Rôle des forces armées dans le développement des pays africains[1]

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Bien que cette communication concerne les armées africaines, je la commencerai en faisant un clin d’œil à l’histoire de la France. Le 17 juin 1940, la France, dont l’armée avait été anéantie par l’offensive éclaire de la Wehrmacht  dans les Ardennes, capitule sans conditions. Le lendemain, depuis Londres, le général de Gaulle lance son célèbre appel du 18 juin, où il demande à l’armée française de poursuivre les combats. Face au gouvernement légal français, de Gaule venait ainsi de poser un acte de sédition, qui lui aurait valu, s’il avait été en France, la cour martiale, voire la peine capitale. Cinq ans plus tard, le 25 aout 1945, Paris est libérée, et de Gaulle est accueilli en triomphe sur les champs Elysées. La France pendant la deuxième guerre mondiale a donc été sauvée du joug de Hitler par son armée, celle de la France libre, mais une armée qui avait en fait était en rébellion avec le pouvoir légal.

Mais avant d’entrer résolument dans mon propos, permettez-moi de m’attarder un peu sur la définition de certains termes qui vont être utilisés le long de cette communication. Il s’agit de : forces armées et du sous-développement. Les forces armées sont définies comme l’ensemble des différentes organisations et moyens militaires qu’un État consacre à la mise en œuvre de sa politique de défense. Quant au sous-développement, il est entendu (par certains) comme l’état d’un pays caractérisé par la médiocrité du niveau de vie moyen (traduit notamment par une faible consommation alimentaire,  une faible espérance de vie, un taux encore élevé d’analphabétisme), auquel on peut fréquemment associer une forte croissance de la population, une répartition particulière des divers secteurs de l’économie (secteur rural très important) et une composition spécifique de la balance commerciale, tournée vers l’exportation des ressources naturelles ou agricoles de base. Les concepts explicités, nous allons donc poser notre problématique en ces termes : De par son organisation purement administrative, par sa nature budgétivore, et par son expression belliqueuse, l’armée n’est-elle pas un frein à l’essor des pays en développement, déjà fragilisés par une faible mobilisation des ressources économiques?

Dans les passages qui vont suivre, nous allons démontrer, après une généralité sur les forces armées en Afrique, que celles-ci sont souvent des sources d’instabilité dans les pays sous-développés, quand elles ne dévorent pas simplement les budgets des Etats. Cependant, au delà des clichés, les armées africaines restent les garantes de la stabilité politique, de l’enracinement de la démocratie, et de l’essor d’une politique de développement durable dans leurs pays respectifs.

        I.            Historique des forces armées.

De tout temps, la mission principale des forces armées est la défense de l’intégrité territoriale du pays. Au Togo par exemple, la mission des Forces armées est  repose sur un triptyque: La défense du territoire, la participation aux services publics, et la participation aux missions de sécurité. A ces trois composantes majeures, s’est adjoint une quatrième mission, qui prend en temps de paix parfois le pas sur les trois autres, la participation aux missions de maintien de la paix. Tel est le cadre spécifique qui définit l’emploi des forces armées dans les Etats africains (il est le même partout ailleurs). Autant
Rôle des forces armées dans le développement des pays africains[1]

Bien que cette communication concerne les armées africaines, je la commencerai en faisant un clin d’œil à l’histoire de la France. Le 17 juin 1940, la France, dont l’armée avait été anéantie par l’offensive éclaire de la Wehrmacht  dans les Ardennes, capitule sans conditions. Le lendemain, depuis Londres, le général de Gaulle lance son célèbre appel du 18 juin, où il demande à l’armée française de poursuivre les combats. Face au gouvernement légal français, de Gaule venait ainsi de poser un acte de sédition, qui lui aurait valu, s’il avait été en France, la cour martiale, voire la peine capitale. Cinq ans plus tard, le 25 aout 1945, Paris est libérée, et de Gaulle est accueilli en triomphe sur les champs Elysées. La France pendant la deuxième guerre mondiale a donc été sauvée du joug de Hitler par son armée, celle de la France libre, mais une armée qui avait en fait était en rébellion avec le pouvoir légal.

Mais avant d’entrer résolument dans mon propos, permettez-moi de m’attarder un peu sur la définition de certains termes qui vont être utilisés le long de cette communication. Il s’agit de : forces armées et du sous-développement. Les forces armées sont définies comme l’ensemble des différentes organisations et moyens militaires qu’un État consacre à la mise en œuvre de sa politique de défense. Quant au sous-développement, il est entendu (par certains) comme l’état d’un pays caractérisé par la médiocrité du niveau de vie moyen (traduit notamment par une faible consommation alimentaire,  une faible espérance de vie, un taux encore élevé d’analphabétisme), auquel on peut fréquemment associer une forte croissance de la population, une répartition particulière des divers secteurs de l’économie (secteur rural très important) et une composition spécifique de la balance commerciale, tournée vers l’exportation des ressources naturelles ou agricoles de base. Les concepts explicités, nous allons donc poser notre problématique en ces termes : De par son organisation purement administrative, par sa nature budgétivore, et par son expression belliqueuse, l’armée n’est-elle pas un frein à l’essor des pays en développement, déjà fragilisés par une faible mobilisation des ressources économiques?

Dans les passages qui vont suivre, nous allons démontrer, après une généralité sur les forces armées en Afrique, que celles-ci sont souvent des sources d’instabilité dans les pays sous-développés, quand elles ne dévorent pas simplement les budgets des Etats. Cependant, au delà des clichés, les armées africaines restent les garantes de la stabilité politique, de l’enracinement de la démocratie, et de l’essor d’une politique de développement durable dans leurs pays respectifs.

        I.            Historique des forces armées.

De tout temps, la mission principale des forces armées est la défense de l’intégrité territoriale du pays. Au Togo par exemple, la mission des Forces armées est  repose sur un triptyque: La défense du territoire, la participation aux services publics, et la participation aux missions de sécurité. A ces trois composantes majeures, s’est adjoint une quatrième mission, qui prend en temps de paix parfois le pas sur les trois autres, la participation aux missions de maintien de la paix. Tel est le cadre spécifique qui définit l’emploi des forces armées dans les Etats africains (il est le même partout ailleurs). Autant l’armée en Afrique a une histoire, remplie de soubresauts, d’héroïques faits de guerre aux crimes les plus indicibles. Les forces armées africaines ont ainsi  pendant cinquante ans d’indépendance, connu un parcours mouvementé et atypique, que nous divisons  (de façon tout à fait arbitraire) en quatre parties : l’armée coloniale, l’armée des indépendances, l’armée de libération nationale, et l’armée républicaine.

a.       L’armée coloniale.

L’armée coloniale est co-existante du fait colonial. En effet, des le lendemain de la conférence de Berlin, qui donna le départ au partage frénétique de l’Afrique, les occidentaux se sont rués sur l’hinterland du continent. Mais la tâche n’était pas facile. A l’opposé des peuples du littoral qui traitaient avec les Européens depuis des décennies, ceci par le biais des comptoirs commerciaux (commerces des esclaves, de l’or, de l’Ivoire…) les peuples de l’intérieur n’avaient aucunement l’intention de se laisser dominer. Les colons eurent donc besoin du renfort des supplétifs militaires africains pour conquérir de vastes territoires. La technique utilisée s’apparentait un peu au jeu du saute-mouton. Dès qu’on s’accaparait d’un territoire, on s’empressait d’y recruter de tirailleurs pour la conquête d’un autre espace. Les Français par exemple utilisèrent abondamment les tirailleurs sénégalais (du Sénégal, où la France était établie depuis 1854) pour annexer les autres territoires devant composer le futur AOF. Mais les effectifs utiles à ces opérations dites de pacifications seront somme toutes assez faibles, comparés aux milliers de soldats africains qui participeront aux deux guerres mondiales, et aux guerres coloniales en Asie et au Maghreb, (Algérie surtout).  En Afrique subsaharienne, ces recrutements massifs auront une particularité : ils se feront dans les groupes ethniques marginaux  (souvent ceux de l’intérieur) des colonies : Au Togo par exemple, les Kabyè, les lossos, et les Bassars seront parmi les ethnies les plus contributrices des armées coloniales. Ceci s’explique par deux raisons. La première est l’aversion manifeste des élites du sud, plus attachées aux fonctions administratives et commerciales, pour le métier des armes.  La seconde raison trouve son origine dans le peu d’intérêt qu’avait le colonisateur pour les régions de l’hinterland. Pour rentabiliser les colonies, les Occidentaux avaient plus intérêt à exploiter les régions à proximité du littoral, souvent mieux arrosées, donc plus favorables aux cultures de rentes qu’ils imposeront aux populations souvent déjà rompu à l’économie monétaire.  Les jeunes de l’hinterland, désœuvrés, n’avaient plus que l’armée pour aller à l’aventure. Dans le cas du Togo par exemple, les Allemands aussi bien que les Français auront une grande prédilection pour les Kabyè, peuple vivant dans les montagnes, rustiques, et ayant une tradition guerrière prédestinée au métier des armes.

b.      Armée des indépendances.

A l’indépendance, les élites (civiles) qui viennent au pouvoir, copient leur modèle de république sur les canons occidentaux. Beaucoup de pays consacreront une armée régalienne, républicaine, mais qui ne sera qu’une pale copie des forces armées dont elle fait référence. En effet, héritant de frontières artificielles du colonisateur, les nouveaux Etats n’ont pas encore la cohésion identitaire suffisante pour se revendiquer une nation. Les armées nationales aussi manquent souvent de formation civique, et de repère historique (contrairement aux armées occidentales) pouvant leur faire prendre conscience de leur appartenance à une communauté devenue subitement nationale. En vérité, ces armées de l’indépendance, sont composées en grande partie d’anciens combattants de l’armée coloniale. Beaucoup ont combattu pour la liberté des peuples sur tous les théâtres d’opération. Revenus dans leur pays, ils entendent non seulement être les cadres des armées naissantes, mais y jouer aussi un rôle de premier plan. Si dans certains pays, comme au Sénégal ou en Cote d’Ivoire, cette transition se fait en douceur, dans d’autres par contre, le drame est au rendez-vous. Au Togo par exemple, l’opposition ferme du président Sylvanus Olympio à l’incorporation des demi-soldes de l’armée française revenus dans leur pays conduira au coup d’Etat qui lui sera fatal.

c.       L’armée de libération nationale.

Si Les armées Africaines restent globalement apolitiques dans la première décennie suivant les   indépendances, elles vont peu à peu se mêler de la gestion des Etats, surtout à cause des luttes intestines pour la prédation du pouvoir et la généralisation de la corruption. Les forces armées dès  les années soixante dix vont s’adjuger aussi le rôle de redresseurs de tords, et de sauveur des institutions de la république. Cependant, ces prises de pouvoir par les armes s’accompagnent rarement par l’ouverture politique et l’instauration de la démocratie. Si ce n’est l’instauration d’une dictature sanguinaire (Idi Amin Dada) c’est une autocratie qui s’installe au sommet de l’exécutif, doublé d’une bascule automatique au parti unique, et de l’adoption de la doctrine marxiste, socialiste, ou populiste.

d.      L’armée républicaine
Le vent de l’Est sonne un peu le glas des armées putschistes. Le processus de démocratisation qui embrase presque tous les Etats de l’Afrique subsaharienne, avec son chapelet de conférences nationales va progressivement cantonner les militaires dans les casernes. Même si les années quatre vingt dix ont vu éclater en Afrique plusieurs conflits asymétriques meurtriers, il faut bien reconnaître que la mondialisation et le principe de droit d’ingérence ont (entre autres) refroidit un peu la ferveur des putschistes en Afrique.

 II.      Les forces armées dans les pays en développement, un luxe dont on peut se passer.

On rapporte que le président Sylvanus Olympio disait qu’il n’avait nullement besoin d’une armée prétorienne. Et qu’il préférait allouer les ressources réservées au budget militaires pour le développement du pays. En effet, dans les pays sous-développés caractérisés par la faiblesse de la mobilisation des ressources économiques, la part du budget nationale accordé à l’armée parait exorbitante.

a.       Poids sur le budget

Quelque soit la période prise en compte, les armées africaines ont souvent été budgétivores, même si à l’échelle internationale, les dépenses africaines en matière de défense ne représentent que 1,7% des dépenses militaires mondiales. Si on prend par exemple le budget du Togo 2011, l’armée a un budget de 27,8 milliards, sensiblement égal à celui de la santé (28,5 milliards) et celui de l’agriculture (30,1 milliards). On est tenté de dire que cette somme, presqu’entièrement consacrée aux dépenses de fonctionnement, aurait bien pu être allouée soit à la santé ou à l’agriculture.  En réalité, le plus grand contraste lié à cette omniprésence des dépenses militaires dans les budgets de l’Etat est que les armées africaines sont souvent mal équipées. La part léonine des ressources affectées à la défense sert à payer les militaires. Même si leur traitement salarial n’est guère différent de ce qui se pratique dans la fonction publique, l’opacité de la gestion de ces fonds, et leur montant en lui-même, pèse sur le budget. Par ailleurs, dans certains pays où l’armée est au pouvoir, il est difficile de définir clairement où commencent les dépenses militaires, et où elles se démarquent des dépenses civiles, tant la vie de la nation tourne autour des activités militaires (défilés militaires grandioses, manœuvres militaires, …). A cette nuisance directement pécuniaire, il faut en ajouter une autre, d’ordre administratif, mais qui a des incidences directes sur les ressources de l’Etat. Ce sont les affectations intempestives de militaires à la tête d’institution et des services civils, où ben que volontaires, ils ont rarement les compétences requises (les civils parfois ne valent pas mieux). Ils y introduisent la rigueur militaire tout supprimant la rentabilité.

b.      Les forces armées, sources des conflits.

Dans les phases guerre de libération nationale (tel que nous l’avons précisé plus haut) les armées africaines se sont autosaisies des missions de redresseurs de tords et de sauveur de l’unité nationale. Souvent, ces prises de pouvoir par la force ont ouvert le ballet d’une suite ininterrompue de putschs sanglants, qui ont coûté à l’Afrique des centaines de milliers de morts. (Les Guerre civiles au Tchad, l’instabilité des régimes au Ghana, au Nigéria, au Mali).

Même avec l’avènement des armées dites républicaines, les tentatives de coup d’Etats suivies de rebellions ont endeuillés plusieurs Etats Africains. Cette période d’ailleurs (les années 90) a été plus meurtrière pour les populations civiles en Afrique, du fait de tentative de prises de pouvoir avortés, détournés,  (Libéria, Congo Brazzaville, Sierra Leone, Rwanda, Cote d’Ivoire, RCA,). Dans tous ces conflits asymétriques, les forces armées ont souvent servi de comburant du conflit, avec notamment l’existence dans certains pays du phénomène Sobel (soldat le jour, rebelle la nuit). L’exemple le plus illustratif de cet état de chose est la RCA. De 1997 à 2002, ce pays a connu 7 mutineries des militaires, mutineries qui ont chaque fois plongé le pays en guerre civile.

    III.            Les forces armées, levier de développement :

Au delà de cette stigmatisation, les forces armées peuvent être un excellent levier pour le développement pour trois raisons : Formation et insertion, économie de la défense, et participation au PIB.

                A : Formation et insertion.

Tout comme aux Etats unies où l’armée a été à l’avant-garde des luttes pour l’égalité raciale, en Afrique, les armées sont à l’avant-garde de la mixité ethnique. Trente ans après les armées coloniales, les armées ethniques sont en phase de se résorber. Du coup, l’armée présente un parfait modèle d’intégration que la nation peut copier.

De même, une vertu de l’armée est souvent utilisée, même si les études sociologiques n’en montrent pas l’ampleur : c’est sa faculté à incorporer en son sein les éléments les plus rétifs à l’ordre et à la discipline. Les parents en effets prennent l’habitude d’envoyer à l’armée leurs enfants les plus turbulents, les moins aptes à d’autres activités aussi. L’armée, qui offre en réalité une multitude de spécialisations, finit par trouver la voie à cette jeunesse. Les forces armées dans ce domaine jouent un rôle d’insertion et de régulateur social très important, qu’on ne relève jamais assez.

                B : Economie de la défense

L’économie de la défense pose la problématique des ressources à allouer à sa défense pour s’assurer la pleine jouissance de son potentiel économique. En clair, combien l’Etat est-il prêt à miser pour s’assurer que son armée peut lui garantir la stabilité nécessaire aux activités économiques. La réponse à cette question doit prendre en compte les menaces, les forces en présences, et les ressources du pays.

Si nous prenons le cas de la Cote d’Ivoire par exemple, Houphouët avait fait le pari d’une petite armée, suffisamment bien payée pour que personne n’ait idée à vouloir prendre le pouvoir par les armes. Cette stratégie a bien fonctionné jusqu’au jour où des sous-officiers, furieux de n’avoir pas reçu leur soldes de leur mission en Centrafrique, ont tiré quelques coups de feu en l’air. En quelques heures, le pouvoir était déchu. L’économie de la défense prend en compte les risques. Avec le recul, on peut toujours se poser la question de savoir combien Houphouët et Bédié auraient dû dépenser pour leur armées, pour éviter toutes les pertes économiques suscitées par 10 ans de guerre.

L’économie de la défense s’intègre rigoureusement dans la doctrine d’emploi des forces, et détermines les choix stratégiques, l’orientation des dépenses militaires du pays. Si on prend le cas du Togo, son armée à particulièrement été efficace lors de toutes les attaques terroristes survenues dans les années 80, mais s’est trouvée complètement désemparée et décrédibilisée lors du soulèvement populaire du début des années 90, car ses savoir-faire étaient orientés contre des actions de guérilla,  et non le maintien de l’ordre. L’analyse prospective des menaces n’avait pas été complète.

                C : Participation au PIB.

Avec la multiplication des missions humanitaires à travers le monde, une autre composante de l’action des forces armées sur l’économie nationale a vu le jour : le rapatriement de capitaux étrangers. En effet, la participation des militaires africains à des missions humanitaires sous-régionales ou onusiennes sont sources d’entrées de devises très importantes dans les Etats. Ces devises se retrouvent d’une part à l’échelle des armées, qui peuvent ainsi, s’équiper sans se reposer sur les budgets de l’Etat. D’autre part, les militaires ayant participé aux missions rentrent dans leur pays avec un pécule qui accroit à des échelles diverses, le PIB du pays.

Conclusion.

Les forces armées, parce qu’elles ont le monopole de l’utilisation de la violence légitime, au nom de la communauté nationale, vont sans aucun doute continuer à réguler, au moins la stabilité sociale des pays africains, au plus, leur stabilité politique. Les évènements de ces dernières années au Mali, au Nigéria, en Guinée Conakry, en guinée Bissau et Niger montrent que l’armée reste encore la sentinelle de la démocratie dans les pays d’Afrique. Du coup, le besoin de donner une formation de qualité aux officiers et militaires de rang, une instruction basée sur le civisme, les principes républicains et le droit international humanitaire, prend une dimension capitale. Cependant, la mondialisation, le droit d’ingérence et la réticence des occidentaux à fournir des contingents aux missions humanitaires onusiennes ont ouvert la voie à une nouvelle dimension de l’action des forces armées africaines : celles –ci dorénavant, au lieu de peser sur les faibles ressources financières des Etats, contribuent à la croissance du PIB.

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[1] Communication donnée au grand séminaire de Lomé


BP: 13BP414
Tel: 90 32 47 27/ 99 53 53 23
Mail:
gerry@taama.net
Lomé Togo

 

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