Le 1er Mai en Côte d’Ivoire : bonne fête du chômage, du mensonge et du vent !

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 Les emplois en été créés. En tout cas, ceux qui ont été promis durant la campagne électorale de 2010. C’est donc le lieu de fêter en Côte d’Ivoire. Nous sommes le 1er mai 2012. Un million d’emplois avaient été promis. Un an après, il y a un million de chômeurs. Qui pouvait espérer mieux en octobre 2010 au moment où Ouattara promettait le vent aux Ivoiriens ?
 
Personne, sauf les Ivoiriens qui savaient, qui connaissaient cet homme dont la nationalité, la mère, le pays, le lieu de naissance, la date de naissance, les compétences intellectuelles et professionnelles, les relations avec les milieux mafieux, les rapports avec les caisses de l’Etat, ont toujours été entourés d’une enveloppe de mystère et de doute.
 
Mais le monde occidental mené en bateau par Nicolas Sarkozy, complice de longue date de cet individu de peu de valeur « qui n’a ni parole d’honneur, ni le sens de l’honneur » selon le Président Thabo Mbeki, a imposé par le feu des bombes et dans le sang des étudiants ivoiriens, ce bonhomme qui se faisait passer pour un chercheur d’argent, un créateur d’emplois et un déclencheur de croissance économique.
 
Le 11 avril 2011, les valeurs légales promues dans une République normale ont été inversées. Depuis lors, la Côte d’Ivoire se retrouve à l’envers.
 
Mais dans un pays où tout fonctionne à l’envers désormais, être licencié sans droit pour appartenance ethnique ou militantisme politique réel ou supposé au FPI (Front Populaire Ivoirien) et se retrouver à la rue, cela s’appelle, créer des Emplois, dès lors qu’il y aura un « Rattrapé ethnique » pour occuper votre poste sans qualification ni compétence technique. Ici, l’expression « déshabiller Pierre pour habiller Paule » ne peut que trouver tout son sens et servir de fondement philosophique au Programme de « Rattrapage ethnique ».
 
Mais pour un esprit à l’envers, dans un corps à l’envers, les bons emplois, le « Bon travail » a pu être créé ailleurs qu’en licenciant les militants du FPI ou les personnes considérées comme appartenant à une ethnie ennemie de Ouattara, pour embaucher des analphabètes et demi-lettrés en leurs lieux et place.
 
Ainsi, les mécaniciens, tauliers, taulards, maçons, ferronniers, cordonniers et balanceurs de mini cars urbains appelés Gbaka, ont presque tous été embauchés par le régime Ouattara dans les « emplois du futur » comme le meurtre, le viol, le braquage de domiciles et de véhicules, les attaques nocturnes de villages et de voyageurs, les agressions à caractère ethnique, le port de tenues militaires et la détention d’armes de guerre sans aucun statut administratif, les assassinats ciblés, l’extorsion de fonds, l’expropriation et l’occupation armée de résidences familiales ou de terres agricoles, etc. etc.
 
Donc Ouattara a créé les emplois qu’il a promis.
 
En octobre 2010, il avait exhorté certains Ivoiriens à ne pas donner leurs voix au chômage. Aujourd’hui, tous les Ivoiriens se rendent compte qu’il avait pour eux un projet très ambitieux de licenciement ethnique et de destruction des commerces.
 
En octobre 2010, alors tout feu tout flamme, il leur avait promis faire inscrire la Côte d’Ivoire sur la liste très honorable des pays émergents. Eh bien 12 mois après, la Côte d’Ivoire est sur la liste très funeste des destinations interdites.
 
En octobre 2010, ne promettait-il pas qu’il était la Solution en tant qu’ADO Solution, pour mettre fin à la pauvreté ? Que non ! Il a finalement érigé l’indigence sociale en condition normale de vie.
 
Pi, à la même date, ne dénonçait-il pas les prix assez raisonnables des aliments de première nécessité, les présentant comme excessifs ? Un an après, il a rehaussé ces prix pour les faire passer du simple au double afin de les rendre insupportables.
En conséquence, il s’ensuit une baisse vertigineuse de la consommation provoquant une baisse drastique du chiffre d’affaires au niveau de la grande distribution qui est alors obligée de réduire son personnel ; quoi de plus utile, dès lors que les besoins se font de plus en plus pressants en braqueurs et violeurs réservistes.
 
Et que dire des petits commerçants dont les fonds de roulement ont disparu entre temps pour avoir servi à nourrir leurs enfants affamés ?
 
Et pourquoi ne pas se souvenir des petits commerces qui ont été fermés après une opération de destruction et de déguerpissement inhumaine et immorale perpétrée par le régime Ouattara sous le fallacieux prétexte qu’il conduisait une Opération dite de « Pays propre » ?
 
Et pourquoi ne pas révéler au monde entier que des villes aux campagnes agricoles, toutes les familles sont désormais condamnées à une misère inqualifiable, parce qu’elles ont vu leurs niveaux de vie ramenés au plus bas de l’échelle sociale comme si cela permettait à Ouattara de réaliser le rêve qu’il avait les Ivoiriens ?
 
Alors, après un si grand exploit qui fait gémir tous les Ivoiriens de souffrance et de désespoir, à l’exception d’une poignée de complices ayant été éligibles au Programme de « Rattrapage ethnique » dont il a fait la promotion en France lors de son voyage dit d’Etat, il faut bien que la fête du 1er mai 2012 se fasse en Côte d’Ivoire.
 
Donc la fête va se faire. A l’envers, bien entendu. Mais elle se fera.
 
Au menu, il y aura du mensonge, encore du mensonge et puis encore du mensonge. Et après, chacun s’en ira la gorge nouée, affligé, gavé de foutaise Ainsi va la Côte d’Ivoire. Ainsi sera fêtée le 1er Mai, fête du Chômage, du Mensonge et du Désespoir en Côte d’Ivoire.
 
Et pour une fête à l’envers, pour célébrer des créations d’emploi à l’envers, dans un pays à l’envers, dirigé par un étranger présenté à l’envers, faisant la promotion des contre-valeurs et vivant de contre-valeurs, disons le tout net : il faudra avoir le cœur solide pour entendre les niaiseries, les menteries, les fourberies, les apologies éhontées qui alimenteront les blagues appelées discours du 1er mai 2012.
 
Cela dit, Bonne fête du Chômage, du Mensonge et de la Honte à tous !
 
Demain, quand on vous débarrassera de cet individu hautement toxique, j’ose espérer que les pires souffrances d’aujourd’hui vous serviront de leçon et que vous ne retomberez plus jamais dans l’insouciance et l’amusement. On ne joue pas avec un Etat et le pouvoir d’Etat.
 
 A Très bientôt.
                                                      
Hassane Magued

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