Depuis la victoire de Trump aux élections présidentielles étasuniennes, les déçus du camp des vaincus se sont parfois livrés à des accès de colère hystérique et à des actes de violence, appelant même à la révolution. Des manifestants qui soutiennent le camp avoué de l’establishment, un air de déjà-vu… lors du Brexit.
Washington D.C. Le milliardaire mondialiste George Soros, via sa plateforme MoveOn.org, serait à l’origine de l’organisation de manifestations dans tout le pays contre l’élection de Donald Trump. Une forme de contestation très organisée, structurée, verticale, et pas un mouvement de citoyens inquiets descendus spontanément dans les rues, comme le rapportent les médias de masse.
Mercredi, des manifestations ont eu lieu dans les rues d’au moins une dizaine de grandes villes étasuniennes, parmi lesquelles Chicago, New York, Los Angeles, Philadelphie, Boston, Washington D.C., Portland (Oregon), St. Paul (Minnesota), Seattle, ainsi que dans d’autres villes, selon USA Today.
À la lumière de ces manifestations et de ces émeutes, il est impératif d’effectuer une analyse de la dynamique en jeu afin d’établir s’il s’agit d’un mouvement de foule tout à fait spontané et civique, ou bien d’une forme de manipulation organisée et très bien conçue qui pourrait s’avérer dangereuse.
L’organisation MoveOn, affiliée à George Soros, a publié un communiqué de presse dans l’après-midi du 9 novembre 2016 :
Les Étasuniens sont invités à se rassembler par centaines afin de participer à des rassemblements pour exprimer solidarité, résistance et convictions suite aux résultats des élections.
Des centaines d’Étasuniens et des dizaines d’organisations appellent à se rassembler de manière pacifique, aux abords de la Maison-Blanche et dans les villes et mégalopoles de tout le pays, afin de s’opposer à la misogynie, au racisme, à l’islamophobie et à la xénophobie.
Cette nuit, des milliers d’Étasuniens vont se réunir dans des centaines de rassemblements pacifiques dans les villes et mégalopoles de tout le pays, y compris aux abords de la Maison-Blanche, suite aux résultats de l’élection présidentielle de ce mardi.
Ces rassemblements, organisés par MoveOn.org et leurs alliés, serviront à affirmer notre rejet face à l’intolérance, la xénophobie, l’islamophobie et la misogynie de Donald Trump, et à montrer notre détermination à combattre ensemble pour que les États-Unis auxquels nous croyons aient un avenir.
Dans les deux heures qui ont suivi l’appel à l’action, les membres de MoveOn ont créé plus de 200 rassemblements dans tout le pays, un chiffre qui devrait encore progresser dans l’après-midi du mercredi.
A cela s’ajoutent les nombreux témoignages provenant de plusieurs lieux de manifestations qui indiquent un mouvement coordonné, et pas une manifestation spontanée de citoyens étasuniens inquiets, comme tentent de le faire croire les médias de masse. Des photos prises à Austin, au Texas, montrent une file d’autobus remplis de « manifestants », ce qui rend peu crédible la thèse d’un mouvement spontané, au profit d’une implication directe savamment orchestrée.
Anti-Trump protestors in Austin today are not as organic as they seem. Here are the busses they came in. #fakeprotests #trump2016 #austin pic.twitter.com/VxhP7t6OUI
— erictucker (@erictucker) 10 novembre 2016
« Les manifestants anti-Trump à Austin, aujourd’hui, ne relèvent pas d’un mouvement aussi spontané qu’il y paraît. Regardez les cars grâce auxquels ils sont venus » — Eric Tucker
L’accumulation de preuves amène à un questionnement : est-ce que George Soros tente, par le biais de ses organisations sur le terrain, de fomenter une révolution aux États-Unis ?
@BeshoyBadie @desjax @erictucker Pretty evident that the signs were printed by Soros and
Creamer groups. IIRC Soros linked w/ MB & Huma pic.twitter.com/KgXvIQr2b8
— MEGATRON (@MEGATRONs_SMIRK) 10 novembre 2016
Il paraît évident que les pancartes ont été imprimées par les organisations de Soros et Creamer. Si je me souviens bien, Soros est lié aux Frères Musulmans et à Huma [Abedin, l’assistante d’Hillary Clinton]. » — Megatrons_Smirk
Remarquons que ce groupe organise activement des manifestations contre une élection démocratique dont personne ne critique la légitimité. En gros, ils sont mécontents du résultat et appellent la population à se lever et à refuser ces résultats. Pour une organisation qui prétend lutter en faveur de la démocratie, leurs actes sont clairement aux antipodes des valeurs qu’ils sont censés défendre.
C’est une catastrophe. Nous avons combattu avec tout notre cœur pour éviter que cela n’arrive, et maintenant, nous y sommes. Le nouveau président élu et nombre de ses soutiens de premier plan ont stigmatisé, injurié et menacé des millions d’entre nous, des amis, des familles, des êtres chers. Les deux chambres du Congrès restent aux mains des Républicains. Nous sommes aux portes d’une ère de difficultés profondes et sans précédents, une époque de danger pour nos communautés et notre pays. En ce moment, nous devons prendre soin de nos familles, de nos amis, en particulier de ceux parmi nous qui sont en première ligne face à la haine, dont les hispano-américains, les femmes, les migrants, les réfugiés, les noirs, les musulmans, les LGBT, et bien d’autres encore. Et nous devons être clairs : nous résisterons tous ensembles.
MoveOn.org
Le plus absurde dans toutes ces manifestations, c’est que le président élu n’a pas encore pris la moindre décision politique. Et d’ailleurs, la section entière du site concernant le bannissement des musulmans a été supprimée peu après son élection [Ndlr : elle y a été rajoutée par la suite]. Ce qui tend à rappeler le caractère purement rhétorique des propos tenus lors de la campagne et l’instrumentalisation de ces derniers par l’opposition.
L’organisation gauchiste est l’une des nombreuses autres « progressistes » affiliées à l’Open Society Foundation de George Soros. Les organisations affiliées à Soros dans le monde sont intimement liées à de nombreuses révolutions colorées, comme par exemple les Printemps arabes, entre autres révolutions politiques de par le monde (ndlr : l’Ukraine néo-fasciste mais pro-atlantiste, la propagande Femen, etc.).
Selon un rapport du New Eastern Outlook :
La totalité des révélations obtenues dans les trois documents piratés montrent que Soros est clairement le marionnettiste qui a tiré les ficèles à Kiev. L’IRF (International Renaissance Foundation), branche ukrainienne de la Soros Foundation, est active en Ukraine depuis 1989. Son IRF a déboursé plus de 100 millions de dollars dans des ONG ukrainiennes deux ans avant la chute de l’Union soviétique, ce qui a créé les bases d’une Ukraine indépendante de la Russie en 1991. Soros a également admis avoir financé les manifestations de la place Maïdan en 2013-2014, qui débouchèrent sur la prise de pouvoir du gouvernement actuel.
Les organisations de Soros ont également été très impliquées dans la Révolution orange de 2004, qui a vu l’accession au pouvoir du très corrompu mais néanmoins pro-OTAN Viktor Yushchenko et de sa femme, une étasunienne, qui a par le passé été employée par le Département d’État des États-Unis. En 2004, quelques semaines à peine après que l’IRF a réussi à installer Viktor Yushchenko au pouvoir en Ukraine, Michael McFaul a rédigé un édito pour le Washington Post. McFaul, un spécialiste des révolutions colorées, est par la suite devenu ambassadeur des États-Unis en Russie.
Il révéla :
« Est-ce que les États-Unis ont pratiqué une forme quelconque d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Ukraine ? Oui. Des agents d’influence étasuniens qui préfèrent cependant utiliser un langage plus approprié concernant leurs activités, parlent de soutien démocratique, de soutien pour la démocratie, de soutien à la société civile, etc. Mais peu importe le qualificatif de leurs activités : le but était d’obtenir un changement politique en Ukraine. »
Quiconque connaît un tant soit peu les Open Society Foundations de Soros, en Europe de l’Est et dans le monde entier depuis la fin des années 1980, sait parfaitement que les projets soi-disant philanthropes de « démocratisation » de la Pologne, de la Russie et de l’Ukraine dans les années 1990 ont permis à l’homme d’affaire de piller littéralement les richesses de ces anciens pays communistes, selon le New Eastern Outlook.
Lors de la campagne présidentielle de 2016, Soros a fourni 25 millions de dollars à la campagne d’Hillary Clinton. Pour peu qu’on aborde le mode opératoire habituel de Clinton, cela indique une relation de symbiose, d’échanges de faveurs, entre le milliardaire et son réseau de pantins politiques de par le monde.
Preuve du pouvoir de Soros, dans les courriels obtenus par WikiLeaks, on trouve un message du milliardaire adressé à Hillary Clinton, alors secrétaire d’État, qui révèle clairement que Clinton est une marionnette de Soros.
Dans les courriels de Clinton révélés par WikiLeaks, on trouve un message ayant pour objet : « Instabilité en Albanie » dans lequel Soros explique clairement à Clinton que « deux choses doivent être faites de toute urgence ». Il appelle ainsi la secrétaire d’État à ce que « la communauté internationale fasse pression de tout son poids sur le Premier ministre Berisha […] et désigne un haut responsable européen en tant que médiateur ». Autre preuve de l’influence de ce monsieur dans les couloirs du pouvoir, Soros fournit par la suite à Clinton une liste de trois noms parmi lesquels choisir. Sans surprise, Clinton s’exécute et choisit l’un des noms recommandés par Soros : Miroslav Lajcak.
Ne vous y trompez pas : les événements nationaux que l’on peut voir sur tous les écrans sont orchestrés en partie par une classe politique élitiste et milliardaire qui tente de renverser la volonté du peuple étasunien en fomentant une nouvelle révolution étasunienne. La formule de Soros a été appliquée à de nombreuses nations, et il semblerait qu’il ait désormais les États-Unis en ligne de mire.
croa.fr
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