Fin d’une histoire de fous : Hussein Lucky Luke et Rantanplan François n’iront plus en Syrie !

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Comme on le dit en Côte d’Ivoire : « la vérité rougit les yeux mais ne les casse pas ». Cette petite précision technique s’impose car la présente chronique va rougir les yeux de certains, dans un style de rédaction et une rhétorique pure à l’Ivoirienne.

Eh oui ! C’est ça. La bonne nouvelle du jour. Le Chasseur de loups du Caucase russe a réussi à faire fuir le fou Newyorkais Hussein  Lucky Luke et son « animal de compagnie » Rantanplan François.

Mais pour quiconque connait Hussein Lucky Luke et le fidèle des fidèles Rantanplan François avec leur goût prononcé pour les aventures de cowboys sanguinaires, destructeurs et pillards, la reculade spectaculaire en Syrie est plus qu’un message.

En fait, comme les ivoiriens le disent en riant « bouche connaît os que dent peut pas manger, c’est langue qui fait exprès ». Et ce n’est pas à Rantanplan François que l’on va expliquer que l’os syrien est un totem pour animaux de compagnie édentés et prétentieux comme lui.

« Os, c’est pas os », le dirait l’autre. Os de bœuf et os de souris ne sont pas les mêmes. Eh oui. Ils l’apprennent à leurs dépens.

Il y a environ 10 jours, les tambours de guerre qui crevaient nos pauvres oreilles nous on fait croire qu’ils oseraient franchir le pas.

Voilà des « gros muscles » de pacotille, se prenant pour les super-loubards du monde, qui annoncent à qui veut l’entendre qu’ils vont donner une leçon au « petit syrien ». Le petit leur répond, qu’il les attend. Il y a longtemps même qu’il les attend. Ils peuvent venir quand ils veulent. Hier est passé. Aujourd’hui vient de passer. Demain aussi est arrivé et il est passé. Après-demain, puis après-demain, et puis 10 à 20 jours après, c’est la même chanson : « toi petit syrien là, on va te blesser… » Le petit répond : « venez, j’aime qu’on me blesse. Il y a longtemps que je cherche blessure. Venez essayer. Je suis impatient… » Et rien. Nos loubards effrontés remettent encore à demain la punition promise.

Allons y comprendre quelque chose. La vérité dans tout ça, c’est que le loubard Hussein alias Lucky Luke et son « animal de compagnie » Rantanplan François se sont fait expliquer les choses de façon très claire par le Chasseur de loups du Caucase russe en ces termes « petit que vous voyez en Syrie là, il est très amer. Si vous tentez une aventure orgueilleuse contre lui, vous allez prendre drap ; C’est notre bon petit. Avec ce qu’on va lui mettre à disposition,  il va vous toucher au foie comme s’il n’a jamais croisé votre chemin.»

Au début, ils ont fait la sourde oreille. Et le Chasseur de loups de réitérer avec fermeté. « Le bâtard qui se trompe pour jeter une seule bombe sur le « petit syrien », il va connaître qui a mis du sel dans la mer méditerranée».

Là, ça devenait sérieux. Alors Hussein Lucky Luke et Rantanplan François qui font semblant d’être de parfaits idiots de guerre comprennent enfin, subitement, tout à coup, soudain, brusquement, que « ce ne sont pas toutes les eaux que la grenouille peut nager. Tout est question de température ».

Mais un cowboy truand et son animal de compagnie à la peau dure comme un rat d’égout parisien, sont forcément deux cancres de la pègre internationale, qui ne croient qu’au pouvoir de la violence car leur survie à un moment où leur destin d’anciens riches devenus pauvres est gagné par l’incertitude, y est étroitement liée.

Alors, il ne faut pas baisser les bras. Mieux, il faut désormais, dans les cercles des pouvoirs du Bloc Emergent, avoir quatre yeux dont deux à l’avant et deux à l’arrière, car comme le dirait l’autre, le « chien ne change jamais sa façon de s’asseoir ». Sous une forme ou une autre, les chiens de guerre du Bloc Décadent réapparaîtront en Syrie, en Iran ou ailleurs avec des méthodes de déconstruction nouvelles et un projet de pillage flambant neuf.

En attendant, pour la première fois, Hussein Lucky Luke et Rantanplan François ont compris « qu’il y a une différence entre être téméraire et être courageux, être fort et profiter de la faiblesse des autres, être grand et se faire passer pour un grand.»

So let’s say: « Yes, they cannot»!

Alors pour conclure, disons que le « petit syrien » qu’on voulait punir avec arrogance, attend toujours. Il est « serein comme maison inachevée ». Que celui qui se sent « garçon » pointe le premier, le bout du nez en Syrie avec arsenal de guerre et meurtre de civils comme règles d’engagement pour ses chiens de guerre. Celui-là va comprendre que « quand on prend le chemin de je m’en fous, on finit humilié au village d’à côté, celui qui s’appelle si je savais ».

A Très Bientôt.

Hassane Magued

La Révolution Permanente

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