C’est au gré du vent, des humeurs et des intérêts du moment. Et Faure sait comment rouler la mécanique. Quand il lui arrive de parler des morts de 2005, du coup, le bassari Abass Bonfoh devient président, sinon fut président au même titre que Sylvanus Olympio : » Je voudrais leur dire Pardon au nom de l’Etat togolais, en mon nom personnel et au nom des Chefs d’Etat qui ont eu à présider aux destinées de notre pays : Sylvanus OLYMPIO, Kléber DADJO, Nicolas GRUNITZKY, Eyadema GNASSINGBE, Abass BONFOH », martèle Faure devant un parterre d’invités venu écouter son discours de sa contrition.
Quand il faut parler des présidents que le Togo a connu depuis les indépendances, le bassari est persona non grata. Et ce n’est pas le Lynx qui le dit chers Lynxionautes. C’est l’homme lui-même qui raconte comment on lui marche dessus au gré des intérêts du moment avec le confrère Tribune d’Afrique : « …Lors des manifestations marquant le cinquantenaire de l’indépendance, je n’ai pas été cité parmi les présidents du Togo ; avez-vous cherché à en connaître les raisons? Et pourquoi venez-vous vers moi aujourd’hui ? « . Les seuls moments de sa vie qu’on raconte qu’il a été lucide !
Sinon, le président de l’Assemblée togolaise du haut de ses 1 m 90 a tous les attributs d’un con. Son fauteuil, il n’en a pas rêvé de sa vie. Le destin aidant, il l’usurpe à la suite d‘une contorsion humiliante avec un triple coup d’Etat dans la seule journée du 5 février 2005 fait par Faure. Le braquage du pouvoir trop laid, amènera Faure a se cacher derrière le rideau pour ressortir prendre sa « chose » quand une certaine communauté internationale et la France lui redonne le quitus.
Et depuis, celui qui était bien aux commandes des tueries de 2005, était bien le bassari. D‘ailleurs, Faure ne s’en cache pas et dit a qui veut l’entendre qu’il était candidat aux élections présidentielles de 2005, au même titre que Bob Akitani son concurrent. Les morts des plaines d’Atakpamé comme ceux des lagunes d’Aneho, il n’était pour rien!
Dans un tour judiciaire, le métis kabyè peut toujours avoir raison du bassari. Cela amènera Kofi Yamgnane a aiguisé ses amis députés français pour qu’ils ne tendent pas la main à un tueur de qualité comme Abass Bonfoh lors de son invitation par l’Assemblée française. Et la suite de cette guerre entre bassari est connue . L’enfant de Bangeli, Kofi Yamgnane aurait juré qu’il l’amènerait tôt ou tard devant la CPI. Fier, d’avoir tué ou fait tuer, c‘est selon qu’on se trouve au bout du tunnel, l’enfant de Kabou aurait rétorqué qu’on meurt seulement une seule fois. C’est sa part de contrition pour ce qu‘il a fait contre les Togolais en 2005!
Les tueurs se reconnaissent toujours !
Pour la dernière session de la législature, l’hôte du président de l’Assemblée togolaise a été le petit gros ivoirien Guillaume Soro. Listé comme tueur par beaucoup d’organisations des droits de l’homme et reconnu comme tueur dans un rapport de l’ONU pour avoir laissé ses partisans, cloutés 1408 villageois à Duekoué et calcinés 60 gendarmes dans les containers à Bouaké, cela n’a pas empêché Abass Bonfoh de se méfier d’un garçon qui transpire et pue le sang. N’a-t-il pas lui même assisté au carnage de 2005 pour laisser entendre qu’il n’y eut aucun mort? Au contraire, Guillaume a eu droit de venir parler dans une Assemblée nationale qui veut qu‘on la respecte. C‘est un peu réveiller Hitler et lui dire d’envoyer le président du Reichstag venir parler aux Togolais. Mais que cela n’en tienne. Abass Bonfoh n’a jamais dit qu‘il était un citoyen model pour le Togo. Il a servi les Gnassingbé au point de devenir leur marche-pieds. L’ex premier ministre Agbéyomé Kodjo ne disait pas t-il que , quand on a à faire au RPT et aux Gnassingbé, on est obligé de se soumettre aux caprices du père de la nation et des fils de la nation ?
Camus Ali Lynx.info