Le natif de Sokodé a bien juré de se ridiculiser jusqu’à ce que mort s’en suive ! Lui, c’est bien le « zénéral » Ayeva Essofa. Chassé comme un vulgaire marmiton de l’Etat Major pour motif jamais connu, notre général s’ennui et fait de nouveau parler de lui. Mais cette fois- ci, du côté de Sokodé, sa ville natale. Dans les pays sérieux, on aurait vu ce rare intellectuel de l’armée togolaise entrain d’écrire un livre, aider la jeunesse ou se mettre au service de sa ville… Ici, après qu’on est prié de faire sa valise, on se transforme en véritable bourreau des populations et le soir on passe dire bonsoir à Allah dans une mosquée. C’est connu. On a bien vu du coté de Sokodé, le très corrompu et mercantile « zénéral » Seyi Mémène tout comme le bouffon colonel Lawani faire leurs preuves dans le matraquage des populations. La tonitruante femme du « zénéral» Ayeva qui fit jaillir une pluie de billets de banque lors des élections de mars 2010 pour corrompre à tout-va les pauvres femmes de Sokodé pour qu’elles mettent le bulletin pour le compte de Faure, tenez-vous bien, pour la modique somme de 2000 Cfa est citée comme la plus nulle des conseillères qu’un mari puisse avoir. Décoré par Faure pour on ne sait au nom de quel service rendu à la patrie, le couple avait été prié de quitter les allées de l’Etat major comme il est venu. On parle d’une schizophrénie qui a pris toutes les formes de jalousie chez Mme Ayeva, d’autant plus que c’est la petite dame, du haut de ses 1 mètre 50 qui, il paraît porte le caleçon à la maison devant son colosse de mari. Alors que son mari était encore le patron des Forces Armées Togolaises (FAT), c’est cette dame d’une rare méchanceté chez une femme musulmane de Didaouré (quartier populeux de Sokodé) qui avait mis en prison leur gardien pour vol de deux sacs de riz et d’ignames. Autant dire que, chez ce couple Ayeva, il ne fait pas bon d’être pauvre….
Quand la justice humilie le « couple Ayeva » en pleine civilisation Tem !
Tout est parti d’une petite réunion pour asseoir UNIR à Sokodé. On sait bien que chez les « Ayeva », on se la joue toujours « soft » quand il s’agit d’aider la dictature. N’a-t-on pas soufflé dans chaque oreille des princes de Sokodé que, c’est feu Eyadema Gnassingbé qui avait ramené l’ancêtre Ouro Issifou Ayeva de son exil ghanéen quand, Sylvanus Olympio avait fait de lui persona non grata au Togo? N’a-t-on pas vu les rares Ayeva tel que Ayeva Sesse-Rekua de l’Association Togolaise de Lutte contre la Manipulation des Consciences (ATLMC) qui ont juré ne pas boire dans la soupe des Gnassingbé vivre modestement, alors que les autres se disputent le rôle de meilleur serviteur des Gnassingbé et déposent villas et maisons comme si leur salaire le leur permettait ?
Alors qu’on pensait que Sokodé était en ébullition pour cause de déficit démocratique, le « zénéral », lui, a bien trouvé la formule de faire parler de lui. Quand sa réunion pour le compte d’UNIR est terminée, il y a une dizaine de chaises qui manquait. La furia de l’homme ne se fait pas entendre. Il met la gendarmerie sur orbite. Ces derniers arrivent et le pauvre gardien est pris manu militari. Un procès verbal suivi d’une plainte en justice est annoncée. Quelques jours plus tard, c’est un « zéneral » qui arrive fier d’avoir traîné un pauvre gardien devant le tribunal. L’histoire se termine par un oncle du « zénéral » qui aurait à la barre reconnu qu’il avait emprunté lesdites chaises. Le « zénéral » Ayeva quitte le palais de justice humilié. Le pauvre gardien relaxé.
Et depuis, à Sokodé après le retour spectaculaire de « Zarifou Ayeva le politique » dans les bras des Gnassingbé, ajouté à la sortie humiliante et inutile du « zénéral », on se demande jusqu’à quand les Ayeva arrêteront de se dénuder devant la pauvre population… leur population qu’ils disent être le garant de leur protection !
Taffa Biassi Lynx.info