CECO BTP donne l’impression d’en être capable alors que selon certains connaisseurs de la chose, des ratés ne manquent pas sur les voies que cette société bitume à l’heure actuelle. A Lomé, l’entreprise CECO BTP remporte les marchés à n’en point finir au point qu’elle en ait trop sous le bras et qu’elle délaisse des chantiers en finition au profit de nouveaux
Au fait, nous sommes de ceux qui militent en faveur de l’octroi des marchés de travaux publics aux entreprises nationales. Certes, aujourd’hui, il est difficile pour des menuisiers, forgerons, maçons, coiffeurs, soudeurs de remporter des marchés de BTP et courir sous traiter avec des entrepreneurs mais la fréquence avec laquelle une entreprise gagne ses marchés dans le domaine, inquiète et suscite des interrogations somme toute légitimes. C’est ainsi que le cas CECO BTP du nom de cette entreprise qui rafle de nombreux marchés ces temps-ci, soulève des questions. Ceux qui donnent plusieurs marchés à la fois à l’entreprise CECO BTP du prêtre marianiste raté Amouzou Constantin ont-ils cherché à connaître la vraie capacité de cette société ou se sont-ils laissé avoir par une certaine apparence?
Il semble que dans un passé récent, CECO BTP avait fait du bon boulot à travers la voie longeant la clôture de l’aéroport de Lomé côté descente de la lagune et sur d’autres chantiers. Ce qui lui vaut aujourd’hui cette confiance. Mais de là, à rafler plusieurs marchés de BTP à la fois pose problème. CECO BTP dispose-t-elle d’équipements et d’ouvriers qualifiés en nombre suffisant pour faire face à toutes les sollicitations ? Cette entreprise dont le siège social est à Sotouboua, environ 400 km au nord de Lomé est-elle en mesure d’honorer ses engagements dans le respect des normes ? Qu’il nous soit permis d’en douter.
Les travaux de bitumage de la voie Lomé-Vogan-Anfoin, de toutes les voies de la banlieue nord ouest de Lomé à l’exception du grand contournement sont confiés à CECO BTP. Jusque-là, nous n’avons pas d’objection à faire mais là où nous avons à dire est relatif à la qualité et la résistance des ouvrages réalisés par CECO BTP. En effet, l’empressement avec lequel cette entreprise exécute ses travaux ne nous rassure guère. CECO BTP donne l’impression d’en être capable alors que selon certains connaisseurs de la chose, des ratés ne manquent pas sur les voies que cette société bitume à l’heure actuelle. A Lomé, l’entreprise CECO BTP remporte les marchés à n’en point finir au point qu’elle en ait trop sous le bras et qu’elle délaisse des chantiers en finition au profit de nouveaux. A peine, CECO a-t-elle entamé les travaux sur un chantier qu’elle court pour ouvrir ceux d’un autre ou qu’elle embrasse plusieurs à la fois. Ceux qui doutent de ce que nous disons, n’ont qu’à visiter les chantiers de CECO BTP à Agoè, à Attiégou avec le petit contournement de Lomé, la voie Lomé-Vogan-Anfoin pour ne citer que ceux-ci. Qui trop embrasse, mal étreint. La qualité sera difficilement atteinte par CECO BTP qui est sur plusieurs chantiers à la fois et surtout qui ne paie même pas les heures supplémentaires. A ce propos, tous les ouvriers sont unanimes. Dans ces conditions, la qualité peut être au rendez-vous surtout quand l’ouvrier sait qu’en se défonçant aux heures supplémentaires, il ne gagnera rien ? Pour la qualité des voies à Lomé, CECO BTP peut au moins prendre la peine de bien terminer deux ou trois de ses chantiers avant d’aller ouvrir de nouveaux.
Il nous est aussi rapporté qu’au moment où le numéro 1 de la boîte, Amouzou Constantin rechigne à payer les heures sup, il a une propension à dilapider les ressources que les ouvriers font rentrer dans des achats de voitures haut de gamme à ses maîtresses. Ce qui nous renvoie encore à cette question lancinante : ceux qui donnent les marchés à n’en point s’arrêter à CECO BTP se sont-ils assurés de la capacité de l’entreprise à y faire face dans les règles de l’art ? Ou bien ont-ils d’autres raisons qui échappent au commun des mortels ?
Taffa Biassi Lynx.info