
La Cour des comptes indique donc que le site de la fondation de Carla Bruni, mis en ligne dès 2009 et toujours disponible à l’adresse Carlabrunisarkozy.org, a été pris en charge par l’État pour un montant total de 410 000 euros.
Début mai, Matignon publiait le coût mensuel pour l’Etat des collaborateurs de la Première dame, Valérie Trierweiler. En réponse à une question du député UMP de l’Yonne, Guillaume Larrivé, l’Etat avait indiqué que « le total des rémunérations mensuelles nettes des cinq personnes [affectées au service de la compagne du chef de l’Etat] est de 19.742 euros ».
Les services du Premier ministre avaient complété cette réponse d’une comparaison avec le dispositif dont bénéficiait Carla Bruni-Sarkozy, qui n’était pas nommément citée : « huit collaborateurs étaient affectés au service de la Première dame en janvier 2012 pour une rémunération mensuelle nette globale de 36.448 euros ».
« A celle-ci s’ajoutaient tous les mois les facturations de deux prestataires externes assurant pour la Première dame la gestion d’un site internet pour un montant de 25.714 euros, soit une dépense mensuelle totale de plus de 60.000 euros », avait conclu Matignon.
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