Ceci vient encore aggraver la situation précaire dans laquelle le régime Ouattara plonge le monde estudiantin depuis son arrivée au pouvoir: deux années blanches consécutives ; des universités dont les travaux de rénovation ont englouti 175 milliards de fcfa –dont 133 milliards de surfacturation qui ont disparu dans les poches et les comptes en banque des plus hautes autorités du pays–, et qui malgré cela ne disposent pas de laboratoires, ni de bibliothèques, d’Internet, de toilettes ou de cantines à portée de moyen des étudiants ; un changement de système (Lmd) complètement bâclé auquel ni les professeurs, ni les apprenants comprennent quelque chose ; des amphithéâtres bondés et non climatisés ; des cités universitaires hors de prix pour les étudiants, officiellement squattées par les miliciens dozos à la solde du pouvoir… La liste est longue.
Selon les chiffres communiqués par l’Institut national de statistiques (Ins) la semaine dernière, le coût de l’éducation en Côte d’Ivoire a augmenté de 28,7% ces douze derniers mois. Cette dernière mesure, qui s’apparente à de l’extorsion de fonds, n’est certainement pas faite pour améliorer les choses.
Ainsi va la vie en Côte d’Ivoire sous Alassane Dramane Ouattara.
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