Togolais, jeune et aime prostituées

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De deux choses l’une. Soient les problèmes de société au Togo n’interessent  le président Faure ou lui même est un échantillon à ces problèmes qui tuent à petit feu toute une génération. Quand on replante pour la deuxième fois la ministre Ibrahima Méimounatou au ministère des Affaires Sociales et de la jeune fille, tous les togolais avaient pratiquement dit la même chose : « On ne change pas une femme qui est et pouvait être la première dame du Togo ». Son bilan est tellement catastrophique et à l’image des tonnes de pommade frélatées qu’elle utilise pour maintenir sa peau noire du coup devenue rouge, ne pas vieillir, et faire mignonne au prince de la République qu’on se demande qui viendra déraciner la nulle Méimounatou . Lomé devenu capitale de la drogue, la jeunesse, sinon sa jeunesse ne présente que les restes de la dictature d’Eyadema. Ici on n’économise dans la journée pour se ruer sur des prostiutées le soir. Les « grotos » des ministères ne sont pas du reste. C’est comme dans une course aux chevaux. Gare à ce cheval qui ne va pas vite. Lomé la coquette devenue Lomé la prostituée. Les filles et les hommes, chacun fait à sa guise. Les rites qu’on suivait pour rentrer dans la vie active sont négligés. Les « Evalas » qui couronnaient le jeune Kabyè est devenu une foire à la prostitution. Les rites « Akpema » qui caractérisaient la fille kabyè et faisait son admiration sont devenus une honte. Les seins déjà fatigués de la jeune Akpema en disent long!  A Sokodé, la jeune fille Kotocoli  était une fleur quand elle devait rentrer dans le nouveau foyer… Aujourd’hui elles sont toutes des dépravées séxuelles. Ils faut les voir à 4 heures du matin et après des nuits de folie entubarnées d’une bourqua pour s’en rendre compte que la ville n’a plus rien d’enviable. Que les autres villes nopus pardonne au Lynx de n’avoir pas jeté l’oeil, la cité est gangrenée par un prince que nous avions installés mais avec un pied cassé. Chacun cultive son rite, si ce n’est pas sa pagaille dans sa maison. Les japonais sont rentrés dans le modernisme tout en gardant la vieille tradition, les chinois, les allemands, tout le monde essaye de ne pas oublier ce passé qui peu faire défaut quand l’avenir est incertain. Après 40 années d’animation, voilà 40 années qui vont commencer sous le signe de la prostitution. Le Sida, la Banque Mondiale est là pour deverser des tonnes de produits périmés, si ce n’est ajouter aussi que le Togo fait des progrès. Faure peut du haut des chiffres qu’on lui transmettra louvoyer:  » Je fais des progrès ». Voyage au pays de la perdition.

Nestor S. il s’appelle. 34 ans révolus, il réside dans le quartier Bè-Bassadji à Lomé où il exerce en tant que reporter cameraman. Nestor S. a une particularité : il n’a jamais eu de petite amie connue. Nestor ne fréquente que les prostituées. A la question, pourquoi ce choix, il répond : « Que voulez-vous, les filles d’aujourd’hui sont trop fausses, hypocrites, calculatrices et chères. Elles entretiennent des relations sexuelles avec plusieurs partenaires mais, quand vous les approchez, elles sont là à faire durer le suspense tout juste pour vous soutirer le maximum de sous. Alors, pour éviter tout ceci et surtout ne pas dépenser pour des filles avec lesquelles je ne sortirai peut-être pas, moi j’ai choisi les prostituées. Avec ces dernières, j’assouvis mes plaisirs, je paye puis, c’est fini à la prochaine quand je sentirai encore le besoin. Plus cool n’est-ce pas ! »

Visiblement, le cas de Nestor S. commence à faire école car, à Lomé, beaucoup de jeunes la mort dans l’âme n’ont plus le cœur à la vie amoureuse classique qui veut que l’on entretienne une relation sérieuse jusqu’au mariage. Ils disent en avoir marre de vivre avec des filles qui mentent comme elles respirent et qui n’ont d’yeux que pour la couleur et la capacité des poches des garçons. A Lomé actuellement, la mode est aux questions du genre : « Pardon, quel boulot exercez-vous ? » ou « Es-tu prêt à me payer un portable et à subvenir à mes besoins ? ». Comme un produit ou une marchandise, la fille se vend ainsi au plus offrant pour après chanter partout qu’elle cherche mari en vain. Et pourtant, les hommes prêts et résolus à épouser les femmes sérieuses et dignes de ce nom, ne manquent pas. Et La togolaise comblée par la nature mais volée par la perfidie de la société le sait, et sait que la prostitution à son reliquat : La mort.

Igomzikpé Malika Lynx. info

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