Tiken Jah Fakoly : «Les gens pensent que c’est en faisant le bitume, en faisant les ponts qu’ils vont rentrer dans l’histoire»

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Cela fait cinq ans qu’il n’a pas joué au Sénégal. Tiken Jah Fakoly, chanteur panafricaniste militant, est en concert ce samedi 27 février, au soir, à Dakar.

Le chanteur, habitué aux tournées mondiales, a envie de diffuser sa musique sur le continent. Il joue donc avec un groupe de jeunes musiciens maliens dans des petites salles. Avant ce concert de Dakar, RFI a rendu visite à Tiken Jah Fakoly qui évoque musique, politique et Afrique.
« Is It Because I’m Black », c’est un morceau qui a été chanté par Syl Johnson, en 1960, l’année de ma naissance. L’Amérique était en pleine civilisation raciale et les Noirs se battaient pour les droits civiques. On peut dire que c’est un morceau qui a encore sa place », explique le chanteur.
« Aujourd’hui, les jeunes Africains parlent beaucoup des histoires de troisième mandat. Pour les dirigeants qui veulent faire un troisième mandat, eh bien nous, on trouve que ce n’est pas respecter notre génération », estime-t-il.

« J’ai l’habitude de dire qu’il n’y a rien qui tombe du ciel, à part la pluie. Si on veut un changement en Afrique, aujourd’hui, il va falloir aller chercher. Les gens pensent que c’est en faisant le bitume, en faisant les ponts qu’ils vont rentrer dans l’histoire, mais je pense que c’est à travers des actes qu’on rentre dans l’histoire ! », souligne enfin Tiken Jah Fakoly.

Guillaume Thibault

RFI

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