David Cameron : Un va-t-en guerre humilié par son parlement !

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  Après sept heures de débat, les députés britanniques ont rejeté jeudi soir l’idée d’une opération militaire. Une claque pour Cameron, une leçon de démocratie.

Le projet de frappes « punitives » que les Américains, les Britanniques et les Français comptaient mener contre la Syrie est-il en passe de dérailler ? Le plus fidèle allié des Etats-Unis est sorti hier soir du jeu. Au terme d’un débat de sept heures et demi, la Chambre des communes britannique a rejeté, à 22 heures (23 heures à Paris), par 285 voix contre 272 voix, le principe d’une telle opération. Le Premier ministre David Cameron, déçu, a déclaré qu’il se conformerait à la volonté du peuple, exprimée à travers ses représentants :

« Il est très clair que le Parlement britannique, reflétant les vues du peuple, ne veut pas d’action militaire britannique. Je comprends cela et le gouvernement agira en conséquence »

Syrie attaque chimique: « pas 100% de certitude » (Cameron)

Le premier ministre britannique David Cameron a reconnu jeudi devant les députés ne pas avoir 100% de certitude quant à la responsabilité ou non du régime syrien dans l’usage d’armes chimiques dans une banlieue de Damas.

« Il n’y a pas, effectivement, 100% de certitude quant aux responsables de l’attaque chimique (près de Damas). Nous n’avons pas de preuves attestant l’absence d’armes chimiques chez l’opposition et la possession de telles armes par le régime (…). Cela ne suffit pas pour affirmer que le régime en est responsable et en répondra », a déclaré le chef du gouvernement.

M.Cameron a été contraint par l’opposition travailliste d’attendre le rapport des inspecteurs de l’Onu avant toute décision sur une intervention militaire en Syrie. Les travaillistes lui ont demandé des « preuves convaincantes » de la responsabilité du régime de Bachar el-Assad.

Ainsi, le premier ministre, dont le gouvernement avait lancé les préparatifs militaires en début de semaine, a dû revenir sur son intention de soutenir une intervention militaire immédiate, notamment en raison des réticences de l’opposition travailliste et de parlementaires de son propre parti.

Certains pays occidentaux étudient la possibilité d’une opération militaire contre la Syrie en réponse à l’utilisation présumée d’armes chimiques par les troupes gouvernementales dans la région de Damas.

RIA Novosti

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