Le Togo n’est pas la propriété d’un clan

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Dans la pratique, en tant que système politique, la démocratie se caractérise par des valeurs et repose sur des principes et des règles. Elle s’expérimente et ne s’épanouit mieux que dans un Etat de droit. Parmi les principes et règles démocratiques, deux sont déterminantes pour dire si un Etat peut être qualifié de démocratique ou non. Il s’agit de l’alternance au pouvoir par les urnes, par la volonté du peuple, et la force des institutions républicaines qui régulent la vie démocratique dans le pays. De plus, la démocratie ne saurait se détacher des droits de l’homme, ni servir de prétexte à des violations de ces dits droits. Car, en ce donnant pour finalité le bien-être des citoyens, la démocratie se présente comme un système de protection des droits de l’Homme.

 

Mais malheureusement, toutes ces théories, l’éthique démocratique et les Droits de l’Homme, ont été totalement remises en cause dans les crises électorales et postélectorales qu’a connues le Togo de 1990 jusqu’à ce jour.

Le Togo est toujours un pays de non droit, de non respect de la liberté d’expression et de la presse écrite. Quelque soit la durée des mensonges, des faux et usage de faux rapport de la CNDH, vols, pillages, trafics de drogues et autres, des répressions, tortures, tueries,  assassinats, menaces, enlèvements, violations des droits de l’homme et des intimidations, le peuple sera libéré un beau jour des mains de ce clan et famille qui pense que le Togo est sa propriété privée. Il se trompe car le Togo est un bien commun de tous les Togolais. Aucun pouvoir de l’Homme n’est éternel, seul le pouvoir de  DIEU est éternel.

Ce n’est pas moi qui ai tué Sylvanus Olympio dans la nuit du 12 au 13 janvier 1963, ni tous les gens tués par ce régime. Ce n’est pas moi qui ai tué Etienne Gnassingbé Eyadéma en janvier 2005. Ce n’est pas moi qui ai tué plus de 1000 togolais en avril 2005, par le biais d’une parodie d’élection copieusement arrosée de sang pour conserver le pouvoir. Ce n’est pas moi qui ai volé en mars 2010, l’élection présidentielle pour rester au pouvoir. Ce n’est pas moi qui les 12 et 13 juin 2012 ai donné de l’argent et fourni des armes aux miliciens pour semer des désordres lors de la marche et du sit-in du CST à Déckon où il y avait des blessés et des morts. Ce n’est pas moi qui ai demandé ni payé des miliciens pour empêcher la marche du CST à Kara le 4 août 2012. Ce n’est pas moi qui ai demandé ni payé des miliciens pour qu’ils sortent avec des gourdins, des coupe- coupes et autres pour frapper et blesser les manifestants du CST et ANC le samedi 15 septembre 2012 au quartier Tokoin Doumasséssé (Adéwui).  Je vous demande plutôt de rechercher ces criminels, miliciens et tortionnaires qui ont le sang des Togolais sur les mains, que plutôt de me chercher, pour me tuer parce que nous avions dit ce que tout le monde, y compris l’entourage immédiat de Faure Gnassingbé, pense tout bas dans notre journal mensuel La Nouvelle N°0004 du 15 juillet au 15 août 2012.

Notre pays, dans tous les secteurs et au plus haut sommet de l’administration,  est gangrené par des corruptions, magouilles organisées et malversations.

Tenez vous bien, au mois de mars 2012, il s’est passé quelque chose de très importante et incroyable au commissariat de Djidjolé à Lomé. Il s’agit d’une affaire de plus de 2 milliards de francs CFA qui est resté sans suite. Cette affaire concerne un Nigérian (Ibo) vivant en Italie et de passage à Lomé. Ce Nigérian était en possession de faux billets  de dollars, d’euro et de plus de 2 milliards de francs CFA, et était arrivé à Lomé pour les faire couler. Dénoncé aux agents de police Togolaise par un de ces complices, le fossoyeur a été arrêté avec les faux billets et conduit au commissariat de Djidjolé. A la surprise générale cette histoire est étonnement restée sans suite, car ce dernier a été libéré et les faux billets saisis ont disparu dans la nature.

La question qu’on se pose à La Nouvelle est que : Qui est derrière ce réseau ? Où son passé les faux billets ?

Nous demandons aux autorités Togolaise de la sécurité et de la justice, qu’elles nous éclairent sur cette affaire qui a été étouffé à un niveau.

Bonéro BETUM-LAWSON

Journal La Nouvelle

 

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