Côte d’Ivoire : qui de Laurent GBAGBO et de Dramane Ouattara est en prison ?

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Un adage dit : « un homme qui ment, n’est pas un homme libre ». Cet adage, je n’en saisissais pas le sens jusqu’à une date récente où un de nos contacts à Abidjan nous a décrit le lieu où dort Dramane Ouattara avec images à l’appui.
 
C’est une villa privée, qui jouxte l’Hôtel du Golfe, qu’il avait acquise dans les années 90 probablement avec l’argent volé des caisses de l’Etat ivoirien au chevet d’un Houphouët-Boigny agonisant.
 
C’est donc cette villa qui est en pleine modification avec l’argent du contribuable ivoirien pour être transformée en bunker privé. Les travaux s’y poursuivent. Mais elle est habitée par le Boucher d’Abidjan. Ce n’est pas moi qui l’appelle ainsi ; c’est l’opinion américaine qui lui donne ce nom qui lui colle à la peau.
 
A voir le décor du cadre de vie de Ouattara, vous ne pouvez qu’éprouver de la pitié pour lui. Ouattara n’est ni plus, ni moins qu’un forçat embastillé.
 L’ONUCI a érigé autour de cette résidence et sur un rayon de 200 mètres à 300 mètres, plusieurs postes de combat avec des soldats assis sur des caisses de munitions sous des grosses bâches contigües, encerclant le périmètre de la résidence.
 
Tous les 50 ou 100 mètres, des gros chars d’assaut aux canons couverts par des étuis en plastique y sont stationnés. Ce sont les plus gros chars que l’ONUCI possède en Côte d’Ivoire. Ils doivent être environ une quinzaine si nous ajoutons ceux qui sont stationnés tout autour de l’Hôtel du Golfe.
 
Pour ceux qui connaissent le quartier de la Riviera Golfe, plusieurs domiciles sont voisins de celui de Ouattara. Mais à y voir le dispositif de combat, tout porte à croire que les voisins ont été priés de quitter les lieux ou sont utilisés comme bouclier humain.
 
Sur le toit des domiciles, au-dessus des clôtures et à l’intérieur des jardins, des soldats burkinabés parlant le Moré comme langue officielle de la garde présidentielle version Ouattara, ont monté des fusils mitrailleurs sur des trépieds avec des chaines de munitions reliées aux fusils mitrailleurs.
 
Des tireurs sont assis au pied ou sur les chars avec quelques lance-roquettes et des hélicoptères survolent le périmètre à des intervalles de temps réguliers.
Voici où dort le soi-disant président « élu » par les Ivoiriens et « très aimés » des Ivoiriens qui a réussi à provoquer un « vent nouveau de démocratie ». Quelle honte !
 
Il faut voir le décor que je vous décris pour comprendre le désespoir qui hante la vie tourmentée de ce menteur, se faisant passer pour une personnalité en Côte d’Ivoire.
 
Mais ne nous arrêtons pas aux images de soldats sales, le visage insalubre comme s’ils n’ont pas le temps de se laver depuis des mois, le treillis sale et puant avec pour certains, le doigt et les bras surmontés de grigris et d’au moins 10 bagues « protectrices » sur chaque doigt.
 
La première impression que vous renvoie ce décor est celle d’un dangereux criminel recherché par le monde entier et qui s’est retranché avec sa milice armée dans un bunker privé qui a tout l’air d’une tanière digne d’un domaine privé appartenant à un des barons des cartels colombiens de la drogue.
 
La seconde impression, et c’est la plus frappante, est celle d’un homme malheureux, privé de liberté et qui vit selon le bon vouloir d’hommes en armes l’ayant pris en otage ou ayant pris ses proches en otage et qui court toutes les rues pour rapporter la rançon demandée.
 
Mais au-delà de ce constat, la tanière de Ouattara décrit la situation actuelle de la Côte d’Ivoire ; celle d’un pays envahi par des bandes armées étrangères, avec à la tête, un imposteur mandaté pour faire vite, piller tout ce qui peut être pillé, détruire tout ce qui peut être détruit, et lorsque le compte sera jugé bon, mettre le feu au pays et prendre le large.
 
Pendant ce temps, Laurent GBAGBO vit comme un Hermite en pèlerinage. Il est retiré dans un lieu calme, avec aucune présence d’arme visible, s’offrant des moments de méditation, rencontrant de temps à autre, ses proches, et portant dans ses prières, son peuple envahi, asservi et qui résiste dans la dignité.
 
Alors qui de Ouattara et du Président GBAGBO Laurent est en prison ?
 
Est-ce celui qui respire l’odeur des canons de char, qui est exposé chaque jour aux canons des fusils mitrailleurs, traversant à la sauvette les rues d’Abidjan soit en hélicoptère soit terré au fond d’un char ou bien, celui qui vit discrètement, invité par les ennemis de l’Afrique à faire le procès du Colonialisme et du mépris occidental sur une tribune qu’il n’aurait jamais espéré avoir ?
 
Laurent GBAGBO n’est pas en prison. Il est un combattant pour la liberté qui a changé de territoire de combat en montant d’un cran, pour s’adresser au monde entier et forger la conscience du combattant africain.
 
Mais Ouattara, lui est un prisonnier, un vrai, otage de ses ambitions folles et de l’ivresse des honneurs non mérités, victime de son goût prononcé pour le faux et bientôt premier imposteur martyr dans l’histoire de la Côte d’Ivoire.
 Ce n’est pas une prophétie. Ou si vous le voulez, c’en est une. Car c’est le Très Haut qui le dit : celui qui règne par les armes périt par les armes.
 
C’est-à-dire, celui qui règne par les armées, périt dans les mains d’une armée ; celui qui règne par les armées étrangères, périt dans les mains d’une armée nationale.
 
Croyez-moi, les chars de longue portée ne peuvent pas combattre en agglomération ou en zone résidentielle. Un char impliqué dans un combat de contact est d’une vulnérabilité inimaginable. Chaque char à un côté faible que n’importe quelle roquette anti-char peut neutraliser. Nous connaissons ces chars et leurs points de vulnérabilité.
 
Mieux, pour les avoirs liquidés par centaines dans les rues d’Abidjan en mars et avril 2011, nous savons que les combattants et zouaves embastillés ne peuvent pas résister à un assaut mené par nos forces d’élite. Deux heures à trois heures de combat de contact suffisent pour désinfecter tout le périmètre de l’Hôtel du Golfe.
 
C’est pourquoi la Révolution Permanente demande instamment aux civils pris en otage dans le voisinage de Ouattara de quitter sans délai les lieux.
 Car au besoin, nous raserons tout le périmètre utilisé comme bouclier humain par le prisonnier de l’imposture. Vous avez été prévenus !
 
A Très bientôt.
                                                       
Hassane Magued

 

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