France-USA : les signes qui montrent qu’ils hésitent à lâcher Ouattara !

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Y a-t-il un malaise dans les relations de soutien et de complicité entre les Etats-Unis, la France et leur Nègre assimilé, Dramane Ouattara ?

Oui. Il y a bel et bien un malaise, un gros malaise.

Les Etats-Unis et la France, ces deux soutiens inconditionnels, qui contre les valeurs républicaines, les lois internationales et le bon sens, ont imposé Dramane Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire en faisant des milliers de femmes et enfants massacrés, ont-ils abandonné Dramane Ouattara ?

Non. Ils ne l’ont pas encore abandonné.

Alors que se passe-t-il ? S’ils ne l’ont pas encore abandonné, comment interpréter le gros malaise qu’il y a entre ces pourvoyeurs d’armes, de bombes, de mercenaires, de tueurs à gage et leur bras agissant en Côte d’Ivoire ?

La réponse à cette question obéit à une logique méthodologique. Il faut d’abord analyser les signes du malaise, ensuite, regarder aux actions qui devraient sous-tendre un acte de reniement diplomatique et enfin, apprécier à sa juste valeur, la portée politique du malaise qui affecte les relations entre Ouattara et ses soutiens américains ou français.

D’abord les signes

La fraude électorale impensable suivie d’une violence meurtrière commise par la France et les Etats-Unis en instrumentalisant l’ONU, a été exécutée par deux Ambassadeurs : Jean Marc Simon de la France et, Carter 3 des Etats-Unis. Ils avaient pour ce faire, un bouvier du nom de Young-Ji Choi, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU.

Ces Ambassadeurs avaient et ont conservé le soutien de leur mandant que sont les Présidents français et américain.

Dans une relation diplomatique, lorsqu’un ambassadeur agit de son propre chef, commet une grosse erreur diplomatique ou pose acte qui compromet les intérêts de son pays, la première sanction qu’il subit est le rappel immédiat au pays.

Carter 3 n’a jamais été rappelé par OBAMA. Mieux, il est désormais dans le rôle de  Young-Ji Choi, participant au débat politique, tentant de contrebalancer l’opinion en faveur de Ouattara, comme s’il était un militant du RDR. Cet homme-là est donc toujours en mission, même s’il est en colère contre celui qu’il est mandaté pour conseiller, guider, interpeller et engueuler quand il déraille.

Du côté de la France, la piste Jean Marc Simon a été simplement brouillée pour distraire l’attention de la Résistance Patriotique et Révolutionnaire. En lieu et place d’un fonceur brutal, sans morale et cynique, il y a un diplomate plus discret, plus fin, moins bavard, mais dans son rôle, celui de coordonner toute cette vaste entreprise de stabilisation d’un pouvoir contesté par le peuple et qui se maintient par le meurtre, la torture, l’emprisonnement des citoyens.

Par ailleurs, s’il y a un signe qui aurait achevé de démontrer une volonté de reniement politique et diplomatique, c’est bien la condamnation par voie officielle, des actes de torture, des enlèvements, des exécutions extrajudiciaires,  des emprisonnements sans motif. Jamais la France ou les Etats-Unis par la voix du Secrétaire d’Etat américain en charge des affaires étrangères ou par celle du Ministre des Affaires étrangères français, n’ont condamné la perversion génocidaire qui est présentée comme une gestion démocratique de la Côte d’Ivoire.

Je m’en tiens à ces signes, pour conclure que la France et les Etats-Unis n’ont pas encore lâché Ouattara. Cependant, force est de constater qu’il y a des signes de malaise. Et ces signes sont nombreux.

Premièrement, la parole de Ouattara est de plus en plus mise en doute. Ses soi-disant capacités de gérer la Côte d’Ivoire ne rassurent plus personne. Sa faiblesse face aux chefs de guerre est confirmée. Or, une telle situation n’est pas de nature à rassurer Américains et Français car ils enseignent à tous ceux qui arrivent au pouvoir par les armes, qu’on ne gouverne pas avec les mercenaires et miliciens qui vous portent au pouvoir.

Au nom de ce principe sacrosaint, ils enjoignent à Ouattara de se défaire des chefs de guerre. Mais l’homme freine des deux pieds. Il n’ose pas  les livrer parce qu’il sait qu’il n’est adossé à aucun soutien populaire citoyen. Toute sa force politique personnelle est adossée aux étrangers de la CEDAO avec en pôle position, ses frères Burkinabè. Le soutien qu’il a obtenu des populations du Nord de la Côte d’Ivoire est lié au fait que chacun des peuples du Nord a au moins un fils qui est Chef de guerre avec la palme revenant aux Sénoufos dont le fils Soro Guillaume est le représentant en chef de la rébellion du MPCI devenue FRCI. Si Ouattara touche à un seul des Chefs de guerre et à Soro Guillaume, ses soutiens du Nord, citoyens ivoiriens, le lâcheront à la seconde.

Or, il faut que Ouattara se débarrasse de ces vauriens comme lui, dont il a pourtant besoin pour asseoir la terreur comme socle de son système.

Du coup, le premier signe du malaise se présente sous la forme de pressions diplomatiques officieuses confiées à Carter 3.

Le second signe se présente sous la forme d’un pseudo isolement par François Hollande qui feint de ne pas vouloir avoir affaire à Ouattara.

Le troisième signe prend la forme d’une pression médiatique avec des interviews qui visent à confondre Ouattara et ses hommes sur la place publique, en leur montrant que la Presse française sait ce qu’ils ont fait et continuent de faire en Côte d’Ivoire et qu’à tout moment, elle peut les dénoncer publiquement.

Enfin, le quatrième signe du malaise est la fuite volontaire de documents de la CPI (Cour Pénale Internationale) qui mettent ouvertement en cause Dramane Ouattara, Soro Guillaume et les principaux chefs de guerre pour les massacres de civils commis pendant la crise dite post électorale sans oublier que les crimes de 2002 à 2005 avec les massacres de Guitrozon et Petit Duekoué, restent imprescriptibles et donc susceptibles de donner lieu à des mandats d’arrêts internationaux.

Mais il faut avoir une juste appréciation de tout ce cirque pour en comprendre les enjeux. Il s’agit donc d’analyser la portée de ces mises en scène.

Ensuite, la portée politique des signes du malaise

Le malaise gros comme une bombe de destruction massive, pourrait exploser à tout moment et prendre une tout autre tournure. Mais pour l’instant, ce malaise doit être apprécié à sa modeste valeur.

Les pressions diplomatiques et médiatiques, les actes d’isolement et la menace CPI, ne visent qu’un malencontreux objectif : ramener le Nègre de service dans le canevas qui avait été tracé pour l’invasion, le pillage et la déconstruction concertée de la Côte d’Ivoire.

Le refus de dénoncer publiquement les actes de torture, les emprisonnements fantaisistes, les enlèvements suivis d’exécutions extrajudiciaires en masse, l’activisme dans l’épuration politique, ethnique, professionnelle, avec les meurtres à relent ethnique, les licenciements pour raison politique, ce refus-là, n’est que la manifestation visible de l’espoir, certes mitigé, mais encore fort, que les USA, la France et toute la coalition de prédateurs qui ont fondu sur la Côte d’Ivoire, placent encore en Dramane Ouattara.

Eh oui ! Ils espèrent qu’il va rebondir du bon pied ; qu’il va redresser la barre et prendre le bon cap ; qu’il va réussir à anéantir la menace des dignes fils de la Côte d’Ivoire qu’ils appellent les pro-GBAGBO pour ensuite se donner les coudées franches pour se concentrer sur la liquidation physique ou judiciaire des Chefs de guerre avec à leur tête Soro Guillaume.

Voici toute la portée politique de l’ambiance malsaine dans laquelle baigne désespérément Dramane Ouattara.

Il n’est donc pas encore lâché par la France et les USA. Mais il subit de très lourdes pressions. Il promet pouvoir redresser le navire de l’imposture qui est à la dérive. Il ment bien. Il ment de façon scientifique et surnaturelle à la fois. Donc il les tient dans les liens du mensonge, des promesses de vent et des exploits sanguinaires.

Mais comme le disent les Ivoiriens, « Blanc ne dure pas dans mauvais rêve ». Leurs analystes sont à l’œuvre. Les indicateurs qu’ils ont, sont très clairs : Ouattara est cuit. Rien ne peut sauver ni son régime ni sa tête. Mais comme le miracle existe, ils espèrent qu’il va sortir un lapin de son chapeau magique.

« Mon œil !

Les Ivoiriens ont fini avec Mossi batard là, c’est quel avenir il peut promettre encore ? »

C’est pourquoi j’invite la Résistance Patriotique et Révolutionnaire à appuyer sur l’accélérateur des actions en cours sur tous les fronts, afin que le sauve-qui-peut soit décrété à bord du navire de l’imposture génocidaire qui prend de l’eau de partout.

L’enjeu : ne jamais laisser OUATTARA retrouver ses esprits pour faire encore plus mal à la Côte d’Ivoire mais aussi et surtout, contraindre la France et les USA à transformer leurs pressions hésitantes en actes de reniement politique et d’abandon diplomatique purs et simples du régime génocidaire qu’ils ont échoué à installer. Après, on verra qui est qui et qui a fait quoi.

A Très bientôt.

Hassane Magued

 

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