Tout savoir sur l’éjaculation prématurée

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L’éjaculation prématurée n’est pas une maladie à proprement parler, mais un phénomène « réflexe » qui toucherait plus de 30 % des hommes. Quelles en sont les causes ? Est-ce un phénomène fréquent ? Découvrez l’essentiel sur l’éjaculation prématurée.

 Les termes « éjaculation précoce » et « éjaculation prématurée » peuvent être employés indifféremment. Ils recouvrent une réalité identique dont nous vous présentons les principales caractéristiques.

Quand parle t-on d’éjaculation prématurée ?

On parle d’éjaculation prématurée quand l’éjaculation survient trop vite. La notion d’un temps minimum n’a pas cours. Qu’elle ait lieu avant la pénétration ou 5 minutes après, le problème est le même, il n’y a pas de contrôle.

« On peut ainsi parler d’éjaculation prématurée lorsque l’orgasme se produit en tant qu’acte réflexe, c’est-à-dire lorsqu’il échappe au contrôle volontaire du sujet une fois que, chez ce dernier, l’excitation sexuelle a atteint une certaine intensité » déclare Helen Kaplan.

Ce n’est pas une maladie
Il ne s’agit pas d’une maladie à proprement parler. L’homme qui éjacule rapidement fonctionne sexuellement bien… même trop bien. Ses réactions sexuelles sont rapides et dans notre monde c’est souvent une qualité d’avoir de bons réflexes. Cependant, la sexualité est une relation à deux et pour partager du plaisir il peut être important de pouvoir retarder le moment de l’orgasme.

Primaire ou secondaire ?

L’éjaculation prématurée peut être :

Primaire si elle a toujours été présente dans la sexualité de l’homme ;
Secondaire si elle survient après un temps de sexualité sans problème.
Mais la distinction n’est pas toujours si facile. Parfois, le moment crucial n’intervient pas trop tôt, sans avoir pour autant le contrôle du réflexe éjaculatoire. Ainsi ces hommes ne s’estiment éjaculateurs prématurés que dans un second temps, lorsque cette belle mécanique n’est plus synchrone. Il ne s’agit pas d’éjaculation secondaire pour autant, car leur manque de contrôle dès le début de leur vie sexuelle permet de les diagnostiquer comme souffrant d’éjaculation prématurée primaire.

Sciences et Santé Lynx.info

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