Faure ayant lui-même le piètre titre d’usurpateur, il est de facto raisonnable qu’on lui fasse avaler toutes les menteries. Son pouvoir a aussi plusieurs pères comme celui d’Alassane Ouattara. Ce qui fait dire aux analystes que tous les deux ont les pouvoirs les plus « faibles » sur la côte ouest africaine, donc les plus dangereux. Quand il capte en 2005 son pouvoir, il est tancé de partager le gâteau avec la famille. On retrouve Rock Gnassingbé au port, à la Fédération Togolaise de Football et au régiment blindé comme patron. Toyi Gnassingbé prend les Grands Moulins du Togo. Gnékéle Gnassingbé, braque le port avec frères et maman Hubertine Badagnaki. Essolizam Gnassingbé fait grandir son parc automobile au port. Le petit badaud d’hier Mey Gnassingbé s’assied à côté de Faure et joue au conseiller de la présidence. Le Togo est fait tout petit et Kpatcha Gnassingbé prend le ministère de la Défense, la zone franche, et le milieu très « gondolé » de la poudre blanche selon ses futurs ennemis. Etait-il celui qui avait promis 7 milliards au commandant François Boko pour qu’il boucle le bec sur l’affaire de ce navire appelé PITEA et qui avait des centaines de kilos de « poudre blanche » à son bord ? Passons ! Une chose est bien claire, Kpatcha n’avait pas bonne réputation comme pratiquement tous les rejetons Gnassingbé au Togo. Mais on peut tout de même le reconnaître d’avoir été élu a 97% dans son fief de la Kozah et d’avoir fait dilater les urnes au nord pour d’autres députés afin que le RPT parvienne avec 50 députés au final. Quand le RPT est au plus bas des sondages, c’est dans ces moments qu’il gagne dans les urnes. C’est connu de tous au Togo !
Mais au-delà de tout ce qu’on a servi à la nation comme Coup d’Etat, le Lynx a recoupé et les investigations vont vers les chancelleries en poste à Lomé qui ont trouvé la meilleure formule de l’écarter définitivement de la sphère étatique en déversent un torrent de mensonges. Dans son message où il gave les Togolais de menteries sur : « La loi qui va prendre le dessus sur la force », le pestiféré louvoie : « Nous avions été informés par des pays amis ». Comme si ces pays amis avaient tout vrai pour ne pas détecter que Bin Laden allait mettre en cendres les tours jumelles de New-York ! Faure ne pouvait pas trouver meilleure occasion. Le bicéphalisme qui s’était créé entre lui et Kpatcha le faisait déjà peur, trop peur. Quand la DGSE et la CIA ont filé le mauvais coton, il s’est empressé sans même vérifier si les « sorciers blancs » n’avaient pas un côté loubard quand il s’agit de diviser pour mieux régner en Afrique. Dans les faits, s’était un canular ! Mimi Gnassingbé qui devrait même passer à table avec son mari raconte : « …Je rejoins mon mari dans la chambre. En partant, ma belle sœur Nathalie nous avait prévenu qu’il y a un complot qui se tramait contre Kpatcha mais celui-ci a banalisé la chose arguant que ce sont des rumeurs …» Le reste, le procureur Robert Bakai tout comme des zélés qui forment la « ligue des amis d’écoles » et surtout des lâches kabyès en ont fait le boulot, le sale boulot.
Kpatcha : La France ne voulait pas de lui. Les ricains aussi !
C’est ici que tout Togolais peut mesurer à quel point son pays n’est pas indépendant. Quand Faure se « bousculait » pour former un gouvernement après les élections législatives de 2007, la France lui avait fait comprendre qu’elle ne voulait pas voir Kpatcha dans ce gouvernement. Il faut trouver le « gros mensonge et vite ». Les tracts tombent dans les camps et la grande muette est alertée de l’imminence d’un coup d’Etat. On simule sur un achat de deux voitures coup sur coup que le député aurait fait débarquer au Togo. Le prix, il vacillerait entre 1 million de dollar la pièce. On pousse une certaine presse à hisser Kpatcha jusqu’à le faire asseoir sur l’échafaud de Faure. Le président bis du Togo, le nom qu’on lui a donné se répand dans la République. Le mépris et la haine qu’on lui voue du côté de l’Hexagone ont fait que pratiquement, il n’avait plus d’amis en France bien que ministre de la Défense. Assih Agossoye, Gnakoudé Béréna,Yetrofei Massina, Kadanga… qui surfaient sur les deux tableaux (Faure et Kpatcha) ne vont pas lui faciliter la tâche. Bien au contraire. La vraie capture du député est liée aux chancelleries qui ont pignon sur rue quand il s’agit de travestir les données. Leurs radars ou mieux leurs services d’écoutes qu’on dit recoupent tous les coups de fils du monde entier ont un effet très nauséabond et pervers en Afrique. On se sert d’une réputation technologique haut de gamme pour tromper tout un peuple….
La théorie de coup d’Etat insensé
Derrière son visage de « faible », Faure transporte un cœur d’un rancunier. L’autre belle-sœur et femme d’Esso Gnassingbé lui aussi maltraité à l’ANR s’étonne : «Je ne saurai jamais vous dire le problème qui oppose Esso Gnassingbé et Kpatcha Gnassingbé à Faure Gnassingbé. Il traite convenablement les autres détenus. Le cas de nos maris est inquiétant ». Mais que peut bien expliquer cette rancœur fasse aux parents consanguins ? Plusieurs scénarii nous ont été exposés au Lynx.
Une enfance avec sa maman Sabine au sud, Faure arrive à Kara pour faire le collège avec une frustration. Il faut l’apprendre à parler Kabyè, à lutter et à se frotter avec une certaine caste qui ne le voit pas comme « vrai kabyè ». Et surtout, les sorties musclées d’Ernest Gnassingbé l’ex patron du nord l’auraient tellement traumatisé. Pour se venger, il se murmure qu’il aurait « câblé » la femme de ce dernier. Résultant du « câblage » : deux enfants naissent. Le papa encore vivant défend Faure. Mimi Gnassingbé est on ne peut plus claire : « Faure est un pervers ». Ce seul acte l’aurait éloigné des Kabyè. Dans la tradition Kabyè on prend la femme de son frère si et seulement si, ce dernier est mort. Faure venait de modifier la règle datant des millénaires en pays Kabyè….
L’autre scénario est que le fils de la nation est celui qui a le mieux appris la manière de « diriger » du père mélangeant les lignes de Machiavel et le cynisme des rois nègres. De son vivant, Eyadema il paraît n’avait pas fait un testament qui dise que Faure devrait être président après sa mort. Mais intelligemment, il avait du vivant du père, toutes les clés du nerf de la guerre : l’argent. Quand ce dernier rend le dernier souffle, les généraux s’empressent de chercher Faure. Le général Seyi Mémene fini par lâcher que « C’est Faure qui avait l’argent, alors il fallait le copter ». Mais au-delà, Kpatcha Gnassingbé n’était pas dans les faits quelqu’un qui voulait ce pouvoir. Lui-même étant conscient de ses lacunes. Alors comment comprendre que Faure se fasse le disciple de Diogène le Tonneau avec une lampe allumée en plein jour à la recherche d’un mensonge pour étayer sa vérité ? Comment celui qui veut faire un coup d’Etat puisse ne pas mettre à l’abri femme et enfants ? Comment celui qui veut tuer l’autre puisse venir se tenir au bout du nez de sa proie qu’on décrit comme l’un des chefs d’Etat les plus protéger de la sous-région ? Comment celui qui voudrait faire un coup d’Etat n’ait pas tenu à former un gouvernement avant même son initiative. Il ne faut pas prendre le monde et les Togolais pour des cons. Même le patriarche de l’UFC, Gilchrist Olympio qui jouait au piètre terroriste se cachait du côté du Ghana pour envoyer les enfants d’autrui à l’abattoir et continuer vers l’Occident par un vol « last minute » quand Eyadema reprenait le dessus.
Des sources qui ont choisi le Lynx pour alerter l’opinion ajoute que le député fait des crises de diabète sanctionnées par un non appétit. Très affaiblit et pratiquement devenu aveugle… Kpatcha même libéré peut connaître le triste sort du commandant Djoua Yoma.
C’est ainsi brave député Kpatcha, dans un drame shakespearien, les rôles sont toujours mal partagés. Aux Assih Agossoyi, Massina, Kadangha, Béréna et aux milliers qui ont menti pour que vive leurs poches, il y a de pauvres innocents qui n’ont plus vu depuis deux ans leurs enfants grandir, leurs femmes sourires…. Faute d’une justice pour tous. Bienvenue au pays des « Faure », au pays de la jungle !
Djima Matapari Lynx.info