Le Géneral Béréna : Pas trop « propre » pour l’ONU

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Il ne faut pas se masquer la face. Sous d’autres cieux ,on aurait accueilli l’arrivée du géneral Gnakoudè Béréna aux côtés du sud-coréen Young J. Choï en Côte d’Ivoire comme une reconnaissance bien méritée des Forces Armées Togolaises (FAT). Au Togo, ce géneral, qui n’est pas directement  cité dans le rapport de l’ONU comme dans celui de Joseph Koffigoh, n’est pas non plus saint.  Il fait partie de l’aile silencieuse qui pense que le pouvoir ne doit et ne peut quitter la Kozah. Très proche de Kpatcha Gnassingbé dont le nom revient sur chaque ligne du rapport de l’ONU, Béréna peut être peint comme un général qui tue sans l’arme en main. Avec le départ de Kpatcha du ministère de la Défense et des Anciens Combattants et le vrai-faux coup d’Etat du 14 avril 2009, Faure va le réduire au rang d’un simple conseiller aux côtés d’un autre tortionnaire qui a fait par le passé ses preuves: Kumah Bitenewé, le véritable ministre de la défense, tous fils de Pya. Né en 1953, le nouveau commandant de la Force de l’ONUCI a également occupé le poste de commandant de la force du Groupe de surveillance de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, l’ECOMOG, déployé en Guinée-Bissau en 1998-99

Camus Ali Lynx.info

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