C’est bien une mauvaise nouvelle. Le sinistre théoricien du «printemps arabe» qui a détruit la Libye, la Syrie et le Yémen, Bernard Henri Lévy, compte bien calquer son horrible schéma sur l’Algérie. Comment ? En s’appuyant sur le mouvement dit d’autodétermination de la Kabylie (MAK) dont il vient de relayer l’appel pour une manifestation d’aujourd’hui à Paris.
C’est bien une mauvaise nouvelle. Le sinistre théoricien du «printemps arabe» qui a détruit la Libye, la Syrie et le Yémen, Bernard Henri Lévy, compte bien calquer son horrible schéma sur l’Algérie. Comment ? En s’appuyant sur le mouvement dit d’autodétermination de la Kabylie (MAK) dont il vient de relayer l’appel pour une manifestation d’aujourd’hui à Paris.
Le dernier numéro de sa revue, «La règle du jeu» comporte un long sujet sur la célébration du printemps berbère mais pas dans la sa dimension commémorative. BHL est un homme de guerre, il est donc génétiquement incapable d’encourager la paix. Son instinct destructeur l’amène naturellement à appuyer des mouvements et des sectes visant à provoquer le chaos dans leurs pays.
Et c’est bien ce qu’il tente de faire en Algérie via le MAK auquel il offre, non sans plaisir, ses colonnes pour relayer l’appel de son «gouvernement provisoire» à manifester à Paris.
Intitulé «Kabyles : un peuple sans reconnaissance en Algérie», Bernard Henri Lévi publie un texte de soutien à la manifestation du MAK pour «l’autodétermination de la Kabylie» parce que, écrit-il «les kabyles manifestent pour la reconnaissance de leurs droits en Algérie et pour une société laïque». «Des amis kabyles nous ont demandé de relayer l’appel du gouvernement provisoire kabyle à manifester à Paris ce dimanche 17 avril. Nous le faisons d’autant plus volontiers que les thèmes de la manifestation, tels qu’ils sont précisés dans le bref texte qu’ils nous ont adressé, nous paraissent légitimes», souligne BHL.
Quel humanisme ! Il y a lieu de se méfier de cette liaison dangereuse entre le MAK et BHL tant ce va-t-en guerre dispose de puissants relais dans les rouages de l’Etat français et même en dehors. Le MAK de Ferhat Mehenni est pour lui un «bon client» pour s’approcher de l’Algérie qu’il ne désespère pas de la voir rejoindre la liste des pays soumis comme l’est la Libye.
Le soutien de BHL au MAK est assurément une mauvaise nouvelle pour la Kabylie et pour l’Algérie. Ce ne sont pas les idéaux du mouvement de Ferhat Mehenni qui le font bouger, mais l’idéologie sioniste et raciste contre les musulmans en général. Il suffit de jeter un coup d’œil sur le comité éditorial de sa revue pour se convaincre des desseins macabres de l’homme à la «chemise blanche»… tachetée de sang.
Un guerrier pour faire la… paix
On y retrouve tous les sionistes qui écument les médias français à l’image d‘Armin Arefi, Hélène Brenkman, Eric Dahan, David Gakunzi, Raphaël Haddad, Patrick Klugman, Patrick Mimouni, Yann Moix entre autres. BHL qui a été invité en VIP en Algérie durant les années 90 pour soutenir l’Etat contre le terrorisme, en arrive aujourd’hui à prêter main forte à un mouvement séparatiste qui s’oppose à l’Etat algérien…
Ce chef de guerre qui s’en fiche pas mal des ses contradictions pour verser des larmes de crocodile sur ces «ce peuple Kabyle sans Etat comme le sont les Kurdes, contre ce qu’ils nomment le colonialisme algérien». BHL qui s’engage à «revenir sur le combat du peuple Kabyle», relaie dans sa «règle du jeu» l’appel du MAK aux «Kabyles de France et tous les Kabyles» à marcher pour «rendre hommage aux civils kabyles tués lors du printemps berbère de 1980» et «aux 128 civils kabyles tués lors du printemps noir de 2001».
Preuve de son envie maladive de semer le désordre en Algérie et pas seulement en Kabylie, BHL s’apitoie aussi sur le sort des «prisonniers politiques mozabites enfermés dans les geôles algériennes depuis neuf mois dans l’indifférence internationale générale». En parcourant ce soutien de BHL au MAK, on ne peut s’empêcher de conclure que la vigilance doit plus que jamais rester de mise pour mettre en échec ces tentatives réelles de déstabilisation qu’il faudra prendre au sérieux.
Rafik Benasseur
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