Etant un des rares chefs d’état à assister à ce l’on a appelé le « Davos du Désert », le président du Gabon Ali Bongo Ondimba avait été hospitalisé à Riyad, selon l’agence de presse officielle saoudienne, il y a deux jours. Durant ces deux jours, à Libreville, diverses rumeurs ont couru, y compris celles de son décès. Les autorités gabonaises ont fini par dire que le président Ali Bongo avait été victime d’un malaise dû au surmenage.
Il semblerait cependant que son état est plus préoccupant. Selon une source diplomatique, Ali Bongo aurait quitté la Clinique Royale de Riyad vendredi, à bord d’un avion médicalisé mis à sa disposition par le prince héritier Mohamed Ben Salman. L’avion serait arrivé à Londres vendredi soir.
Malgré l’insistance de la famille, les médecins n’étaient pas trop chauds pour le laisser partir car, selon la source, il ne réagissait pas. Ils ont dû faire signer une décharge à la famille. Selon les sources, la non réactivité d’Ali Bongo serait due à un accident vasculaire cérébral (AVC), et non à une simple fatigue. Il avait déjà fait un malaise il y a un mois à Libreville, une alerte dont, apparemment, il n’a pas tenu compte.