Note du Lynx :
La France et les Etats-Unis ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Il faut « effacer » Laurent Gbagbo de la terre. A défaut, utiliser de l’acide comme ce plaisait à décrire cet officier belge comment son pays a tué lentement Patrice Emery Lumumba, montrant les restes de quelques dents du nationaliste à toute la planète sans remord et sans être inquiété. Et qui peut empêcher le « monde civilisé » de faire la démonstration « sauvage » qui consiste à tuer les leaders des autres peuples ? Nous avions obtenu au Lynx une copie confidentielle qui circule actuellement entre les chancelleries de France et des Etats-Unis et qui en dit long sur le sort qu’on veut réserver à Laurent Gbagbo ? Ce qui expliquerait le départ imminent et sans avertissement de Mamadou Koulibaly qui ne voudrait se fatiguer de demander des comptes à la France et aux Etats-Unis pace que ce serait une lutte de trop pour lui ? Où a-t-il subitement trouvé de l’argent pour la création d’un parti politique, lui qui disait et montrait son incapacité de créer un parti politique, faute d’argent ? Quelque soit la fin de Laurent Gbagbo, les Africains auront encore été des témoins passifs dans un continent de 54 pays où l’union veut dire se présenter devant l’Occident avec 54 arguments, 54 décisions, 54 manières de voir le monde, ……. Ave Gbagbo, ceux qui t’ont vu mourir te saluent !
De sources proches de certaines Chancelleries Occidentales à Abidjan, les Ambassadeurs de France et des USA auraient été sollicité pour obtenir leur agreement pour une mort naturelle du Président Laurent GBAGBO en résidence surveillée à Korhogo depuis bientôt trois mois.
Les dépositaires du palais d’éburnie après analyses, auraient indiqués aux deux diplomates, la quasi impossibilité de gouverner la Côte d’Ivoire tranquillement avec un leader de la trempe de Laurent GBAGBO en prison.
Ils auraient ajouté que le nombre trop élevé de ses partisans et militaires à l’extérieur présente une menace très élevée pour la sureté de l’Etat ivoirien. Ils sont convaincus que toutes ses personnes nourrissent des espoirs de reconquérir le pouvoir d’Etat pour ramener leur champion à la magistrature suprême.
Pour annihiler définitivement toute velléité insurrectionnelle et ramener en Cote d’ivoire tous les exilés, il faut leur ôter la source de leur espérance. Pour se faire il aurait été envisagé la mort du Président Laurent GBAGBO. La stratégie arrêtée consisterait à provoquer sa mort naturelle.
Pour se faire il aurait été décidé de l’éloigner de son médecin personnel à qui l’on aurait déjà signifié qu’il n’est pas en résidence surveillée mais plutôt son patient. La possibilité lui est accordée de regagner sa famille et de revenir voir son patient une fois par semaine. Le médecin aurait déjà donné son accord à l’idée de revoir sa famille nucléaire parce que ses enfants qui sont encore à la maternelle le réclament tous les jours.
Le Président Laurent GBAGBO fait l’objet d’un suivi régulier de la tension, cette maladie pernicieuse serait exploitée afin que, durant l’absence de son médecin, des substances aggravantes soient ajoutées à son repas pour faciliter la montée de la tension. Ainsi, lentement, sa tension atteindra un seuil de non retour qui provoquera inéluctablement sa mort naturelle.
L’autopsie demandée par sa famille conclura qu’il est décédé suite à une montée irréversible de la tension : MORT NATURELLE. Personne ne saura que la montée de la tension a été provoquée.
Dans la tourmente, le médecin personnel serait soustrait pour être mis à l’abri en Afrique du Sud. Son passeport ordinaire biométrique serait en cours de confection vu qu’il ne pourra pas utiliser son passeport diplomatique qui nécessite une Note Verbale du Ministère des Affaires Etrangères.
Le principe de ce schéma aurait été arrêté. Mais la grande interrogation réside dans l’attitude du médecin personnel du Président GBAGBO. Serait-il complice des concepteurs ou fait-il preuve de la naïveté d’une personne à qui on offre une occasion de revoir son épouse et ses enfants après trois de captivité ?
L’avenir nous permettra d’être véritablement situés.
Une correspondance particulière de
Traoré Philippe