Faure, il voit rouge. Les images.

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  Des manifestants contre le pouvoir togolais en place,

La marche était organisée par les femmes du collectif « Sauvons le Togo » (CST), à l’origine depuis juin de plusieurs manifestations dans la capitale togolaise, la plupart dispersées par les forces de l’ordre.

Alors qu’une manifestation du collectif, prévue samedi, avait été empêchée par plusieurs dizaines de personnes armées de gourdins et de machettes entraînant des heurts sporadiques, la marche de jeudi a débuté sans incident.

Regroupement de neuf organisations de la société civile et sept partis et mouvements politiques de l’opposition, le collectif réclame notamment le départ du président Faure Gnassingbé.

Il exige également l’abrogation de nouvelles dispositions du code électoral et d’une loi organique portant de 81 à 91 le nombre de députés, en vue des prochaines élections législatives théoriquement prévues en octobre. L’opposition estime qu’elle n’a pas été associée à l’élaboration de ces deux textes, avant leur adoption par l’Assemblée nationale.

Le gouvernement a interdit toute manifestation dans les lieux à forte activité commerciale de la capitale, invoquant des risques pour la sécurité publique et le maintien de l’ordre. L’opposition affirme qu’il s’agit d’étouffer les critiques à l’encontre du régime.

 Le Togo a été dirigé d’une main de fer par le général Gnassingbé Eyadéma de 1967 à sa mort en 2005. Porté au pouvoir par l’armée, son fils Faure Gnassingbe lui a succédé en 2005. Il a remporté en 2005 puis 2010 des élections présidentielles dont les résultats ont été contestés par l’opposition.

Daniel Hayduk

 

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