Poutine voudrait coûte que coûte sauver les installations militaires navales dont la Russie …
L’intervention des Séoudiens et de leurs alliés au Yémen a donné à Vladimir Poutine une fenêtre de tir pour avancer ses pions en Syrie. Le président russe vient de livrer à Assad un matériel qui avait été promis dès 2011
Les frappes de la coalition arabe, menées par l’Arabie Saoudite contre les rebelles houthis au Yémen, ont à peine commencé que Moscou a annoncé qu’il allait livrer les redoutables missiles Sol-Air S300 au régime de Bachar Al Assad. La Russie qui devait livrer ce matériel dès 2011 avait pourtant suspendu le contrat au lendemain des premières manifestations contre le régime du Baath. Pour Poutine, il n’est plus temps de louvoyer.
Poutine, seul maitre à bord
Aujourd’hui, la Russie veut montrer qu’elle demeure le principal joueur sur l’échiquier du Moyen-Orient. Informé par le SVR-Services de renseignements extérieurs- et par le GRU-Renseignement militaire- de l’imminence de frappes aériennes coordonnées entre l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Koweït et la Turquie contre les forces de Bachar Al Assad, le tsar Poutine réagit. La livraison des S300 à Damas est accélérée.
Selon des sources bien informées à Beyrouth, il s’agit surtout de signaux visant à décourager Ankara et Ryad de bombarder Bacahr Al Assad. Poutine voudrait coûte que coûte sauver les installations militaires navales dont la Russie dispose dans les ports de Tartous et de Lattaquié.
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