La Risposte : Pour le 18 juin, restons sereins !

0

La sagesse africaine si riche et si profonde, nous enseigne qu’on ne peut pas cacher le soleil avec sa main. Il en est de même de la vérité. Comme le soleil omniprésent au-dessus de nous, aucun mensonge si habilement maquillé ne peut la cacher longtemps.

C’est un peu l’histoire de Laurent Gbagbo, dont les adversaires ont bombardé la résidence, l’ont exhibé devant caméras et appareils photos, l’ont enfermé dans un goulag au nord de la Côte d’Ivoire, pour finalement, colis trop encombrant, le déporter à la Haye, chez les négriers du siècle présent. Alors qu’ils pensaient en avoir fini avec lui, voilà leurs sommeils troublés et l’angoisse les envahir au fur et à mesure qu’approche la date fatidique du 18 juin. Tant et si bien qu’il ne se passe aucun jour sans qu’ils n’en parlent. Ils en sont tellement hantés et torturés dans leurs consciences de comploteurs (s’ils seulement ils en ont). Le sujet fait même vendre leurs journaux.

Le 18 juin 2012, se tient l’un des procès les plus attendus par le monde entier.. Personnage principal : Laurent Gbagbo, président de la République de Côte d’Ivoire, démocrate africain. L’enjeu est de taille : pour ses adversaires, il s’agit de mener à sa phase finale, le complot qu’ils ont fomenté depuis le début, contre ce nationaliste trop gênant. Il s’agit surtout de tenir cacher toute les intrigues qui leurs ont valu de l’amener là où il se trouve aujourd’hui. Pour ses partisans, c’est une aubaine, une occasion unique pour dire au monde leur part de vérité dans cette affaire, mais aussi de briser le mythe du dictateur infréquentable, monté de toute pièce pour accabler leur leader Laurent Gbagbo. Pour de nombreux africains, l’issue de ce procès pourrait apporter des réponses aux questions qu’ils se posent très souvent : un pays africain peut-il revendiquer son autonomie et son indépendance, donc la liberté devant des pays dits grandes puissances de ce monde sans en être inquiété ? Le peuple africain peut-il engager la bataille de la liberté contre l’hégémonie occidentale et la remporter ?

De toute évidence, nous sommes à l’aube, dans l’attente imminente du lever du soleil, donc  de la vérité. Parce que nous l’avons, nous avons foi en notre lutte, en notre combat. Peu importe le temps, nous savons que nous triompherons. Ce 18 juin, la bataille est déjà gagnée, car le monde entier a vu et verra encore notre mobilisation et notre engagements sans précédents autour de  Laurent Gbagbo, autour d’un  idéal commun, avec en filigrane un hommage aux dignes fils de l’Afrique tels Kouamé N’Krumah, Patrice Lumumba, Nelson Mandela…, figures emblématiques de la lutte africaine. Restons donc sereins, parce que jamais l’injustice, le mensonge et la méchanceté n’auront raison d’un peuple solidaire et déterminé derrière son leader.

Marc Micael
Zemami1er@yahoo.fr

Partager

Laisser une réponse