La chute de Blaise, un échec cuisant pour la franc-maçonnerie en Afrique de l’Ouest

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 En prenant le titre de la mort de Sankara, l’intrépide Blaise, est devenu le tyran le plus respecté d’Afrique de l’Ouest

Les francs-maçons d’Afrique de l’Ouest ont perdu un élément clé au sein de la CEDEAO. La chute inattendue de Blaise Compaoré, n’était pas prévue sur le calendrier maçonnique.

L’ancien grand maître de la Grande Loge du Burkina Faso, comptait sur l’influence de ses « frères de lumière » pour se maintenir à vie au pouvoir. Le plan a échoué et l’agenda maçonnique est quelque peu dérangé.

Les loges africaines sont tenaces et n’abandonneront pas si facilement le pouvoir au Burkina-Faso. Le successeur de Blaise, risque fort d’être un autre initié dès que l’armée rendra le pouvoir aux civils.

Le Faso de Compaoré indispensable aux grandes loges ouest-africaines

Le Faso sous Blaise Compaoré, était le symbole de la puissance maçonnique en Afrique de l’Ouest. Initié de haut rang, les compétences politiques de Blaise et ses facultés occultes, faisaient de lui l’un des présidents les plus craints par sa population.

Un concept de l’illumination stipule : « la mort est la fin inévitable pour tous, par conséquent, il est préférable d’y conduire ceux qui nous ferons obstacle ». C’est pourquoi, la version réelle de la mort de Thomas Sankara dépasse le simple coup d’Etat car, il fut lui même un initié selon Doumby Fakoly… En prenant le titre de la mort de Sankara, l’intrépide Blaise, est devenu le tyran le plus respecté d’Afrique de l’Ouest.

Grâce au Burkina et au charisme de Compaoré, les loges pouvaient à tout moment créer des incendies que le bon vieux Blaise s’empressait d’éteindre en tant que médiateur. A chacune de ces médiations, les intérêts de ses « frères de lumière » étaient toujours préservés.

Nommé par Consensus hypocrite, Blaise était toujours là pour détruire ou soutenir la rébellion. Au Togo, en Cote d’Ivoire, au Mali, les sales besognes et des actes impardonnables, ont été commis dans l’ombre.

La Grande Loge Française a perdu son initié le plus efficace et le plus implacable. Les burkinabés, qui se sont révoltés contre ce pharaon des temps modernes, pourraient le regretter amèrement.

Des velléités de vengeance chez l’ex homme fort du Faso ?

La flamme éternelle qu’a allumé Thomas Sankara dans le cœur des africains, brille de mille feux en ce moment mais, le spectre de l’ère Compaoré est toujours à Ouagadougou.

C’est impossible de remplacer un homme comme Blaise Compaoré. Un militaire sanguinaire, dictateur et occultiste avec un charisme hors du commun et un esprit malveillant toujours prêt à se sacrifier pour la cause. En Afrique, Blaise était un maitre et son initiation a certainement atteint le 33e degré du rite écossais.

C’est un homme qui est au dessus de certaines émotions. Norbert Zongo l’aura appris à ses dépends (Paix à son âme). Le Burkina n’est pas à l’abri car la franc-maçonnerie y a régné pendant 27 ans. Le recours aux armes, la guerre, le sang versé est toujours bon pour leurs affaires. Les révolutionnaires qui ont pris le pouvoir, n’y feront pas long feu.

La naissance d’une démocratie vient toujours après des affrontements sanglants et les super commandos de Blaise sont toujours une force capable de déstabiliser l’équilibre du pays. Le peuple croira avoir chassé le démon mais, pour l’intronisation d’un intellectuel appartenant aux loges, le nécessaire sera fait.

L’équation du choix de l’Homme idéal

Moussa Daddis Camara de la Guinée Conakry, Amadou Haya Sanogo du Mali, sont des personnalités qui devraient inspirer Isaac Zida au Faso. Il n’échappera à aucun piège qui lui sera tendu par les loges si jamais elles s’en prennent à lui.

Pour le bien être des burkinabés, le chef de la transition a tout intérêt à ne parler de procédures judiciaires contre Compaoré. Son devoir sera de trouver un moyen de révéler la réalité des travaux secrètement accomplis par les loges. Il devra tout faire pour que le futur président du Faso ne soit membre d’aucune loge maçonnique.

Pour un Burkina libéré de Blaise, ses frères et ses maitres, le chef de la junte au pouvoir a besoin du soutien inébranlable de son peuple. C’est au peuple du Burkina de bien réfléchir et se sortir de l’emprise maçonnique sur leur pays. Aucun pouvoir secret ni aucune science occulte, ne justifie le massacre d’innocents.

Blaise est peut être parti, mais si son successeur est aussi franc-maçon, alors la lutte n’aura servi à rien !

Par Oumar Diallo 

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