C’est dans la jarre que la souris reconnait les vraies difficultés dit un adage en pays bassari, région d’où vient le « Celte Noir », nom flambant de toute l’hypocrisie française qu’on a donné au pauvre « black ». Un prix de l’humour politique en plus ! L’homme ne pouvait pas avoir mieux dans la pléthore d’ingénieurs en mine qui attend devant les portes du prix Alfred Nobel. On nous connait par les grimaces de singe et dans le rire, le rire qui n’apporte rien ! Kofi apprend à ses dépends, quand il se lance à la conquête du Togo, qu’il n’a pas la carrure nécessaire selon la France pour diriger ce pays. Quand Eyadema meurt en 2005, le breton- bassari aussi annonce son amour foudroyant pour son pays le Togo. Comme par hasard ! Le journaliste Camus Ali lui tend le micro au moment où Faure baignait encore dans des flaques de sang de ses compatriotes en 2005. « Nous porterons plainte contre ceux qui ont tué 500 Togolais » louvoie-t-il. Les jours se sont écoulés, les semaines, les mois, les années, et le bassari est rattrapé par son mensonge.
Finalement, il comprend qu’il ne peut rester en Bretagne et lancer des pics qui n’ont aucun effet sur un pouvoir qu’on passerait des années à dépoussiérer de la rouille nocive qui lui colle à la peau. Kofi sait qu’il faut faire quelque chose mais en bon socialiste français, il tient à le faire avec le concours de la France, donc des blancs. Il se murmure qu’il est tellement englué dans l’idéologie socialiste qu’il livrerait tout un pays voire un continent pour que vive la France ! La diaspora Togolaise qui pouvait le déposer à Lomé avec fanfares et cymbales est ahurie de savoir qu’il ne semble pas compter avec elle. L’ex secrétaire d’Etat sous Mitterrand dépose sa valise un an avant les élections de 2010 au Togo, et son conseiller Eric Fabre racontait à qui veut l’entendre que le récépissé servant de preuve de séjour et de domiciliation est depuis acquit. Comment l’ont-ils acquis à partir de la France ? Une autre paire de manche.
Mais, de tous leurs calculs, il fallait compter sur un ministre renvoyé de toutes les universités du Togo pour tricherie, ce que le bassari a bien oublié de faire. C’est ce délinquant du « Savoir » qui aura la peau de Kofi Yamgnane qui croyait avoir une visibilité à l’Elysée comme sur la rue Solferino, siège du parti socialiste.
Kofi Yamgnane : Il joue les seconds rôles au PS
La logique voudrait qu’on aide un ami quand il est en difficulté. Après 43 ans de vie en France et au service de la France, le bassari a tout vu, tout touché mais sans jamais se rendre à l’évidence qu’au parti socialiste, son vrai rôle est de jouer au petit espion, une sorte d’agent au service de la France, un « Youri » russe qui s’ignore. La France voulait un « negrillon » pour présenter à la face du monde son côté non « raciste », Kofi était à la bonne place et au bon moment. D’ailleurs, il reconnaîtra à Villeneuve d’Ascq dans la banlieue Lilloise que Nicolas Sarkozy a plus intégré les étrangers que les socialistes ne l’ont fait depuis leur existence. Sinon comment comprendre, que le deuxième parti français n’ait pu faire fléchir un ministre dont la DGSE française détient tous les secrets et les flux d’argent au point même de rappeler à l’ambassadeur Félix Sagbo que Pascal Bodjona en faisait de trop avec le pillage du Togo ? Comment comprendre que ce soit le parti communiste qui crie le premier à une décision inique quand Martine Aubry, la nouvelle maman du bassari vient un soir le dire du bout des lèvres ? Les « comment», on n’en finirait pas…. Une chose est claire, Kofi Yamgnane n’a jamais été un patriote africain. Non seulement il n’a jamais été un, mais aussi, tous les circuits sur lesquels il comptait surfer se sont révélés être des barbouzes. Mais en bon africain, il vaut mieux protéger ses arrières que de se faire tuer pour les autres….
Kofi Yamgnane : Il fait chaud à Bangeli, et bon vivre en Bretagne
Le « nègre » le plus intégré de France. Il respire français, pense français et défèque français. Il suffit de le voir sur un plateau de télévision en France pour s’en rendre compte de la quote de popularité qu’il pense avoir. Voilà l’homme qui pense que parler de son enfance à Bangeli loin des villageois est déjà une aide et une reconnaissance au bourg natal. Pour dire sans faux fuyants, Kofi a trahi Bangeli. S’il fallait attendre ses offrandes, il y a longtemps que le Crocodile (Totem des bassar) serait mort de faim ! Un proche de lui raconte, que son ennemi premier est la chaleur. Après 43 ans en France, l’homme n’a plus aucun reflexe qui fasse de lui un africain authentique. Et Mongo Béti nous a enseigné que loin des siens, toutes luttes n’est que masturbation de l’esprit. Après 30 ans d’exil, il laisse femme et enfants et se replie à Yaoundé où il ouvre une librairie, aide l’opposition et meurt pauvre. Son nom est resté comme un digne fils du continent. Notre Bassari, lui, il voudrait manger les omelettes mais sans jamais casser les œufs. Le bourg natal n’est plus une préoccupation. Mais s’il y avait à choisir, il aurait bien choisi son bourg de St-Coulitz. Il y fait bon vivre. Il y a du bon fromage, du bon vin et le climat est tempéré… comme il aime. Quelques soient les nouvelles qui nous parviendront sur un retour au bercail du bassari, il faut reconnaître que l’homme a depuis jeté l’éponge dans sa guerre avec le RPT et les Gnassingbé. Il sait dans son for intérieur qu’il ne méritait pas diriger un pays qu’il a tourné le dos depuis des lustres. Il sait que sa place n’est plus au Togo. Et cela explique peut-être sa haine morbide contre Laurent Gbagbo.
Espérons qu’Alassane Ouattara pour qui, il a laissé le Togo et s’est replié en France lui mettra un peu dans ses petits pantalons, en l’envoyant aussi ses seigneurs de guerre « Dozos » pour qui, Kofi à une fascination. Ce ne serait que justice et reconnaissance pour le bassari qui a travaillé et a expliqué comment le socialiste qu’il était, pouvait avoir un amour fou pour une droite française prête à mater le nationaliste Laurent Gbagbo et aider un ultra- libéral pris dans les rets de la Françafrique et de la Franc-Maçonnerie pour diriger la Côte d’Ivoire. On ne sait jamais, il se peut que les « dozos » d’Alassane aident le Togo à se débarrasser un jour de Faure Gnassingbé avec bien le support du bassari bien qu’il ait depuis tourné le dos aux Togolais, aux bangelois, au crocodile, et…..
Djima Matapari Lynx.info