En France, en Allemagne, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud, en Inde, au Pakistan, en Chine, au Ghana, au Nigéria, en Australie et un peu partout dans le monde, l’assemblée nationale est une institution imposante par son œuvre architecturale, respectée et protégée.
Elle est la symbolique de la sagesse de chaque peuple, de la manifestation de la pensée philosophique de ce peuple en termes d’intelligence, et des lois de la république, pour façonner le présent, définir l’avenir et rendre hommage aux œuvres du passé.
Elle symbolise l’âme du débat démocratique et représente le peuple à travers sa sagesse, son intelligence et son épanouissement vis à vis de l’extérieur.
Elle est à la fois une grande bâtisse qui symbolique la volonté des autorités et du peuple tout entier de régler leur différent par des débats de pensée, et de respecter la volonté du peuple pour le choix des lois et des orientations de la gestion politique, économique et philosophique du pays.
Sylvanus olympio, avait privilégié cette sagesse au détriment des camps militaires pour se mettre dans la chaine universelle de civilisation
Au Togo, des Gnassingbé et du père du RPT Edem Kodjo, nous avons les budgets pour construire des camps militaires, des lieux de tortures, ce qui prouve notre retard, notre barbarie par rapport aux autres peuples en nous mettant en permanence hors de la chaine universelle des civilisations.
Eyadéma, Etienne Gnassingbé et son groupe des neuf (Edem Kodjo, Voulé, Dogo, Malou, Mivedor, etc) faisaient l’exception de la règle, le maillon manquant pour rentrer sa période de gestion dans cette universalité d’agora, que les grecs avaient légué au monde pour gérer les affaires de la cité.
1* Assemblée nationale : « La singularité togolaise »
Permettez-moi de citer l’écrivain français Paul Leautaud: « la rhétorique sociale n’a jamais pris sur moi, je n’aime pas les phrases, je n’aime que les faits. La méfiance est toujours pour moi une des formes de l’intelligence. La confiance une des formes de la bêtise.»
RHÉTORIQUE SANS FIN DU RPT/UNIR de son discours sur la démocratie, la force de la loi au détriment de la force bestiale et sauvage, a crée un malaise dans le cœur du vaillant peuple togolais, par une justice à tiroir, une assemblée qui pratique l’arbitraire et viole les textes et les protocoles internationaux depuis 46 ans.
Une assemblée à l’image de l’hiérarchie du camp militaire, où le député est comme l’homme de troupe, qui fait obéissance avant réclamation au lieu de faire réflexion et proposition de loi.
Deux périodes caractérisent le Togo, l’indépendance et ses institutions pour ancrer le Togo dans la démocratie, et la période de pouvoir d’exception militaire, la dictature rétrograde,
Dans le Togo de Sylvanus Olympio l’institution Assemblée existait physiquement et philosophiquement.
Sylvanus Olympio a donné aux Togolais une assemblée nationale, une bâtisse, représentant, le lieu où siégeaient les députés, pour leur permettre de travailler en commissions, d’avoir leur bibliothèque, leurs archives et d’effectuer leurs débats en séance en prenant le peuple à témoin sur les textes de loi. Comme par exemple :
En France il ya le « palais de Bourbon » en Allemagne le « palais Bundestag », en Grande BRETAGNE le « Palais de Westminster »
Dans la période conceptuelle et factuelle de la sanglante dictatoriale du RPT, l’assemblée nationale est la caractéristique symbolique d’une institution galvaudée, reléguée dans un coin du palais de peuple à Lomé sans considération aucune à la sagesse et à l’intelligence de ce peuple.
Il y a des budgets pour construire des palais de la présidence, des camps militaires, des palais aux maitresses, mais pas pour permettre aux représentants du peuple d’avoir un lieu pour travailler.
En plus et à défaut du respect des députés, ils sont brutalisés, pris en otage, arrêtés, brulés vifs, et jetés dehors de l’assemblée sans respect aucun de leur statut, ils sont maltraités pire que de vulgaires voyous malgré la protestation des statuts de l’UIP, du tribunal de la sous région (la cedeao).
Au Togo des Gnassingbé, le seul juge de la démocratie apaisée, du rassemblement, c’est le militaire, c’est l’arbitraire, c’est la dictature, c’est la torture, c’est la gabegie, c’est la mythomanie, c’est le contraire de l’onction populaire, du suffrage exprimé par le peuple. Les urnes sont volées par les militaires et le peuple est bastonné, embastillé.
Comment peut-on faire une nouvelle assemblée sans corriger les anomalies du passé.
Les togolais de la diaspora sont plus de deux millions, on veut mettre en place une assemblée en excluant la diaspora.
Ce parti UNR/RPT et vice président en charge réclame 1 million d’adhérents pour six mois d’existence, sans congrès. (Affabulation, histoire inventée de toutes pièces)
Ils pensent qu’ils sont légitimes, alors que le parti de la diaspora qui fait deux millions n’aura aucun représentant dans l’assemblée.
Comment peut-on diriger un pays en oubliant la diaspora, alors qu’au même moment, ils ont des diplomates et des ambassades à l’extérieur.
Le rôle des chancelleries c’est de s’occuper de leurs nationaux, au Togo, si tu vas à ton ambassade, tu te sens en insécurité, tu es étranger, alors que c’est la maison commune.
A part l’ambassadeur et les services de sécurités pour traquer la diaspora, le représentant de la diaspora n’a aucun rôle, ni dialogue, ni commission de travail avec la chancellerie togolaise.
Voilà la gestion de RPT/UNIR du Togo, voilà cette pensée qui pense que la diaspora est favorable à l’opposition, alors elle mérite une punition, une excommunication des affaires de la cité.
Conclusion,
Le visage des togolais est couvert de honte, nous sommes considérés à cause de la gestion du RPT/UNIR comme des êtres humains moins doués d’intelligence.
UNIR/RPT, je vous conseille de proposer à votre président et chef de l’état, de nommer les députés comme dans une dictature militaire, sinon conformez- vous aux lois de la république, aux textes et protocoles internationaux pour l’élection d’un député, sa protection et y compris un député de la diaspora.
Ce qui veut dire l’expression de la population pour choisir dans la transparence ses représentants, comme toutes les nations inscrits à UIP (Union Interparlement).
Ce qui veut dire que l’opposition et la mouvance présidentielle devraient sensibiliser la population ensemble, contrôler ensemble toutes les étapes du vote, proclamer ensemble le résultat, bureau de vote par bureau de vote en présence du peuple et des médias.
Ne couper pas le courant ni les téléphones et laisser la libre expression des médias dans la campagne.
Laisser les organes de justice régler les anomalies et les irrégularités comme partout dans le monde.
Jacob ATA-AYI