À qui le tour ?

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Il n’y a pas longtemps, un confrère titrait à la Une de son journal que «Quand le pouvoir repose sur les ovaires d’une femme, c’est toute la République qui est en péril». C’était au lendemain du limogeage de Ably-Bidamon de la tête des Douanes togolaises. Derrière ce limogeage, beaucoup ont trouvé la main d’un personnage souvent présenté comme une intime du Chef de l’Etat qui passe depuis quelque temps pour une dame de fer au Togo. Aujourd’hui, les faits donnent raison à ce confrère, le Togo semble évoluer sous la coupe réglée des femmes dont on dit qu’elles sont les maîtresses du Chef de l’Etat. Celles-ci ne cessent de s’illustrer plus ou moins négativement sur la scène sociopolitique et économique du pays. Parmi elles, il y a entre autres, celle qui détient le monopole de l’importation du sucre, du riz, et des intrants agricoles, celle qui rafle les publicités monstrueusement surfacturées et bien sûr, celle qui dirige la Direction des Impôts comme son champ de mil. On prête à cette dernière, la particularité de surveiller le Chef de l’Etat comme du lait sur le feu dans le même temps qu’elle le gère comme un nourrisson. D’après certaines sources, l’idée de dissolution-fusion du RPT proviendrait d’elle. Cette dame qui avait créé au Togo l’événement en déclarant la guerre aux hommes d’affaires véreux qui font de la prédation de l’économie nationale, un sport matinal, suscitait l’admiration des Togolais qui la considéraient comme un défenseur désintéressé du patrimoine national. Aujourd’hui qu’elle se met à faire pire que les acteurs économiques qu’elle persécutait, en dilapidant les ressources financières du pays dans des secteurs improductifs, elle ne mérite que le crachat et la morve du peuple togolais meurtri par des décennies de règne RPT qui a consisté non seulement à saigner à blanc les Togolais mais aussi à les maintenir dans les fers de la servitude. La dernière qui défraye la chronique, c’est une altercation ayant opposé la dame de fer à un commandant de l’Armée Togolaise à la présidence de la République. Au cours de l’altercation, elle aurait administré une paire de gifle à l’officier supérieur bardé des attributs de l’Etat. En toute impunité. Il semble qu’avant le Commandant, un super ministre aujourd’hui écarté du gouvernement a subi le même sort. A ce rythme, on est tenté de se demander à qui le tour la prochaine fois.

Le Changement

 

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