UNE AFFAIRE D’ÉTATS..?
La #BCEAO a porté plainte contre #KemiSeba pour avoir brûlé un #CFA en public. Il a été arrêté ce matin à son domicile de #Dakar
Que vous inspire cette arrestation ?
Que feront les autorités #sénégalaises? Un simple rappel à la loi ou une inculpation puis, plus tard d’une condamnation exemplaire ?Rappelons que pour son geste, il encourt 5 ans de prison. Bon nombre d’internautes se disent prêt à imiter ce geste symbolique en soutien à Kemi Seba.
L’hypothèse d’une sanction qui se voudrait dissuasive, ferait de #KémiSeba le premier #martyr de la lutte contre le maintien d’une monnaie née du fait #colonial.
À suivre.
Claudy Siar
INFORMATION.
Déclaration d’un spécialiste :
« Contrairement à la croyance populaire, brûler un billet de banque n’est pas illégal. La loi punissant la destruction d’un billet datait de 1810, mais a été abrogée complètement en 1994. Il n’est donc pas illégal de détruire un titre monétaire en le brûlant ou en le laissant dans la machine à laver.
Une jurisprudence de 1974 va également dans ce sens : détruire un billet de banque n’est pas considéré comme la destruction du bien d’autrui, car le billet appartient à son porteur et non à la Banque Centrale qui l’émet »
Fin de citation.
Je précise que cette loi, abrogée en France est toujours en vigueur au Sénégal. Désormais le débat se situe à un autre niveau. Il est politique et internationale.
Il touche, voir porte atteinte, au droit fondamental des peuples à disposer d’eux-mêmes.
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