Côte d’Ivoire : ça sent mauvais !

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Les signes des temps, des très mauvais temps se ressemblent tous. Parce qu’ils ont en commun de convaincre même les plus septiques.
 
Mais comme l’espoir fait vivre, ceux contre lesquels les signes des temps s’amoncellent ont tendance à choisir de se convaincre du contraire. Mais leur peur panique les trahit toujours.
 
Alors à Abidjan, ils créent, inventent, manipulent, se mentent et encore se mentent, avec la peur au ventre. Parce qu’ils veulent donner l’impression de contrôler une situation qui pourtant les contrôle tous. C’est ce que les philosophes appellent être soumis au déterminisme du temps, je dirai, au déterminisme des signes des temps.

Hier c’était la prétendue capture du Commandant Séka Séka. La vérité, c’est que le Chef d’un Etat autrefois amis est soupçonné de l’avoir fait arrêter et livrer comme un colis à l’Aéroport d’Abidjan. Le deal : exprimer sa loyauté sans faille à la France. Mais d’autres informations circulent sur ce sujet. Et la plus importante que notre réseau est en train de vérifier, c’est que le Commandant Séka Séka aurait passé un marché avec la France lors des bombardements de la Résidence des Chefs d’Etat en Avril 2011. C’est ce marché qui lui a permis de sortir du pays alors que celle qu’il était censé protéger en tant que Aide de camp croupissait sous les bombes. Et comme à la CPI (Cour Pénale Internationale) il faut des témoins bien introduits pour justifier la cabbale, le Commandant Séka Séka aurait organisé son extradition maquillée pour jouer sa partition, honorer sa part de marché. Juste comme un repenti. Il devra témoigner contre Laurent Gbagbo et sa femme. Mais espérons que ces informations soient inexactes.

Hier encore, c’était un prétendu coup d’Etat déjoué au Camp de Gendarmerie d’Agban, puis au Camp militaire d’Akouédo. Diantre ! C’est à croire que le régime loufoque de Ouattara pense que tous les Ivoiriens sont idiots !
 
Ils font tirer des coups de feu en l’air par leur petite poignée de partisans dans ces camps, à l’étonnement général de tous les autres militaires ou gendarmes qui y étaient, et après ils viennent dire qu’ils ont déjoué des coups d’Etat. Juste pour rassurer une certaine opinion qu’ils tiennent le bon bout. Mais aussi et surtout pour convaincre leurs maîtres blancs que Laurent GBAGBO constitue un danger pour la stabilité de leur imposture tant qu’il restera en Côte d’Ivoire et que ses partisans nourriraient l’espoir de le libérer par un coup de force.
 
Rigollots ces aborigènes venus d’ailleurs et du pays profond ! Quel militaire ivoirien désireux de rétablir l’autorité de l’Etat irait se donner à ce spectacle de non sens. Pendant que le Camp d’Agban et celui d’Akouédo restent parmi bien d’autres, deux camps qui n’ont pu être approchés de 100 mètres par les FRCI jusqu’à ce jour et que la loyauté de ces militaires et gendarmes à la République d’avant le 11 avril 2011 reste plus que jamais inébranlable, pourquoi des frères d’armes iraient les titiller en tirant des coups de feu en l’air.

A la vérité, les tirs dans ces camps sont juste un message. Un message dont je préfère taire la teneur au risque de vous dire des choses que vous savez déjà.
 
Mais retenez ceci. Pour gagner une guerre, nul ne prend pour cible ses propres hommes. C’est l’ennemi qui est traité comme cible. Et l’ennemi à Abidjan est bien connu et localisé.
 
Après la présente parution de la Révolution Permanente, espérons tous que les fabricants de coups d’Etat rigollots vont rectifier le tir. Et que la prochaine fois, ils mandateront des FRCI pour aller tirer à proximité du domicile de l’Imposteur. Alors là, ils finiront par convaincre peut-être les moins avertis.
 
Mais ensemble, nous en rigolons. La peur va les exterminer avant l’ébullition révolutionnaire.
 
Alors Patriotes, écoutez bien cette analyse sommaire du théâtre des opérations. Ni les miliciens togolais de l’ONUCI, ni les Burkinabés, Nigériens et Maliens déguisés en policier de la CRS (Compagnie Républicaine de Sécurité) ou soldats de la Garde Républicaine, ne les rassurent.
 
Les rescapés FRCI : dozo, bérets verts, bérets bleus, bérets noirs, bérets rouge des compagnies Guépard de Shérif Ousmane ou Attingué de Morou Ouattara et consorts, ils n’y comptent pas du tout. Parce qu’ils savent qu’avec une centaine de Marins Commandos, le plancher sera débarrassé en une demi journée.
 
Alors il ne reste que la Licorne et l’ONUCI. Ces gars ont montré leurs limites dans les combats au sol. Ils se réfugient à l’intérieur des blindés ou des avions et tentent de combattre ainsi. Mais demandez leur d’en sortir et de rejoindre le théâtre des opérations à pied ou en véhicules de combats. Ils plieront bagage après 48 heures de pertes très lourdes. Parce qu’en fait, être en mission d’occupation armée pour le compte l’ONU, que dis-je, pour le compte des puissances occidentale sous le couvert de l’ONU, c’est avant tout une chance unique pour se faire plein les poches ! Alors qui va vouloir y laisser sa peau ?
 
C’est pourquoi ils ont très peur. Tous. A commencer par la Licorne et l’ONUCI. Ils misent donc sur la dissuasion. Ils tentent de dénoncer et de crier sur les tous toits que les pro-GBAGBO veulent rétablir l’Autorité de l’Etat en mettant fin à l’Imposture.
 
Mais raisonnons par l’absurde. Avec quoi vont-ils réussir ce coup ? Ils n’ont pas d’avions. Ils n’ont plus d’armes. Ils n’ont plus de chars. La Licorne et l’ONUCI les ont désarmés et ont récupéré toutes leurs armes qu’ils ont brandies à la télévision de l’Imposture TCI rebaptisée RTI1, comme si dans un Etat souverain, c’est avec des gourdins et des frondes que l’Armée régulière assure la mission régalienne de sécurité et que détenir des armes était un crime pour une Armée régulière.
 
En règle générale, quand un régime panique et pleurniche comme celui de Ouattara, c’est qu’il est en fin de parcours. Mais si en plus des pleurs et de la panique, ce régime hérisse les poils, sort ses crocs et voit des agresseurs partout, c’est qu’il est conscient que sa fin est non seulement irréversible mais qu’elle sera terrifiante.
 
Et croyez-moi, ces signes-là ne trompent jamais.
 
 
A très bientôt.
                                                      
Hassane Magued

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