Laurent Gbagbo : Mes enfants, personne ne dira que votre papa fut un voleur!

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Eyadema, Mobutu, Faure Gnassingbé, Obassandjo, Blaise Compaoré, Paul Biya, Sassou N’guesso…. autant de tribuns de la France qui ont tellement mis dans les banques européennes qu’il n’en sont mêmes plus capables de lever le petit doigt quand les décideurs « blancs » toussent. La peur que les comptes soient bloqués ou purement gelés en cas d’un nationalisme par les banques européennes hante les palais sous les tropiques. Ils ont pillé l’Afrique et ne comprennent pas la résistance de Laurent Gbagbo. Pour nombre de chefs d’Etat africains c’est une folie que d’exiger que son peuple soit libre, indépendant et débarassé des puissances capitalistes et impérialistes. Après avoir cherché au peigne fin les comptes qui pourraient être cachés par Gbagbo, toute l’Europe a fini par jeter l’éponge. L’intégrité de l’homme est salutaire à tel point que ses plus grands ennemis lui reprocheraient tout : sauf la rapine, le pillage des deniers publics, le brigandage financier. Gbagbo est entrain d’écrire l’histoire. Cette histoire qui fait déjà tâche d’huile dans le subconscient collectif d’une jeunesse africaine. Passage éclair sur la vraie vie de l’homme.

L’intégrité est une règle d’or dans la gestion de l’Etat selon Laurent Gbagbo. Du temps de l’exil du Camarade Laurent GBAGBO, temps de grande galère pour lui, le pouvoir PDCI a voulu porter atteinte à son honorabilité et à son intégrité afin de le discréditer à jamais et mettre ainsi un terme à sa carrière politique. Par un émissaire, le Président Houphouët Boigny lui proposa une forte somme d’argent pour mettre fin à son exil, rentrer en Côte d’Ivoire, et certainement militer au PDCI. A chaque fois, il a rejeté l’offre et posé plutôt une condition politique claire : que s’instaure une discussion sur un multipartisme effectif en Côte d’Ivoire. Pendant qu’il était en exil, le pouvoir PDCI a continué à verser son salaire sur son compte bancaire alors qu’il avait pris acte de son abandon de poste par l’arrêté rectoral n° 82-373 du 7 juillet 1982, signé par le recteur d’alors, Monsieur VALY Charles Diarrassouba. Non seulement Laurent GBAGBO ne s’est jamais servi de cet argent, mais au cours de plusieurs conférences publiques données en France, il a indiqué ce que devrait être la démarche du gouvernement : retirer ces quelque 2 millions et demi d’un compte qu’il ne considère plus comme le sien depuis le 7 juillet 1982, et les reverser au Trésor public. Le 30 août 1985, un individu retire une somme de 200 000 F de ce qui fut jadis son compte afin d’insinuer que depuis Paris Laurent GBAGBO signe des chèques sur Abidjan. Etonnée de cette rumeur, EHIVET Simone saisit le gérant de la SIB qui, à son tour, saisit la police. Les 200 000 F sont alors revenus miraculeusement dans le compte et le coupable a été retrouvé : un certain ADAMA Koné né en 1957 à Yamoussoukro. Il possède la carte d’identité n° 430/00685/76.

«Le jour où je suis devenu Président de la République, j’ai réuni tous mes enfants. Je leur ai dit : «Ce poste, je vais l’occuper avec honneur. Je vais faire en sorte qu’on ne dise jamais que votre père a volé 5 francs. Je vais faire en sorte que celui qui porte mon nom n’ait pas honte. Je vais faire en sorte qu’on ne regarde pas mes enfants en disant : «Voilà le fils du voleur ou le fils du traître». Mais vous, le seul héritage que je vous laisse, comprenez-le dès aujourd’hui, c’est mon nom. Qu’il m’arrive quelque chose tôt ou tard, je n’ai aucun compte à l’étranger. Je n’ai aucune maison à l’étranger. Le seul héritage que je vous laisse c’est mon nom. Soyez dignes de ce nom, parce que ce nom est propre. S’il n’était pas propre, j’aurais été écrasé par mes adversaires pendant toute ma lutte. C’est cela ma foi et c’est cela ma voie. Parce que j’estime que c’est par cette voie-là que les jeunes africains peuvent avoir un réveil. Mon rôle, ce n’est pas d’accumuler l’argent. Mon rôle c’est d’aider les jeunes à gagner de l’argent, pour gagner leur vie. Voilà le sens de ma lutte». Le Président Laurent GBAGBO a également pris l’engagement de ne pas mêler la gestion des affaires de l’Etat avec des activités économiques privées. L’histoire montre que chaque fois qu’un homme politique a voulu mêler les deux activités, il a trouvé le malheur sur son chemin. Sur cette question, il admire deux hommes politiques français : le Général de Gaulle qui est de droite et François Mitterrand qui est de gauche. Face à l’argent public, ils ont eu la même attitude. Aucun d’entre eux n’était un homme d’affaires. Ils ont eu des partenaires qui ont été salis mais ils n’ont jamais eux-mêmes été cités dans une affaire.

Camus Ali Lynx.info

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