« Les femmes n’aiment que les hommes riches ou célèbres. Une nuit d’amour avec un homme riche ou célèbre leur donne l’illusion de posséder ces qualités qu’elles recherchent toute leur vie ». Le nouvelliste ivoirien Isaïe Biton Koulibaly ne croyait pas si dire lorsqu’il décrit avec exactitude les fantasmes des femmes dans son recueil de nouvelles intitulé « Ah ! Les hommes ».
Ceux qui croient naïvement à l’amour des femmes, devraient méditer ces mots de l’auteur Isaïe Biton Koulibaly. Les femmes n’aiment que ceux qui en ont et qui peuvent leur assurer une vie tranquille. Depuis des décennies, la même interrogation ne cesse de tarauder les esprits : la femme aime-t-elle dans sa vie ? Un petit tour des comportements de la femme dans la société et chacun pourra se faire une opinion.
Au Zaïre aujourd’hui République Démocratique du Congo, feu président Mobutu Sese Seko avait réussi à épouser deux jumelles, Bobi Ladawa et sa sœur jumelle. Que les naïfs n’aillent surtout par croire que c’était par amour pour le dictateur sanguinaire. C’était juste pour de l’argent et les petits honneurs du pouvoir.
Au Togo, la jeune Lami Agbèrè avait accepté les avances de celui qui peut être son grand père, feu général Eyadema pour profiter simplement des délices du pouvoir. Si Eyadema n’était pas puissant et riche, il n’allait point intéresser la jeune Lami Agbèrè.
A Lomé par ces temps de vaches maigres, le phénomène prend de l’ampleur. Il n’est pas rare de voir des pépés aux peaux ratatinées sortir avec de petites filles à peine sorties de l’adolescence et ce, avec la bénédiction des mamans de celles-ci.
Nous en connaissons qui n’acceptent sortir qu’avec des hommes ayant de belles voitures alors qu’elles-mêmes n’ont pas une gent de vélo. Elles sont toujours là à courir derrière ceux qui peuvent leur permettre d’assouvir leurs fantasmes. Si un homme est riche, elles sont prêtes à lui pardonner tous ses péchés. C’est ainsi que le même homme peut coucher avec la mère, la grande sœur et la cadette sans que cela n’offusque les trois partenaires. Mais malheur à l’homme qui n’en a pas. Qu’il n’attende surtout pas que la femme lui déroule le tapis rose de l’amour.
Il y en a et elles sont nombreuses dans ce cas à gagner des postes et à avoir des promotions après avoir largement ouvert leurs cuisses au patron, au ministre, au DG, directeur de service. Nous en connaissons qui sont devenues ministres, directrices par ce jeu malsain. Un phénomène connu sous le nom de promotion canapé.
Les femmes n’aiment que lorsqu’il y a enjeux, intérêts à défendre. Si la femme avait le sens de l’amour, elle n’allait pas être méchante jusqu’à la limite du diabolique. Les exemples sont légion dans nos sociétés. La femme est devenue barbare au point de faire souffrir un enfant, d’organiser l’assassinat de son mari. Pour la petite histoire, un jour, une épouse de soldat a eu le toupet de dire à ses enfants, ils sont quatre, que ceux-ci ne voient pas que la voisine est devenue à l’aise depuis le décès de son mari. Après avoir fini de débiter ces mots, les enfants se sont séparés d’elle sur le champ. Où est l’amour de la femme lorsqu’elle ne roule que pour elle-même ?
Nous saisissons cette tribune pour mettre en garde ceux qui claironnent partout sur la douceur et l’amour de la femme. Une douceur et un amour qui ne sont que de façade ou qui ne sont guidés que par des intérêts à sauvegarder. Si non, elle étale toute sa méchanceté. Aussi, nous pouffons de rire lorsque d’aucuns ressassent les vertus d’économiste et de bon gestionnaire de la femme. Suivez-bien la femme qui se fait bonne gestionnaire et vous verrez ce qu’elle cache derrière ses airs.
Les pasteurs et prédicateurs qui aiment tant ordonner au diable de sortir du corps de leurs fidèles, feraient mieux de sortir le diable du corps de la femme avant qu’il ne soit trop tard.
Taffa Biassi Lynx.info