Venance Konan : Mission, « coincer » Guillaume Soro afin que la CPI fasse le reste!

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L’histoire nous apprend que, c’est un  certain Sékou Ouattara, roi des Gons que la France avait utilisé pour mettre la main sur l’empereur des Mandingues, Samory Touré. Curieusement, Alassane  Dramane Ouattara vient droit de la lignée du traître. Calcul colonial ou effet de hasard ? Avec les colons et leur capacité à préserver dans les archives toutes les dates et les identités des hommes qui ont permis, sinon aidés à leurs forfaits contre l’ « homme noir », c’est fort bien possible que le hasard n’a pas été au rendez-vous mais bien par calcul !

Mais l’idée qui taraude dans toutes les têtes est celle-ci ? Un traître enfante-il toujours un traître ? C’est une paire de manches sur laquelle les généticiens devront s’appesantir. Et au Lynx, nous ne sommes pas à ce travail scientifique. Tout ce que nous savons est que, les actes du boucher d’Abidjan parlent d’eux-mêmes !  La même histoire nous apprend que c’est le père de Barack Obama, actuel président des Etats-Unis qui fut aussi utilisé pour mettre la main sur le nationaliste Kenyan, Jomo Kenyatta. Les journalistes ont fini par retrouver les traces qui font des OBAMA  la pupille de la CIA depuis la nuit des temps. Pour dire que rien n’est fait au hasard au niveau des Occidentaux quand il s’agit de trouver un pion « nègre » qui sied à leur goût,  qui singe comme eux et qui peut faire le sale boulot quand leurs peuples ont l’avenir chancelant. L’exemple du défunt président Gnassingbé Eyadema qui a accepté endosser la responsabilité de la mort du nationaliste Sylvanus Olympio par le gendarme français Maitrier est dans toutes les têtes togolaises. Mais ici, il se prépare une guerre lente et à rebondissements bientôt en  Côte d’Ivoire. Toutes les forces sont présentes et le journaliste Venance Konan est depuis mis sur orbite pour pousser Soro dans « la gueule française » et par ricochet de la CPI. C’est une question de semaines pas de mois nous rapporte nos sources dans les chancelleries à Abidjan comme en Europe

La CPI à la recherche d’un équilibre judiciaire

Dans le drame ivoirien larvé  d’une guerre effroyable de dix ans, Il faut bien  quelqu’un du côté des « Forts »  pour porter la responsabilité et permettre à la CPI de laver un peu l’affront de tribunal notoirement partial qu’elle porte dans le subconscient collectif des africains. Et entre Ouattara et Soro,  quelqu’un doit être de la partie avec Laurent Koudou Gbagbo à la Haye. Sinon tous les deux. D’ailleurs, le ministre Charles Blé Goudé ne trouvait pas un problème d’y être, pourvu que Ouattara et Soro soient ses voisins de cellule ! Dans la liste, il fallait écarter Ibrahim Coulibaly, un qui était devenu embêtant, sinon savait un peu trop de cette sale rébellion, d’autant plus que dans la soirée du 11 avril 2011, le Boucher d’Abidjan martelait par médias interposés qu’il allait envoyer son ennemi juré Gbagbo à la CPI.

Alassane Ouattara : Il compte sur Venance Konan

Nous n’allons pas au Lynx  réécrire ni publier ces centaines de pages sur la théorie d’«ivoirité » qui avait servi de base de travail de mémoire et d’éducation des masses du journaliste. En Europe, les envolées xénophobes et fascisantes du cancre [ndlr, Venance Konan] lui auraient coûté une partie de sa vie en prison, le job aussi. Mais ici, nous sommes sous les tropiques. Et là-bas, chacun est fort pourvu qu’il soit du côté du fort. Désormais à côté des forts, Venance a eu le tact de choisir le plus fort : Alassane Ouattara.

 Nous ne reviendrons pas aussi  sur ses articles proches du romantisme dans lesquels il vouait une fascination ubuesque pour la brutalité inouïe du petit en taille, en diplômes, en âge, et en personnalité que la Côte d’Ivoire ait connu comme premier ministre : Guillaume Soro. Beaucoup se demandait si le journaliste ne finirait pas, par donner son cul à niquer au patron de la grappe des seigneurs de guerre de la « ligue du Nord »et de la plèbe dozos. Tellement l’amour était fort ! De Jeune Afrique en passant par l’Express ou Slate.fr, un africain n’a jamais autant eu de pages à raconter  sur le parcours d’économiste exceptionnel qu’aurait été Alassane Ouattara. Et en politique, qui a bien travaillé à droit à un poste.

Alors que les seigneurs de guerre font encore gicler du sang à Abidjan et dans ses faubourgs et qu’aucun texte juridique ne fait de Ouattara président, il nomme Venance Konan, directeur de la presse gouvernementale, Fraternité Matin. Inédit !  Le  journaliste qui disait lutter pour un Etat dans lequel, le gré à gré devrait être banni  venait de mordre à l’appât. Venance accepte de commencer par «  manger » en attendant que les autres arrivent. Il s’ajoute un autre vizir qui a aussi fait grand bruit dans cette sale guerre : Tiburce Kofi.

 Les premiers articles sont à la gloire du tandem Ouattara- Soro. Les deuxièmes articles aussi. Il finit sa chute en se faisant petit et du coup fait petit Fraternité Matin en transformant le journal de la république de Côte d’Ivoire en une tribune de haine, d’injures et de règlement de compte.

Venance : L’ivoirien le plus versatile de notre temps !

Il se raconte à Abidjan que son grand problème est le complexe qui lui colle aux talonnettes et sa haine forte qu’il voue à Laurent Gabgbo sans pouvoir expliquer ce que l’historien lui aurait fait. Il veut singer comme les blancs, avoir la pipe au bec comme les écrivains blancs et écrire pour plaire comme  au siècle du romantisme en France. Le bouffon,l’ »ivoiritaire »  n’est pas moins que le propagandiste Joseph Goebbels sinon un admirateur inconditionnel de l’allemand. Et il le revendique aussi dans ses billets où il prenait de démontrer que Alassane était le mal, de la Côte d’Ivoire. Fini ce temps, les blancs ont compris qu’il pouvait jouer un grand rôle comme au temps des chaînes et de la colonisation. Il a toute la France qui est debout pour lui. N’a-t-il pas fini par inviter les entreprises françaises à venir en Côte d’Ivoire « ramasser » et piller » tout ce qu’ils veulent à l’instar de son aîné journaliste Aly Coulibaly, actuel ambassadeur à Paris ? L’homme qui a  une haleine « d’ivoirité » cruelle qui vous frappe à des centaines de mètres au nez est fin prêt pour exécuter et mettre en pièces détachées son ami Guillaume Soro. Alors qu’on pensait qu’il émargeait pour le « petit gros », le journaliste a contre toute attente mis des flèches dans l’encre de sa plume : « …j’ai pu photographier ta luxueuse maison et celles de quelques-uns de tes chefs de guerre à Ouagadougou. Je sais que tu n’as pas beaucoup apprécié que je montre aux Ivoiriens vos petits secrets ouagalais » glisse t-il dans son dernier billet à Slate.fr . Ici, il n’est plus question d’un Guillaume Soro adulé. Il n’est plus question d’un Soro dont la troupe arrivait à Abidjan par une chevauchée fantastique. Il est question d’un Soro qui voudrait prendre la place de son désormais mentor Alassane : « Et personne ne saurait nier que si Ouattara peut aujourd’hui entrer au palais présidentiel, c’est grâce à toi et ton armée que tu as finalement eu la bonne idée de ne pas désarmer. Même si au passage on parle de massacres perpétrés par tes hommes à Duékoué ». Des mots et le chantage qui ont tout leur sens !

Le journaliste occulte les dérives de Ouattara. La casse des banques téleguidé par ce dernier n’est plus à l’ordre du jour. Pas un seul mot sur celui qu’il traitait dans ses billets de Burkinabè.

Venance, le journaliste à la plume morte. Peut-il comprendre qu’en matière de crime, celui qui tient l’arme et celui qui a participé au crime sans arme est aussi coupable que le premier ? Depuis 1999 que la Côte d’Ivoire a basculé, Venance aussi n’a plus jamais eu de repos. Cette fois-ci, c’est par sa plume que Soro va regagner aussi la CPI. En attendant que la France appuie sur la gâchette. Vivement que l’Afrique assiste à ce drame shakespearien !

Camus Ali Lynx.info

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