Une TV Russe juge Ouattara aussi impopulaire et inefficace que François Hollande

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« Les présidents Ivoiriens et Français ont énormément de points en communs. En particulier ceux de ne plus représenter grand monde et d’avoir lassé leurs populations par leurs mensonges et les violences qui se poursuivent dans leurs pays. Les récentes élections en Côte d’Ivoire confirment la division du pays et l’isolement de son dirigeant, illustrant le manque de confiance pour ce président imposé, après le putch de l’Armée Française. Le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo a appelé à boycotter les élections régionales et municipales, les qualifiant de farce électorale. Et au vue du très faible taux de participation, moins de 30 %, l’appel semble avoir été largement suivi. Ce vote a en outre été entaché de nombreuses fraudes et disputes postélectorales, qui n’ont pas tardé à dégénérer en incidents violents partout dans le pays.

Malgré l’aveu de ses échecs, nonobstant la manne du FMI, de son impuissance et les dissensions au sein de son propre camp, le Président Ouattara briguera un second mandat. Cependant, l’insécurité persiste et aucune avancée notable n’a été faite pour une véritable réconciliation nationale. Au contraire on note une mobilisation des partisans de Laurent Gbagbo, qui réclament sa libération à la Cour pénale internationale. Plus inquiétant, le pays semble livré à une nouvelle oligarchie spoliatrice. En effet, des experts des Nations unies ont décrit un système de prédation des ressources naturelles, au profit d’un “réseau militaro-économique” mis en place par les anciens chefs des Forces nouvelles, alliés de l’actuel président, Alassane Ouattara, lui même ancien cadre du FMI. Environ 10% de la récolte de cacao pour la période 2011-2012 aurait été ainsi détournée, soit la bagatelle de 153.000 tonnes. Même chose pour la noix de cajou, dont plus de 30% de la production est allée dans d’autres poches. Mais c’est également le car pour le coton, le bois, l’or ou encore les diamants.

Les sommes détournées sont loin d’être anecdotiques. Rien que pour le cacao, il est question de 400 millions de dollars (soit 1,6% du PIB ivoirien en 2012) de pertes pour l’économie locale et de 76 millions de dollars de rentrées fiscales en moins. Comme d’habitude, ce sont les mêmes méthodes qui sont à l’œuvre sur tous les continents. Pour contenter certains, on sacrifie un pays et sa population en les plongeant dans une anarchie durable mais profitable aux trafics en tout genre. Alors, comment réagirait la France, et plus largement l’Union Européenne, si du fond de son cachot de la Haye, l’ex-Président Laurent Gbagbo, remportait les élections présidentielles de 2015 ? Les ivoiriens seraient bien capables de faire ce joli pied de nez aux donneurs de leçons occidentaux. »

WebTV Prorussia.tv

 

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