Togo. Au pays des Tartares avec Reporters sans Frontières !

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Le « machin » français Reporters Sans Frontières qui dit lutter pour l’épanouissement des journalistes et la bonne santé de la libre expression vient de lire son raoût annuel. Comme toujours, les Tartares [ndlr, le pouvoir de Lomé] sont en pole position dans le grand banditisme quand il s’agit de brutaliser la presse et les journalistes. 83e place sur 179. Chez les Tartares une ascension bien méritée !

Pour la pègre de Lomé un bilan largement positif. Les Français qui entretiennent le site de la propagande peuvent ouvrir le bal : « Le pays peut se targuer d’un bilan largement positif » écrivent-ils sans porter de gants. Cette année, le rendez-vous semble être toujours le même. D’autant plus que Reporters Sans Frontières a bien aussi des pays qu’il donnerait des points gratuits au nom de la grandeur de la France.  Ainsi, le pays du président de la communauté international aurait fait un bond international qui le classe à son niveau de 2003. Alassane Ouattara et sa horde de seigneurs de guerre n’attendaient pas meilleur louange de la part de quelques « imbéciles » tapis dans l’ombre à Paris et qui auraient des outils pour mesurer, quel pays est mieux avec ses journalistes et quel autre non !  Le mensonge ne pouvait être aussi gros sous nos nez dans une république où plus de 25 journalistes croupissent dans le goulag de la Maca. Ensuite vient le pays qui a fait la meilleure prestation en termes d’amour pour les journalistes au point de dépasser la Grèce selon les propres mots de Charles Debbasch, Bruno Finel… : « le pays peut se targuer d’un bilan largement positif », écrivent-ils pour  les caprices du prince.  Comme si cela ne suffisait pas, les Tartares de www.republicoftogo.com  peuvent fulminer : «Pas de journalistes tués et emprisonnés, pas de bloggeurs ou Net-citoyens sous les verrous». Autant demander à ces journalistes togolais qui ont encore les séquelles des bastonnades si ce n’est pas Reporters Sans Frontières qui est devenu un outil de propagande de la France. Pour le reste, les fins de règne ressemblent toujours à des drames Shakespeariens. C’est là où, le pouvoir de Lomé s’attend le moins que viendra le feu qui le consumera…et pour toujours.

Camus Ali Lynx-info

 

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