En effet, des religions notamment l’Islam d’une part et d’autre part, l’histoire de l’humanité, enseignent que la première femme a été créée à partir d’une des cotes du premier homme. Eve qui est cette première femme, a donc été créée à partir de la cote d’Adam. Aussi, l’évangile de Mathieu dans la Bible n’enseigne-t-il pas :« N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme… C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? …Ainsi ils ne seront plus deux, mais une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni… ».
Sur le plan coutumier, la fille qui grandit s’attend à ce que l’on lui trouve un mari. L’acte de mariage vient comme un lien sacré qui lie non seulement les deux êtres, mais et surtout, les deux familles. On apprend à cette dernière certaines valeurs comme le respect, l’humilité, la disponibilité, la soumission, etc.
A partir de ces allégations, nombre de femmes qui y croient fermement, chantent à qui veut les entendre : « Après Dieu, c’est mon mari. La première personne qui me force le respect est mon époux », disent-elles. Pourquoi cette conviction ? De ferventes religieuses se sont justifiées par les enseignements coraniques et bibliques. Pour elles, une femme, une fois au foyer, ,ne doit répondre et ne doit jurer que de son époux après Dieu. D’autant que des religions enseignent que l’accès du jardin d’éden (le paradis), pour la femme mariée dépendra des attitudes et mieux du devoir de respect et de soumission qu’elle adoptera à l’endroit de son homme.
C’est donc bien convaincues de ces enseignements que certaines femmes « vénèrent » leur époux. D’autres moins religieuses, mais croyantes tout de même en Dieu, ne placent pas leur époux juste après Dieu. « Je respecte mon homme parce qu’il me donne tout. Vraiment tout. Je suis une femme comblée et épanouie. Mais de là, à considérer mon mari comme le premier personnage après Dieu. Je trouve que cela est une hypocrisie », soutient cette dame. Après Dieu, il y a d’autres personnes à qui la femme doit plus de respect que son époux, à son avis. Sont de ces personnes, cite la dame, les parents par exemple. A l’en croire, ce sont les géniteurs sans lesquels, l’on ne peut parler de vie, qui méritent en premier le respect et la dévotion que la femme doit accorder à autrui, après Dieu. Certes ! Il faut cependant noter que ces représentations diffèrent d’une personne à une autre et en fonction des sociétés. Avec cette évolution des mœurs où le mariage n’est plus une question prioritaire, où le combat aveuglé et enragé pour l’égalité entre l’homme et la femme, où les femmes semblent se plaire dans le célibat,… l’époux serait loin d’être le personnage à craindre après Dieu. Ne blasphémons donc pas !
Bassératou KINDO