Luis Moreno Ocampo : Reçu en Côte d’Ivoire comme une star de rock !

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C’est tout le bataclan des tueurs pro Ouattara et pro Guillaume Soro qui était réuni au grand complet pour recevoir un simple procureur du tribunal de la Haye. En Côte d’ivoire, tout un symbole! Non seulement l’Argentin a pour mission d’éloigner le Bété de la Côte d’Ivoire, mais aussi il doit fermer hermétiquement les yeux sur les autres tueurs qui ont du sang de pauvres Ivoiriens qui dégouline  encore sur leurs cravates et chemisettes sous un soleil de plomb dans la Ouattarandie.  Luis Ocampo est bien arrivé. Et son arrivée coïncide avec l’arrestation du capitaine Séka-Séka proche de Gbagbo. Comme pour montrer au procureur du TPI, comment le prisonnier est traité dans la nouvelle Eburnie, c’est en caleçon, qu’il a été présenté à la télévision. La république que Venance Konan et Tiburce Kofi  se sont toujours souhaités, est entrain de s’ériger. Et cela se fait bien malheureusement sur des monticules de flaques de sang et des ossements humains. Désormais en Côte d’Ivoire, à chaque ethnie son quinquennat. Tous ceux qui ont servi sous Gbagbo sont directement des Gbagboïstes. Il faut leur apprendre à céder la place aux argousins du nouveau maître. En attendant que les autres ethnies viennent chasser les Dioulas. Passons.

 Luis Ocampo Moreno : Objectif extraire Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire

En attendant que  Mouammar Kadhafi, Omar Béchir, arrivent avec leur suite, c’est le pauvre Gbagbo que les hyènes  Occidentaux et leurs satrapes noirs ont choisi de manger. Faut-il se rappeler de sa phrase lancée à la jeunesse africaine réunie au sein du COJEP au lendemain de sa réélection pour comprendre le degré de grandeur de l’homme ? «  Je vous fais cadeau de ma vie ». En France, son seul nom évoque la panique, à tel point que, pour les politiques de gauche ou de la droite, les valeurs et la notion d’équité et de justice ont disparu dans le vocabulaire français. Martine Aubry « sœur maçonne »  d’Alassane est enjaillée par l’idée de déposer le bété dans une cellule de la CPI. Quand il s’agit de la grandeur de la France, l’amitié « socialo- socialiste » n’a plus d’importance. Pour que Bolloré, Martin Bouygues, Lagardère…. et tout  le gotha des affairistes français fonctionnent à plein temps en Côte d’Ivoire, il faut que l’enfant ivoirien soit « calé » chez les blancs et les blancs soient en toute liberté au pays de l’enfant ivoirien.  Tout se passe de commentaires. L’Afrique n’a jamais été aussi humiliée et la Côte d’Ivoire faite si petite. C’est la Côte d’Ivoire versus Ouattara. On fait sortir les nationaux, et on fait rentrer des étrangers. L’enfant de Dimbokro, s’il l’est vraiment, n’a-t-il pas eu l’idée de chasser tous les cuisiniers noirs pour les remplacer par un cordon bleu français sous les tropiques ?

 Mais diantre ! Que faut-il cracher aux Africains au visage encore, afin qu’ils comprennent que la raison a quitté le continent? Comment avions-nous tous échoué au point d’acclamer les pires terroristes du monde, voire  les magnifier quand nos propres enfants qui luttent pour la souveraineté du continent doivent passer à la trappe ? Le dossier est déjà ficelé  avec le cas Gbagbo. Le monde de la jet set américaine et française a déjà tout peaufiné. Il ne reste que l’avion qui doit déposer l’Ivoirien le plus connu du monde dans l’enceinte de la cour Pénale Internationale. Et qui peut bien nous dire si demain Ouattara et Soro ne seront pas ses voisins de cellule ? D’autant plus que le « petit gros » a encore un dossier plus gros et plus salé que celui du président Laurent Gbagbo. A cette question, le directeur Gilles Olakounlé Yabi de Crisis Group pourtant très Ouattariste est plus explicite :  « Théoriquement on ne peut pas exclure cette possibilité dans la mesure où il a affirmé cette position de chef suprême des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) qu’il  a créées par décret avant même qu’il ne soit installé par le Conseil constitutionnel en mai 2011».

 Mais, ici ce n’est plus le droit qui sera lu. Quand on ouvre sa porte, c’est pour appeler le sorcier et le voleur à y rentrer. En France tout le monde le sait. C’est pourquoi, on a d’abord donné à Alassane une carte de séjour de 10 ans. Après, il est passé chercher sa nationalité française. Pour vous dire, que les Gaulois, ne l’ont pas tout de suite fait un des leurs. Il a fallu dix ans pour qu’on étudie comment le formaté pour qu’il singe comme eux. Depuis il est « le préfet » de la France, pardonnez-moi le président de la Côte d’Ivoire. C’est dans ce méli-melo, que Ouattara a pris soin de transformer son pays  en un foutoir, mieux en un terrain de football ou chaque français peut venir taper le ballon et dans la direction voulue. Alain Toussaint, porte-parole du président Laurent Gbagbo avance que la date fatidique pour le transferement du président élu par les Ivoiriens se situe avant le 16 novembre 2011.

 L’enjeu est double. Il faut que les législatives se passent sans Gbagbo en Côte d’Ivoire pour éviter un vote sanction de la population contre les nouveaux loubards installés au pouvoir par les canons français. Secundo, il ne faut pas que le cas Gbagbo s’invite dans la présidentiel de 2012 en France. Sarkozy sait qu’il ne pourra convaincre personne sur la démocratie qu’il disait apporter aux Ivoiriens. Mais pour l’heure, c’est le procureur Ocampo qui sable le champagne. Au pays des nègres, il est une star au même titre que les Beatles, les Rollings Stone, les Pink Floyd. Lui non plus ne savait pas que du côté de l’Eburnie, les deux premiers tueurs (Ouattara et Guillaume Soro)  l’aimaient si tant ! Allez-y comprendre le deal.

Camus Ali Lynx.info

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