Exclusif ! Camus Ali : Il dit tout sur Kofi Yamgnane, Ouattara, Gbagbo, Faure Gnassingbé, le PS…

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Camus Ali et Kofi Yamgnane. Ici à Lille

Lynx.info : Plus de peur que de mal ?

Camus Ali : Oui c’est ça ! L’opération  s’est bien déroulée et je me repose encore.

Etonné que se soit Lamine Gueye qui vous interviewe ?

Non ! Plutôt heureux et honoré avec toute l’équipe Lynx.info qu’une grande plume vienne en renfort. On en avait tellement besoin du côté de Dakar.

Journaliste ou activiste ?

Sur la 124 Avenue du général Leclerc à Paris, au Numéro matricule 77389 vous savez la date où  je me suis inscris dans une école de journalisme. Vous savez aussi quand j’ai terminé et la mention obtenue. Pour un journaliste comme moi qui veut encore savoir tout sur le cursus universitaire de Faure Gnassingbé, de Pascal Bodjona comme bien de ministres qui n’ont pas de gêne à laisser des  diplômes fictifs sur la place publique, il fallait être un exemple en donnant mon propre cursus pour les curieux qui voudraient lorgner pour la manifestation de la transparence. Je n’ai pas brassé des nuits entières à préparer des examens en journalisme pour porter le titre de maçon de médecin ou de tailleur. Je suis journaliste et je le revendique. Je profite au passage pour dire merci à mon ancien  directeur de journal Takeli Joseph qui a été d’un soutien impressionnant. Le reste, on peut ergoter, pérorer à longueur de journée, personne ne pourra me prendre ce sésame qui m’a ouvert les portes comme membre à la très  sérieuse corporation : International  Association Press Photographers (IAPP)  basée en  Floride où j’ai accès aussi à toutes les portes comme les grands journalistes de ce monde.

Par contre, le titre d’activiste pour les uns ne me surprend pas.  John Lennon des Beatles a chanté « Imagine » pour les victimes de la guerre du Vietnam, les officiels américains et les multinationales qui ont financé cette sale guerre l’avaient taxé d’activiste quand dans les pays du tiers-monde on le taxait de pacifiste. Tout dépend de l’angle où on se trouve pour juger Camus Ali. Mais au moins, personne ne pourra lever une main au ciel et dire que, dans mes écrits, dans mes reportages, j’ai été influencé par les milieux ésotériques, politico-financiers… Je suis très constant dans ce que je fais. C’est ma force.

Le nom Camus Ali ?

C’est une autre affaire sur laquelle les Togolais attendent en savoir plus. J’ai été victime de la politique du retour à l’authenticité comme beaucoup de Togolais né en 1970. Alors que j’étais allé à Cotonou au Benin demander un visa pour aller en Allemagne étudier, les officiels de l’ambassade ont exigé que je leur apporte une carte de résidence du Benin.  À leur tour, les autorités béninoises ont réclamé mon casier judiciaire. J’ai appelé la ville de Bassar où je suis né qui m’a envoyé des deux naissances qui se trouvaient dans leurs archives celui de Camus Ali.  Pour être franc, je venais de savoir que j’avais au faite deux actes, deux  noms mais avec une seule date de naissance. L’autorité allemande a fait une enquête et m’a établi  un visa d’études après 11 jours et tout était rentré en ordre. Depuis, je suis resté avec le nom que papa voulait donner à son troisième fils.

Alors…. On commence par la Côte d’ivoire où le Togo ?

Je préfère par la Côte d’Ivoire.

Pourquoi ?

C’est la mère de toutes les indépendances en Afrique francophone noire. Une Côte d’Ivoire jamais libérée du joug colonial français, une Côte d’ivoire humiliée, et je vous dis que point de salut pour tous les pays de la zone francophone sur la côte ouest africaine. Depuis qu’on a cassé Gbagbo vous voyez que tout va en décrescendo dans ce pays comme dans les pays frontaliers. Il y a des choses qu’on ne fait pas parce qu’un conglomérat de rapaces occidentaux, tapis dans l’ordre l’exige et tout  de suite.

Pourquoi aviez-vous pris la défense de Laurent Gbagbo. Il paraît qu’il aurait financé le Lynx ?

Quel africain réfléchit et bien éduqué devrait croiser les bras quand nous nous battions et les hyènes  Occidentales étaient à l’affût pour manger et le faible et le fort ?  Sincèrement n’avions nous pas été du bon coté de l’histoire après ces morts qui se comptent encore dans  les rues en Côte d’Ivoire ?  Pour ce qui est de l’argent du président Laurent Gbagbo, il faut plutôt parler de son livre « Sur la trace des Bétés » que je faisais les pieds et les mains pour son obtention. J’ai vu une seule fois de ma vie  Laurent Gbagbo dans un hôtel dans la ville de Cologne en 1999 quand il n’était pas président. Devenu président, je ne me suis pas précipité pour aller à Abidjan. C’est après que les hyènes Occidentaux avec leurs laquais africains aient braqué leurs yeux sur lui et aient déversé leur fiel  que moi je devrais aller prendre ma part, c’est ça ? Mais arrêtez de voir les étoiles à la place du soleil. On nous a dit que, le président Gbagbo avait tous ses comptes bloqués, ses biens dévastés…. Où alors a-t-il eu l’argent pour financer le Lynx ? Non, cher Lamine, passons à autre chose si vous le voulez bien ?

La guerre faite aux Ivoiriens ?

Tout de go, je peux vous dire que la complicité interne de cette guerre a été forte. Les Ivoiriens pensaient que,  c’est une mince affaire. Ils découvrent les relais inimaginables de la guerre qu’on leur a faite. On a pensé en Côte d’Ivoire que Laurent Gbagbo parti, c’est la pluie de milliards qui allait envahir tout le pays. Vous vous rappelez encore de ce coup de gueule d’Alassane Ouattara au soir du 11 avril  2011, où il disait que des coupures de billets de banque seraient entrain d’être acheminées par Air France pour les Ivoiriens. C’est ça l’Afrique. Chaque bandit, pourvu qu’il ait son homme de main « blanc » peut venir prendre ses rêves pour les réalités. Le message passera toujours.

Alassane et la famille Ouattara vous aurait menacé de procès ?

C’est ça !

La suite ?

Le boucher d’Abidjan a compris qu’il avait plus a gagné en calmant son avocat qu’en le laissant faire l’erreur fatale de sa vie. Quel président en Afrique noire a aussi un passé chargé en crimes humains et économiques comme Alassane Ouattara ? J’ai personnellement demandé à son avocat d’aller vite porter plainte afin qu’on règle ce qu’on nous reproche sur la première dame ivoirienne, plus affairiste qu’humaniste. Et dire que les africains ne comprennent toujours pas que derrière cette blonde de première dame de Côte d’Ivoire se cache un vol révoltant de deniers publics.

Alassane Ouattara ne vous  fait pas t-il peur ? Vous n’avez pas peur des mandats qu’il lance à tout le monde comme le cas avec l’écrivaine Calyxte  Beyala  ?

Quel bambin en Côte d’Ivoire a peur d’une carcasse ambulante et nocive dont la veste et la cravate suintent du sang jeune et innocent de mères, de petites filles et de petits enfants?  Comment voulez-vous qu’on est peur à Lynx.info d’un criminel ?  Lamine avant mon opération, le Pr. Walter de la clinique universitaire de la ville d’Aix-la Chapelle m’a expliqué comment il allait se prendre pour me traiter. Je vais te faire en 45 minutes, ce que nous passions quatre heures de temps à faire par le passé. Ce sont des sauveurs de vie qui font peur comme ce respectable médecin. Ce sont des gens de grande humilité qui font peur à Camus Ali. Pas un président que des hyènes Occidentaux ont depuis 1990 habillé de gants blancs et dans les faits est plus une machine à tuer.

Alassane Ouattara, comment vous le trouvez actuellement ?

Scrutez bien le visage de ce monsieur. Faites un effort d’étudier sa démarche. Vous vous en rendrez compte que de jour comme de nuit, les cris, les soupirs de ses âmes innocentes de Duekoué retentissent dans son bureau au Plateau comme dans son lit à la Riviera. Il ne dort pas bien et ne dormira plus bien jusqu’à son dernier soupir.

L’ancien ministre de l’intégration sous Mitterrand Kofi Yamgnane avait pris part pour Ouattara ?

Oui malheureusement. Le soir où le débat devrait avoir lieu entre l’ambassadeur Aly Coulibaly, Jean François Prost et Kofi Yamgnane sur la chaîne parlementaire française, j’étais sur l’autoroute. C’est l’économiste et Dr Yves  Ekué Amaïzo basé à Vienne en Autriche qui m’avait appelé au téléphone pour me le dire. N’ayant pas d’autres alternatives, j’ai viré dans un parking sur l’autoroute. J’ai éteins le moteur de ma voiture. Il a monté le volume de son poste téléviseur et nous avions pu suivre le débat. C’est ainsi que j’ai compris que la conspiration contre Gbagbo n’était pas seulement franco-française mais franco-nègre. Dire qu’un ministre respecté comme Kofi Yamgnane qui, dans les années 1980 était une référence pour l’Afrique vienne trente ans plus tard s’asseoir avec Aly Coulibaly qui a été dans toutes les sauces avec le braquage des banques de Man, Bouaké, Korhogo  me faisait de la peine. C’est ce jour j’ai aussi dit à un proche de Mr Yamgnane que, ce denier ne pourra plus jamais se mirer dans la glace au petit matin. Son erreur été non seulement fatale pour les Ivoiriens mais aussi pour lui-même en tant qu’homme politique.

Monsieur Yamgnane a dit devant Miaka Oureto du FPI que : « Ce que Ouattara avait fait à Laurent Gbagbo n’était pas dans la pure tradition africaine… »

Faut-il aussi que Kofi Yamgnane comprenne qu’Alassane Ouattara n’a plus rien d’Africain pour ne plus répéter ce casting de mauvais goût qu’il a servi aux Africains lors de la crise ivoirienne. Ecoutez, c’est  un pur cynisme politique. Au parti socialiste français,  le sort de Laurent Gbagbo était depuis scellé.  Ce n’est pas un hasard que Jean-Luc Mélenchon du parti communiste les traite tous d’hypocrites  sur le cas Gbagbo.

Vos rapports ?

Kofi est Bassar de Bangéli. Moi je suis Bassar de Boukoutchabé. Pour vous dire que c’est un parent. On a compris qu’il fallait discuter pour que tout rentre en ordre. Des intermédiaires dans la diaspora ont joué leur partition. Et depuis, il m’appelle son fiston et moi je l’appelle mon vieux. Au-delà de tout, cette humilité de reconnaître une erreur et de  se remettre en cause est encore enfoui en lui. La preuve, il a bien pris soins de rectifier par medias interposés ce qu’il avait fait comme erreur. Aussi en pays Bassar, un père ne mord pas son enfant jusqu’à l’os. C’est une page regrettable qu’on a fini par enterrer.

Le problème de Kofi ?

De deux choses l’une. Soit Kofi ne connait pas la France officielle colonialiste avec laquelle il a travaillé. Soit il a  délibérément accepté comme Alassane Ouattara de jouer le sale boulot partout en Afrique. Je n’arrive pas toujours à comprendre comment un grand politique de sa trempe peut dire qu’il s’est trompé sur le cas ivoirien. Souffrez que, je vous dise que, dans la ville universitaire de Villeneuve d’Ascq  en banlieue lilloise, Kofi avait bien martelé devant le parterre d’Africains et de Français que, socialiste, Gbagbo ne pratiquait pas une politique sociale. C’est pour vous dire qu’à côté de Martine Aubry, François Hollande… qui vouaient une haine contre le président ivoirien, Kofi Yamgnane aussi ne voyait pas en Gbagbo son frère noir, un grand homme pour l’Afrique. Le dernier qu’il restait peut-être au continent dans le giron francophone.

Il a le soutien des socialistes il parait ?

Je  vais être franc avec vous. François Hollande préfère comme président du Togo, Faure Gnassingbé à Kofi Yamgnane son ami socialiste. Ne vous en doutez du tout. Tous ces guignols de présidents africains sont les mamelles qui font la grandeur de la France. Surtout ne pas croire que les socialistes aideront les Togolais à se débarrasser de leur prince. Les Gnassingbé font un si grand bien à la grande France.

Le Togo ne s’est pas encore relevé depuis le deuxième mandat de Faure de ses crises socio-politiques. Y a-t-il des explications ?

Oui. La fuite en avant. Le refus de s’asseoir et de régler définitivement le drame togolais. Il fallait absolument cette transition indispensable pour nettoyer le cancer sinon les différents cancers qui gangrènent le corps de chaque Togolais depuis 37 ans de dictature du père. Refus total. Le commandant François Boko avant de fuir en avait fait de la transition son leitmotiv. Me Degli Jean que, j’ai moi-même interviewé a dit et redit : « sans transition, pas de salut ». Je ne sais pas comment un peuple qui n’a connu rien que la dictature du père peut se lever et dire que le fils peut changer quelque chose à la donne. Le nazisme n’a pas duré dix ans.  Mais au sortir de la deuxième guerre mondiale, on a bien pris soins d’apprendre aux allemands à réapprendre à vivre, à croire aux valeurs, à écouter la bonne musique et à se débarrasser de leurs reflexes d’hommes violents, à respecter l’autorité de l’Etat et les lois etc.… Dans la zone française, on réapprenait les allemands a bien se comporter à table. Dans la zone américaine, vous vous rappelez de l’American « Way of Life » avec une pile de comportements de ce pays que les allemands devraient apprendre. C’est ça la transition politique, culturelle économique qu’il nous fallait sur tous les plans. On est encore passé à côté de la plaque. Et on veut se retrouver devant une démocratie classique comme on le voit partout. Voilà le grand problème  du Togo. Je martèle encore que sans une transition qui va mettre de l’ordre, virer certains à la justice, faire des audits… rien ne se fera au Togo.

Les journalistes Togolais écrivent autres choses ?

Y a-t-il vraiment de journalistes au Togo ? Mon pays, c’est un paradis pour journalistes voyous et corrompus. Tous ces noms dont vous parler avaient en 1990 qui, 15 ans qui, moins de 18 ans. La dictature du père les a ligoté. Celle du fils les a enseveli. Il ne reste qu’à les enterrer. Voilà des gens dans la crise ivoirienne qui disaient que Ouattara était un démocrate et ne faisaient même pas l’effort de se demander pourquoi Faure fournissait son armée pour le protéger. Voilà des gens qui ont comme magie, arrêté de parler du drame ivoirien. C’est ça vous appelez journaliste Lamine ? Je ne dis pas non plus que dans la plèbe il n’y a pas ceux qui veulent bien faire… Je crois savoir que, le plus illuminé d’entre eux, un certain Dimas Dzikodo a servi sur une radio à Bruxelles que tout allait bien au Togo. Et comment vous voulez que, le rachitique d’hier avec un front défiguré par les soudards  de Faure, mourant sur un lit d’hôpital ne pousse actuellement de grosses joues au point de se chercher des lunettes pour se couvrir le visage. Tout ceci est l’argent du contribuable togolais. Pouvez-vous me dire comment on tire 2000  journaux, qu’on vende à peine 500 à raison de 250 FCFA l’unité  et qu’on puisse rouler à voiture si le politique n’est pas venu avec ses deux mains et ses deux pieds corrompre ?

Vous avez des amitiés dans les arcanes du pouvoir ?

Oui ! Gilbert Bawara

Il est très décrié par les Togolais ?

Je distingue deux Gilbert Bawara. Le politique et l’homme. Il y’a quatre ans, j’ai été fauché par un chauffard allemand au volant de ma voiture. Quand il l’a su, il m’a dit de venir me reposer au Togo et qu’il allait se charger du billet d’avion si je voulais. Quand on a vu une fois seulement quelqu’un dans les allées de l’UE et il fait preuve de cette grandeur de l’esprit, on cherche à le garder comme ami pas le perdre. Gilbert le politique est un grand garçon et sait ce qu’il fait. J’ai un courriel de lui, où il le dit bien, je ne suis pas de ta ligne éditorial mais je te respecte. Comme moi aussi je respecte ses opinions politiques. Fondamentalement, il reste un ami. N’oubliez pas qu’il est libre de soutenir qui il veut, quand il veut et où il veut. Pour ma part, Gilbert sait que je ne respire pas Faure Gnassingbé et ne me sens pas en phase avec sa politique empreinte de paresse intellectuelle comme physique.

Il finance le Lynx  c’est ça ?

Après Gbagbo, Kadhafi c’est Gilbert (rires). La dernières fois on sait vu à Bruxelles avec Gilbert, on a parlé de nos compagnes  brazzavilloises, de beaucoup de politique. Gilbert ne m’a pas demandé mon numéro de compte pour me mettre des millions. Moi non plus je ne lui ai pas dit que j’étais un garçon fauché financièrement. Les togolais de la diaspora savent que je suis entre la Suisse et l’Allemagne pour des raisons de mon boulot. Pour ne pas nous aidés financièrement à Lynx.info, beaucoup ont trouvé la parade de dire que, c’est le pouvoir que nous combattons qui nous finance. C’est un peu leur manière de se fermer le visage quand ils lisent le Lynx. Faut-il vous dire que, pour le seul moi de juin, nous avions eu 300.000 lecteurs. Le Lynx n’appartient plus à personne. Même à ceux qui ont eu l’idée de le créer.

On dit que vous vous méfiez du parti socialiste français ?

Oui c’est ça ! C’est le foutoir par excellence du fascisme du nazisme et du racisme. Il faut lire le Pr Cheikh Anta Diop pour  savoir comment la gauche fasciste française dite socialiste a fait des misères aux intellectuels noirs comme Aimé Césaire, Franz Fanon et Mongo Béti… Sur les visages de ses pasteurs angéliques de l’humanisme coule dans les veines un violent racisme qui ne dit pas son nom.

Mais François Hollande est tout le contraire ?

Peut être que les autres ne portaient pas leurs binocles pour montrer à visage découvert qu’ils étaient d’impénitents racistes. Derrière les binocles du corrézien, se cache l’esprit de Jules Ferry, un colonialiste notoire qu’il dit être le bon élève. Vous l’avez vu égrené des phrases de son maître lors de son investiture. Pensez-vous  que pour l’Afrique, c’est un bon signe ? Entre la peste et le cholera je vois le même drame. Nicolas Sarkozy était allé à Dakar nous insultés. Quelle est la différence avec Hollande qui, encore premier secrétaire du PS dit au président Laurent Gbagbo qu’il sera intraitable avec lui ? Hollande va  être pire que Mitterrand. J’ai un tas d’arguments pour étayer ce que je dis.

Votre mot de fin.

L’écrivain Victor Hugo a laissé un conseil à ses frères européens en leur disant ceci : « Allez, peuples ! Emparez-vous cette terre. Prenez-là. A qui ? A personne ? Prenez cette terre à Dieu. Dieu donne la terre aux hommes ! Dieu offre cette Afrique à l’Europe. Prenez-là… Versez votre trop plein dans cette Afrique et du même coup résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires ! ».

Face à ce coup de gueule inouï d’un colonialiste, l’écrivain noir Franz Fanon aussi  a laissé  à ses frères africains ceci : «  La vie d’un peuple est constituée d’une chaîne de générations. Et,chaque génération a une mission : il nous appartient de l’accomplir ou de la trahir ». Je crois avoir été clair sur ce que tout africain devrait savoir et faire.

Prompte guérison

Merci. J’en ai bien besoin actuellement.

Interview retranscrite par Lamine Gueye depuis Dakar pour le compte de Lynx.info

 

 

 

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