Chassé impérativement Agbéyomé Kodjo du jeu politique et parvenir à l’alternance ! [ Par Camus Ali ]

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Au Togo, il y a un métier qui ne fait pas de retraités : La politique. De ces « opposants-composants », il y a bien un, qu’il faille vaille que vaille, à défaut avec des grues, pioches et flèches pour le bouter hors du jeu. De ce poison dont les Togolais peinent à trouver un antidote pour l’anéantir définitivement, Faure Gnassingbé en a bien besoin pour le quatrième pied de son fauteuil qui ne tient plus que par de vieux clous rouillés. D’Agbeyomé Kodjo, que n’a-t-on pas entendu ? Que n’a-t-on pas lu ? Que n’a-t-on pas vu ? Voilà le legs même du vrai politicien que, feu Eyadema qui a régné d’une main de fer pendant trente-huit ans à laisser à la postérité. Son poids politique frise le ridicule. Son poids en tant que personne morale, Patatras ! Agbeyomé Kodjo, c’est du blaguer-tuer. L’homme par excellence des coups tordus. Du haut de ses cheveux qui blanchissent quand il aide Faure Gnassingbé à régénérer comme une hydre, il sait qu’il n’a rien à foutre avec la misère des Togolais. Il sait que la prostitution de la jeune fille togolaise dans la cité où il fut ministre, président de l’Assemblée, premier ministre est une fatalité. De quoi nous parle-il dans un média dont les branchements se retrouvent au palais de la Marina ? Il est question d’un opposant appelé Jean-Pierre Fabre qui serait radical et dont les positions vis à vis de son mentor Faure Gnassingbé seraient intenables. Par contre, ce qu’il ne dit pas, est que, celui qui refuse de faire les reformes jusqu’à pousser l’ire de Nicolas Berlanga Martine, l’ambassadeur européen au Togo dont l’institution à enfin secouer le cocotier, motus et bouche cousue. Pour le serviteur de l’UE à Lomé : « La multiplication des initiatives de dialogue sans résultats tangibles contribue aussi au sentiment de frustration et à la résignation qui engendre l’immobilisme de la société ». Le patron de OBUT ou des OBUTS (ramassez chers lecteurs ce que vous voulez) semble pour une énième fois n’avoir vu que le radicalisme d’un certain Jean-Pierre Fabre. Le nouveau Togo avec d’impénitents traîtres, des composants dont les cicatrices de la trahison leur collent encore aux talonnettes jusqu’au front. Avec moins de 1% à toutes les joutes électorales en passant par un échec qui fait mal dans le dos dans son propre village lors des élections législatives, et vlan, cet homme est encore libre de l’ouvrir grandement et, de donner des leçons de politique à certains Togolais. En Allemagne, moins de 4% à une élection, où ne parle plus au nom du peuple. Chez nous au Togo, avec moins de 1% comme trophée électorale, on a pignon sur rue. On menace le gagnant. On le traîne dans la boue comme si sa victoire est la somme de toutes les erreurs du monde. Il y’a comme si le Togo est tombé bas, si bas. Karl Max avait vu juste : « L’histoire bégaie. La première fois comme tragédie et la seconde fois comme une farce ». On a vu Agbeyomé encore séide du RPT au firmament de sa gloire tremper ses vestes et cravates dans des morts d’hommes, dans des flaques de sang à Fréau jardin. Ce fut la tragédie. Aujourd’hui, c’est une telle logorrhée qui est pas monts et veaux avec une taille politique de moins de 1% pour dire aux Togolais, l’opposant qui serait radical et l’opposant qui serait modéré. Vous avez dit farce ? Vous êtes servi !

Camus Ali

Lynx.info

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