Soro, le bonhomme qui n’existe qu’à travers les armes et la violence

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Le Conseiller Spécial de la Déléguée Générale de LIDER en charge des affaires juridiques et des élections réagit aux accusations de détention illégale de 300 tonnes d’armes émises par les experts indépendants de l’Onu à l’endroit de Guillaume Soro.

En Côte d’Ivoire, il y a des gens qui achètent et stockent du café, du cacao et de l’anacarde. Ils font de la spéculation en fonction de la demande du marché mondial. Et puis il y a d’autres gens qui achètent et stockent illégalement 300 tonnes d’armes de guerre. Eux aussi font de la spéculation en fonction de leurs intérêts sur le marché politique national. À ceux là, rien ne leur coûte plus que la paix, cet aléa qui est la plus grande menace à l’endroit de leur commerce.

Des gens qui n’étaient rien sans les armes, ne sont rien sans elles et ne seront sûrement jamais plus rien sans elles.

Dans la théorie économique en jeu ici, l’offre est la quantité d’un bien économique (les armes, la guerre) que les producteurs (comme notre bonhomme rebelle-président de l’Assemblée nationale) souhaitent vendre à un prix donné (quelques milliers de d’assassinats collatéraux, qu’importe, tant qu’ils accèdent au pouvoir).

Ses principaux déterminants sont le prix du marché politique ivoirien et les coûts de production (la chair à canon est une ressource abondante). En fait, les fonctions d’offre sont obtenues à partir des coûts de production de l’entreprise à long terme, soit 2020 pour eux.

Le seul problème, c’est que le peuple de Côte d’Ivoire n’est plus demandeur de ce type d’offre. Il aspire à un pays en paix où la liberté et l’économie d’un marché libre permettront à chacun de se réaliser soi même.

Lider  News

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