D’après la Lettre du Continent, l’Etat islamique en Afrique de l’ouest ex Boko Haram serait un client assidu des ports ivoiriens. Selon un rapport d’Afripol, la méthode du groupe terroriste consisterait tout simplement à corrompre des responsables des ports, souvent à les piéger en filmant leurs ébats avec des prostitués qu’ils leurs payent.
L’organisation reste très active sur les ports ivoiriens. Selon Afripol, le mouvement exercerait une « influence significative » sur plusieurs responsables de ces stations portuaires. Ces pressions auraient permis à EI de recevoir librement des cargaisons d’armes et également exporter des substances illicites vers l’Europe via des ports britanniques et italiens. Malgré les revers militaires au Tchad et au Cameroun, les contre offensives de l’armée nigériane dans les fiefs, le mouvement de Shekau continue de gérer un important trafic d’arme et de pétrole selon toujours Afripol, le mécanisme ivoirien de coopération policière dont le siège de 4 millions a été offert. La lettre du continent révèle que boko haram lèverait des taxes auprès des passeurs d’armes au nord-est du Nigéria et autour du lac Tchad, tout en apportant une aide logistique aux trafiquants pour convoyer les cargaisons d’héroïne et de cocaïne.
La Lettre du Continent
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