De leur passage de ministres, Gilbert Bawara et son frère Adji Otèth Ayassor, les togolais retiennent et retiendront d’eux le record de nombre de prêts signés. Alors que les komkombas étaient sortis fêter l’annonce de la construction de la route, l’argent n’y était même pas à disposition du trésor public alors dans les caisses de l’Etat.
Dans le débat télévisé avec les confrères de Africa 24, Agboyomé Kodjo se demandait si les travaux qui poussaient à chaque coin des rues étaient budgétisés. Mais pour des raisons électoralistes, Faure et ses compagnons avaient promis au point de se compromettre. Aujourd’hui’ hui encore c’est une nouvelle dette de 6,3 milliards de FCFA qui vient s’ajouter aux milliards déjà existants et qui clou le Togo au pilori d’une dépendance sans fin, et d’un pays asphyxié par une dette que l’on dit il faut des générations pour la résorber.
Pour avoir endetté le Togo , ils exhiberont la route comme trophée et acquit en 2015 aux populations de Bassar et de Natchamba. On pensait que le premier quinquennat devrait arrêter le flot de dettes. Apparemment, ils vont tisser de nouveau cette pagaille de gouvernance sur l’ancienne corde. On ne cessait de répéter que le RPT « veut faire, mais ne peut faire ». Après avoir montré leur visage de légalistes impénitents et de fraudeurs sans consciences des lois républicaines aux européens, les pays communistes et les pays de l’or noir sont devenus leur coin de prédilection pour des prêts.
Quand on sait que ces ministres ont trouvé la formule de déposer leur fortune, l’argent volé du contribuable dans ce coin du monde.
Anicet Moutouari Lynx.info