Il faut être clair. Aucune règle universelle ne dit pas qu’un « père voleur » enfante nécessairement d’un « fils voleur ». Sauf qu’au Togo, il y a bien exception à cette règle. Ce qui nous amène à dire que la racaille autour de Faure, a qui le père, qui l’oncle, qui le cousin qui a par le passé trahi, volé ou pillé la république. Chose curieuse, leurs enfants évoluent dans le même sillage. On peut citer pêle-mêle Elliot Ohin actuel ministre des Affaires Etrangères dont le père avait bien trahi Sylvanus Olympio pour se ranger du côté d’Eyadema…
Quand on a annoncé tambour battant qu’un certain Patrick Daté Têvi- Benissan venait d’être nommé au poste de Secrétaire général de la Présidence de la République togolaise, l’idée qui a traversé toutes les têtes au Togo est celle-ci : « Ce n’est pas le fils du grand voleur et ministre des finances qui a tout pillé et s’est refugié aux Etats-Unis dans les années 1980 ? ».
De fil en aiguille, le Lynx est encore et comme toujours allé au delà où, notre confrère Togocity sous la plume d’Ekue Satchavi magnifie le père voleur, le grand bandit, le voyou de la république : « Jean Tété Têvi –Benissan ; Directeur général des Douanes, plusieurs fois Gouverneur du Togo à la BAD, BCEAO et au FMI, mais aussi à maintes reprises Ministre de l’Economie et des Finances dans les années 60 à 80 sous le régime Eyadema avant d’ « émigrer » en Amérique du Nord, plus probablement au Canada » écrit-il. Mais ce que le confrère Ekué Satchavi a oublié de bien mentionner ; est que le voleur n’avait pas « immigré » pour le plaisir, lui l’argentier qui jouissait de tous les honneurs sous la dictature ; mais plutôt avait pris la poudre d’escampette avec dans ses valises des milliards de tous les Togolais. Cela aussi constitue une désinformation monstre du confrère qu’il faut corriger avec en plus des excuses au peuple Togolais. À moins que le confrère soit aussi dans la confrérie des journalistes togolais de Bruxelles qui accepte que des hommes d’une partie du Togo volent et qu’on cache le vol…. Pourvu qu’il soit du sud Togo !
Des diplômes de trop au palais de la Marina !
La dernière fois où le frère d’Ingrid Awadé est sommé de parler, de se défendre à Lynx.info, il a plutôt préféré descendre un CV, son CV qui fait de lui un employé chez Renault, quand il est chez les blancs. Et une tête bien pensante du système de pillage aux côtés de sa petite sœur quand il est au Togo. La preuve, il est celui-là qui gère la pègre dans la diaspora qui doit toutes fois se planter en renfort aux côtés de Faure, quand il y a élection au Togo… Un coursier aux dents longues en somme. Ici, l’objectif est de rendre le diplôme long. Au cursus universitaire normal, on ajoute quelques attestations de « Workshop » et des séminaires glanés ici et là. Et cette sauce, Daté Patrick Têvi- Benissan à déjà par le passé avec son « père voleur » pris goût et sait comment rouler la mécanique. Dans un Togo, où le diplôme est d’abord perçu comme un sésame pour « voler », personne ne se fait plus prier pour étaler les faux diplômes, les diplômes tordus comme les fictifs sur la place publique. Cela s’apparente à une mode. On a vu le CV avec le « magnifique » Pascal Bodjona ; où il est écrit blanc sur noir comme nanti d’un diplôme en Sciences Politiques de l’université de Washington. Pour quelqu’un qui n’a pas encore pu faire une phrase anglaise correcte, il va sans dire que, quelque chose «cale » encore dans l’administration togolaise et bien loin dans la justice togolaise.
Quand feu Djobo Boukari rencontre feu Jean Tété Têvi –Benissan aux Etats-Unis
Quand feu Djobo Boukari, ministre de l’économie et des finances sous Eyadema est trahi comme beaucoup de ses pairs qui constituait l’intelligentsia togolaise par feu Alexis Mivedor qui était allé avertir Eyadema d’un complot de coup d’Etat contre lui, il fallait trouver la parade et dans l’immédiat. Le Tem prend la clé des champs pour sauver sa peau. Il est rapidement récupéré dans sa fuite par le PNUD. C’est dans sa tanière américaine qu’il apprend que le voleur Jean Tété Têvi-Benissan et ministre des finances a ratissé les milliards du Togo et s’est refugié en Amérique du Nord, où il navigue entre les Etats-Unis et le Canada. Cela ne pouvait pas durer que les deux ex-argentiers du Togo ne se rencontrent. Si le premier est fier d’avoir quitté le Togo sans avoir pris un seul centime du contribuable, la crapule Jean Tété Têvi-Benissan a bien lui, pris les milliards avant de prendre la fuite. La preuve au Canada, il ouvre des restaurants qui vont fermer les portes les uns après les autres par la suite. C’est dans ce décor surréaliste qu’un matin Jean Tété Têvi-Benissan « le voleur » toque à la porte de Djobo Boukari. Après quelques politesses, feu Djobo Boukari demande à son curieux visiteur le but de sa nouvelle vie en Amérique. Balbutiements, tête baissée….il raconte comment il a volé l’argent avant de détaler. Le Tem plus que précis : « Jean, dis moi…. Dans ce monde tu n’as rien trouvé à voler, à piller, c’est l’argent de tous les Togolais que tu as pris pour toi et tes enfants ? ». Regrets et larmes s’en suivent… Djobo Boukari prend congé du « ministre voleur » qui mourra bien sûr dans son exil américain dans des conditions pitoyables. Il se raconte que les enfants avaient tout qui leur était tracé pour remplacer le père…d’autant plus qu’on ne rentre pas dans les banques qu’Ekué Satchavi liste comme dans une épicerie, si papa n’a pas une fortune et des relations qui parlent d’elles mêmes….
Les fils de voleurs se rencontrent toujours !
De Faure Gnassingbé à Daté Patrick Tevi Benissan, l’histoire est têtue. Celui que Nicolas Lawson décrit au micro du confrère Sylvain Amos de Kanal K comme un enfant né avec une cuillère d’or dans la bouche n’est pas celui là qui, a pour devise de hisser l’enfant du pauvre….bien au contraire, il voue une haine viscérale contre les pauvres et leurs enfants. Dans son cercle immédiat, on compte d’abord les enfants d’anciens voleurs de la République. Ensuite les amis d’enfance et les filles aux mœurs légères qui servent plus d’espionnes que de maîtresses. Quand on veut diriger longtemps un pays, des notions, sinon le BA-BA de Machiavel qu’il faut connaître par cœur. A cela, la franc-maçonnerie à pris possession du prince togolais et peut aussi l’intimer l’ordre de nommer le « frère maçon » selon ses capacités de vol ou de nuisance au profit de la secte. Sinon, on ne choisi pas le fils de quelqu’un qui a été dans l’histoire de la nation une vraie calamité à un poste aussi sensible et visible comme celui de Secrétaire général de la Présidence. Quand on sait que le ministère des mines est resté vacant, on peut s’imaginer le but que Faure et Daté Tevi Benissan se sont fixés….pour que le premier l’y ajoute non seulement le poste de secrétaire la présidence mais aussi celui de secrétaire avec rang de ministre. Charles Debbasch à de quoi se défendre un jour si la justice togolaise devrait le coincer pour faux et usage de faux. Lui est aussi conseiller de la présidence avec rang de ministre.
Ne rien attendre : Tèvi Benissan » Junior » est venu pour piller !
C’est ce poste très juteux de sécrétaire à la présidence qui a fait de Koffi Djondo ce qu’il est aujourd’hui : Tout puissant patron d’Asky, une compagnie aérienne dont personne n’a pu déterminer jusqu’à nos jours les sources de son enrichissement révoltant. Quand les phosphates étaient a un prix, où toutes les puissances occidentales étaient aux pieds du petit Togo, l’homme avait brillé dans le grand brigandage. Avec un analphabète de la trempe d’Eyadema, l’inamovible ex -sécretaire à la présidence Koffi Djondo et le juif Maurice Assor qui officiait comme conseiller économique à la présidence font main basse sur les richesses des Togolais et se constituent tous les deux, une richesse formidable. C’est dans ce décor que Faure a voulu continuer avec les fils d’anciens voleurs. Lui-même étant sur la liste le premier. C’est ici qu’il faut mettre le doigt sur le journalisme au Togo. Notre rôle est de révéler aux Togolais ce qui s’est passé dans leur pays il y a mille ans, cent ans cinquante ou 10 ans. Notre rôle n’est pas de magnifier les voleurs et leurs enfants. Notre rôle n’est pas de fermer les yeux sur les horreurs des parents des voleurs. Comment s’imaginer que la « ventrocratie » ait envahi la république avec en tête les journalistes plus destructeurs que moralisateurs de la cité ? Heureusement que votre Lynx est là et « kankpé » pour rectifier les torts faits au peuple par une ancienne élite et maintenant par leurs enfants !
Taffa Biassi Lynx.info