Sous les tropiques il y a du job. Beaucoup de job pour les voyous à col blanc. Venu sur conseil de Joseph Kokou Koffigoh, alors premier ministre de la transition pour tordre le coup à la constitution afin de le rendre éligible, le Gaulois finira par déposer ses valises du côté d’Eyadema. Depuis, il n’a plus jamais quitté le Togo. Mieux, il est si à l’aise dans sa nouvelle terre conquise, qu’il peut piller les Vasarely quelques années auparavant et se l’ouvrir grandement et dire que, la justice en France, donc de son pays navigue dans l’injustice la plus révoltante. Ce qui fâche et qui fait bouillir nos intérieurs en tant que Togolais est qu’il le fait en toute aisance sur le portail de la république togolaise donc par le biais de la vitrine du Togo au monde. Imaginez-vous un peu un Togolais écrire sur ses histoires privées de filouteries sur le site de la république française ? Le moins qu’on puisse dire est que, les Gnassingbé ont ouvert les portes du Togo à n’importe quel voyou français. Ici, les exemples sont légion. Quand votre journal préféré vous a informé qu’un détraqué sexuel du nom de Raymond Germanos, général de de son Etat et condamné en France pour pédophilie s’approchait « faurtement » du palais de la Marina [Marina, palais de la présidence togolaise, Ndlr] pour jouer le rôle de conseiller de Faure Gnassingbé, les avocats du généralissime pédophile n’ont pas manqué de boulot. De Londres, c’est tout le cabinet d’avocats du général Germanos qui menaçait votre journal Lynx.info de prendre rapidement contact avec lui. Sinon…nous verrons ce qu’on veut voir. C’est sans connaitre le Lynx. Nous avons ignorés les avocats du général Germanos comme on ignore du papier hygiénique déjà utilisé. Question. Pourquoi ce complexe de père en fils des Gnassingbé quand ils se retrouvent nez à nez avec les Français ? À cette question un ancien ministre qui a requis l’anonymat égrène ses mots à Lynx.info : « Rappelez-vous que le père de Faure est un soldat de la coloniale. Pour cette famille, elle doit tout à la France. Leur légitimité comme tout ce qu’elle a pu réussir sur cette terre vient de la volonté de la France. Ce n’est pas seulement les noms dont vous citez qui vivent du contribuable togolais. Si je devrais vous listez les noms de ces Français qui sucent et se sucrent du Togo, la République tomberait ». Voilà que tout est dit ! Le prince « himself » avait laissé entendre quand on lui a posé la question de savoir pourquoi il gardait encore ce colis encombrant de Charles Debbasch, cette phrase qui en dit long : « Chez nous, on ne se sépare pas facilement de nos amis qui vous ont fait un grand bien ». Le « chez » veut bien dire dans le clan Gnassingbé. Les Togolais n’ont jamais dits qu’un filou de grand chemin était un ami moins encore un bienvenu dans leur pays. Retenir que l’ex premier ministre Yaovi Agboyibor avant de se jeter à son tour pieds et mains joints dans la « mangeoire » avait été clair : « le jour où l’opposition viendra au pouvoir, Charles Debbasch partira de lui-même du Togo ». Ce jour semble encore loin, très loin…
Pourchassé par tous les procureurs de France, Charles Debbasch se sent au Togo comme un petit poisson dans l’eau. D’ailleurs, quand il joue au « con » et vient clandestinement en France, il est rapidement interpellé le 16 mai 2007 à l’aéroport de Zaventem à Bruxelles par la police belge à la demande de la justice française, qui l’a condamné en 2005 à deux ans de prison pour des malversations financières. L’ex ambassadeur du Togo au Royaume de Belgique, Félix Kodjo Sagbo montera sur ces vieux chevaux. Le tour est joué et Debbasch peut regagner les tropiques ou règne les « démocratures ». Là-bas, ses émoluments dus à son grade de voyou émérite coûtent aux contribuables Togolais près de 3 millions de Francs CFA mensuel. A quelques lieues du palais de la Marina où il officie comme ministre conseiller à la Présidence togolaise, il peut aller se la couler douce chaque nuit au « Mandingue », boîte de jazz très prisée au cœur de la ville de Lomé. Menu de la soirée : Piano, Whisky avec bien sûr des midinettes donc des filles mineures, nos petites sœurs et filles. Dans l’ « Annapurna » togolaise, Faure Gnassingbé a bien besoin de ces pieds nickelés de ces bandits fieffés qu’aucun pays digne de ce nom n’en veut. Si lui-même Faure n’en est le parrain…
Dans le dernier post du bandit sur le site de la république togolaise, le truand se constitue en victime et écrit : « La justice a donc été sciemment instrumentalisée afin de dissimuler le pillage de la Fondation ». Ici nous sommes juste devant le mot de d’Abraham Lincoln sur le mensonge : « On peut tout dissimuler à quelqu’un ; on peut dissimuler certaines choses à tout le monde ; on ne peut dissimuler tout à tout le monde. Il existe une réalité de l’apparence ». La réalité est que, Charles Debbasch est un bandit de grand chemin et…
Camus Ali Lynx.info
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