Côte d’Ivoire : la dette de sang va être effacée !

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L’histoire est le miroir de l’humanité. C’est pourquoi elle est aussi le miroir des peuples. Une Côte d’Ivoire se meurt. Une nouvelle naît. Mais cette transition de la Côte d’Ivoire ancienne vers la Côte d’Ivoire nouvelle est en train de s’écrire en lettre de sang comme si le peuple ivoirien avait une dette de sang à payer chaque jour.

Samedi 21 janvier 2011. Le sang des militants et sympathisants du FPI a coulé. De nouveau. Comme le 18 février 1992. Et leur sang coule depuis février 2011.

Alors je m’interroge : quelle est cette dette de sang que le FPI et les Ivoiriens n’en finissent pas de payer ?

En 2000, le RDR de Dramane Ouattara a brandi à la face du monde un charnier qu’il a constitué à Yopougon dont il a accusé le Président GBAGBO et la Gendarmerie Nationale. Mais au moment des faits, Laurent GBAGBO qui venait de gagner les élections présidentielles face à Guéi Robert, n’était pas encore en exercice. Cependant, Ouattara a mis à son passif, des cadavres qu’il a compilés à la suite d’émeutes qu’il a ordonnées lui-même. C’est la première dette de sang que Ouattara créa contre le FPI, Laurent GBAGBO et le peuple de Côte d’Ivoire.

Deux ans plus tard, la rébellion armée lancée depuis le Burkina Faso par Ouattara et la France, va faire couler le sang de plus de 10 000 partisans supposés de Laurent GBAGBO. Les Gendarmes en paieront aussi un très lourd tribut.

En 2010, alors décrété par la France comme ivoirien exceptionnel et candidat exceptionnel, Ouattara va piétiner toutes les lois de la République en refusant de reconnaître sa défaite cuisante aux élections présidentielles gagnées par Laurent GBAGBO.

Là encore, pour organiser un massacre coalisé des partisans de Laurent GBAGBO et des militants supposés du FPI, Ouattara va créer une nouvelle dette de sang au passif du FPI. Pour ce faire, il simule la mort de 6 femmes malinkées dans le quartier d’Abobo où régnait, sous la protection et avec le soutien logistique de l’ONUCI, une bande de tueurs baptisés Commando invisible, constitués de soldats de la rébellion armée de Ouattara. Avec cette farce grotesque des 6 femmes tuées, le sang de plus de 5 000 partisans de Laurent GBAGBO va couler sous les bombes de la France et de ses alliés.

Pendant ces heures noires, même les civils blaisés dans les bombardements français et internés aux Urgences du CHU de Cocody pour y recevoir les soins, ont été tous exécutés sur leurs lits par la milice de Ouattara quelques heures après la capture de Laurent GBAGBO par la France. Un récent témoignage du cinéaste Sijiri Bakaba de nationalité française vient de nous le révéler, il y a à peine une semaine.

Au regard des faits, il faut l’avouer sans faux fuyant : la dette de sang, le FPI et les Ivoiriens en auront toujours envers Ouattara.

Dès lors, que reste-t-il au FPI à faire pour effacer une fois pour toute, cette dette de sang ?

Rien. Le FPI est un parti politique. Il est un parti multi ethnique à représentativité nationale. Il ne peut que lutter par les voies démocratiques. Il ne doit jamais inviter ses militants à faire couler le sang de leurs frères ivoiriens.

Mais l’histoire enseigne que le contexte justifie les moyens de chaque lutte.

Alors, face à Dramane Ouattara, lequel se présente aujourd’hui à la face du monde entier comme un Usurier du sang des Ivoiriens, il faut réagir en réglant les comptes une bonne fois pour toute.

Mais le FPI n’y pourra rien. Il ne faut pas compter sur lui.

C’est pourquoi l’honneur revient à la Résistance patriotique nationale de régler dès maintenant, de façon définitive les comptes avec Dramane Ouattara, afin qu’il n’y ait plus jamais de dette de sang sur la tête d’un des fils de la Côte d’Ivoire.

Alors la Côte d’Ivoire est sommée se préparer au choc. Quelque chose va être faite ! Et aucun Ivoirien n’aura plus jamais de dette de sang envers Dramane Ouattara !

A Très bientôt.

Hassane Magued

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