ambassadeur. Tout est question d’être le premier à aller là, où le soleil brille. Argent sale ou sale argent, on s’en tape !

Camus Ali Lynx.info

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