L’économiste et Président de l’association « Veille économique », Dodji Thomas Koumou ne s’est pas juste contenté de faire l’autopsie des recettes non fiscales dont disposent les autorités togolaises pour diriger le pays. Il vient aussi de donner quelques chiffres portant sur les recettes non fiscales de certaines sociétés tout en prenant soin de préciser que ce sont les dividendes perçus par l’État togolais en tant qu’actionnaire de ces sociétés.
Je souhaiterais vous donner ce matin quelques chiffres portant sur les recettes non fiscales de certaines sociétés. Je précise que ce sont les dividendes perçus par l’état togolais en tant qu’actionnaire de ces sociétés.
En se basant sur les chiffres du budget 2017 on a:
LONATO ; 2 milliards (2015), 2,5 milliards (2016); 3,6 milliards (2017).
TOGOTELECOM : 10 milliards (2015), 12,5 milliards (2016); 12,5 milliards (2017)
PAL : 2 milliards (2015); 2 milliards (2016); 1,4 milliards (2017)
SNPT : 3 milliards (2015); 3 milliards (2016); 4 milliards (2017). Les montants sont en FCFA.
Je vous donnerai d’autres chiffres prochainement.
Il faut déjà expliquer que les dividendes font partie de ce qu’on appelle les revenus distribuables. Ils sont distribués lorsque l’entreprise fait des bénéfices et que le conseil d’administration propose à l’assemblée générale, la part du résultat distribuable en dividende.
Lorsqu’on est en présence d’une société d’Etat, cette décision devrait revenir au conseil de surveillance ou aux ministres concernés.
L’interrogation qui a toujours été la notre est la faiblesse des dividendes de la SNPT par rapport à ceux de TOGOTELECOM. Il faut tout de même relever que TOGOTELECOM est une société de service et que la SNPT est une industrie extractive. C’est plutôt le contraire qui devrait se faire.
Je fini par une autre interrogation. Ces ressources ont-elles véritablement atterri au trésor public ? C’est la loi de règlement qui nous édifiera un jour si l’opacité sur la gestion économique du pays est levée.
Puisse la Divine Providence veiller sur nous et marcher à nos cotés !
Thomas Dodji Nettey KOUMOU
Veille Économique
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